Sauvons l’Europe : battre le Rassemblement national quoi qu’il en coûte

Dans le maelström engendré par la dissolution, Sauvons l’Europe a clairement une priorité : faire échouer la prise du pouvoir par le Rassemblement national. Mais aussi un devoir : celui de protéger ses valeurs de démocratie laïque et républicaine et de construction d’une Europe plus juste et plus forte.

A 20h dimanche dernier, si le centre droit libéral enregistrait une défaite incontestable Sauvons l’Europe pouvait espérer voir la recomposition d’une gauche française en accord avec ses principes et constatait au niveau européen la constitution d’un Parlement reposant sur une majorité d’équilibre entre les forces démocratiques. La poursuite d’une construction européenne semblait donc être assurée, dans des conditions qui ne répondaient pas exactement à nos vœux mais étaient à la hauteur des défis et de l’agression russe.

Puis vinrent les deux forces de chaos . Celui de la dissolution macronienne d’abord, qui semble achever d’anéantir son propre camp, puis après un début d’accouchement dans l’urgence et la douleur d’un Front populaire, essentiel mais grossièrement cousu, l’explosion des vieux démons de Jean-Luc Mélenchon. Voilà exposée au regard de chacun la nature véritable de la France insoumise, mouvement dictatorial qui fait prévaloir dans le fer sa discipline interne sur le combat commun contre l’extrême-droite. Ceci ne constitue pas une surprise pour notre mouvement qui a depuis longtemps pointé le danger et essayé de s’opposer à ce que ce parti ne dispose d’un poids trop important à gauche.

Dès lors, paradoxalement la situation est clarifiée et permet à Sauvons l’Europe de donner des consignes simples.

Nous avons un ennemi : Le Rassemblement national, plus proche d’ailleurs d’un jeune fascisme mussolinien enjôleur que du gâtisme pétainiste, et donc d’autant plus dangereux. Tout doit être mis en œuvre pour battre les candidats du Rassemblement national en position éligible. Sauvons l’Europe appelle à soutenir sans état d’âme, sans ambiguïté, tous les candidats opposés au Rassemblement national. A ceux qui, à gauche, feignent de ne plus voir la différence entre le macronisme ou la droite républicaine et l’extrême-droite, nous demandons de regarder la Pologne, de regarder la Hongrie, ce que cela signifie pour les immigrés et les LGBT, pour l’État de droit, pour la liberté de la presse, pour la survie des associations. A ceux qui, à droite, renvoient dos à dos deux extrêmes voire s’effrayent davantage de la France insoumise, la solidité et la dureté de nos positions contre ce parti nous rendent légitimes pour refuser de tracer un signe égal. Songez surtout que la situation n’est pas symétrique : le Rassemblement national est aux portes du pouvoir, la France insoumise ne l’est pas. Un député supplémentaire, dans le premier cas, peut faire basculer le gouvernement. Dans l’autre, ce sera un chahuteur de plus sur les bancs de l’Assemblée, au sein d’un nouveau Front populaire qui, quoique dispendieux, a rompu avec la Nupes sur la sortie de l’Europe, le soutien à l’Ukraine et le défaut sur la dette française.

Mais nous avons aussi un adversaire. Depuis des années, la France insoumise piétine nos valeurs républicaine et démocratique. Elle s’oppose à la construction européenne, défend insidieusement l’invasion de l’Ukraine par la Russie et entretient de manière générale une admiration pour les dictatures. La violence et le cynisme de sa purge interne s’apparente moins à une organisation progressiste qu’aux méthodes de Zemmour ou de Poutine (ou de Zorglub et du Smersh selon qu’on est amateur de Spirou ou de James Bond).

Un ennemi mortel, donc, et un adversaire délétère. Nous les connaissons. Il y a presque vingt ans naissait Sauvons l’Europe, en réaction au premier scrutin français qui a vu se mêler avec enthousiasme les voix de l’extrême-droite et celles de la gauche radicale pour s’opposer au projet de constitution européenne. Le choc fut tel que la modification des traités sera demeurée un tabou bruxellois jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’est dire si nous savons juger à sa juste valeur la clarification sur le projet européen apportée par la gauche française en préambule de la fondation du nouveau Front populaire. C’est dire également si nous pouvons encourager les candidats issus de la macronie à ne pas oublier leurs engagements européens dans une course à l’échalote derrière des thématiques déjà préemptées par l’extrême-droite.

Dans ces conditions, lorsque le candidat LFI est le mieux placé pour battre le candidat RN, l’urgence nous impose de voter sans équivoque pour la France insoumise . C’est le choix qu’ont toujours fait nos aînés, dans les guerres hitlériennes comme dans les guerres de libération coloniale. Par contre, lorsqu’il ne peut exister aucun danger ni de près ni de loin qu’un représentant de l’extrême-droite soit élu, comme dans la plupart des grandes villes, notre devoir est, en évitant d’apporter des voix inutiles dans le combat contre le Rassemblement national, de refuser d’alimenter la caisse de guerre de notre adversaire la France insoumise tenue fermement entre les mains de Jean-Luc Mélenchon, du fait de l’augmentation mécanique des dotations publiques qui en résulterait.

Il faut aller jusqu’au bout de l’exercice et se poser la question de ce qu’il convient de faire lorsque la France insoumise est opposée à un candidat macroniste ou LR en position de l’emporter. La réponse ne peut être que d’examiner la situation au cas par cas. Le macronisme était devenu pour partie un caméléon ouvert à des aventures, et deux de ses anciens députés ont déjà rejoint l’extrême-droite. Il en va de même pour LR dont nous voyons aujourd’hui la déchirure béante. Elle recouvre de fait un écart plus ancien et plus profond entre de purs souverainistes nostalgiques d’un Etat fort que ne ligote aucun contre-pouvoir, et des hommes politiques attachés à la construction européenne, ainsi que – pour ceux issus du courant chrétien-démocrate – à la valeur du dialogue social. Au-delà de l’étiquette du jour, il faut discerner les reniements qui pourraient intervenir dès le lendemain de l’élection. En dehors de ce risque, évitons là encore d’apporter à la France insoumise des voix inutiles et du financement nuisible.

Il y a seulement huit jours, une telle prise de position était impensable pour Sauvons l’Europe. Mais une grenade a été jetée à terre, et d’abord entre les jambes de la majorité présidentielle. Notre volonté est à présent de tout faire pour jamais n’avoir à en récrire de semblable. Luttons sans faille contre l’ennemi d’aujourd’hui, évitons de donner des armes à l’adversaire pour éviter qu’il ne devienne à son tour un ennemi. Reconstruisons un centre et une droite de gouvernement, libérale et européenne, et une gauche de gouvernement, plurielle et européenne. Telle est la seule ligne politique qui nous apparaît viable et conforme à nos valeurs.

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18 Commentaires

  1. Bonjour, je ne suis pas d’accord avec cette analyse. Le RN n’est pas ma tasse de thé non plus mais il n’est pas le FN. Aggrégat d’un grand nombre d’électeurs décus de la gauche et de la droite classiques, bien que rassemblant un noyaux de véritables fachos, il s’est tout de même recentré. Au contraire, LFI est l’expression d’une gauche qui s’est radicalisée. Entre LFI et le RN – Dieu me garde de devoir faire un jour un tel choix – il faut voter RN.

    • Le raisonnement ne tient pas, même si on croit au (faux) recentrage du RN, purement tactique. LFI et Mélenchon, malgré leurs défauts bien réels comme analysés par l’article de Sauvons l’Europe, ne font pas courir d’aussi graves dangers au pays que l’extrême droite, et d’autre part ils sont loin d’être aux portes du pouvoir. En aucun cas quelqu’un de gauche ne peut voter RN.

  2. j’adhère pleinement à l’analyse de SlE.
    Le vote RN fait partie des terribles convulsions par lesquelles les peuples désorientés réagissent à la désoccidentalisation du monde .Nous ne nous y sommes pas préparés et elle est brutale et désormais rapide.

    L’objectif éducatif dépasse de loin les institutions scolaires, par ailleurs actuellement affaiblies. Il appelle une mobilisation générale pour la défense des valeurs universalistes de l’Occident, qui n’ont pas à couler avec une hégémonie appartenant désormais au passé. Il faut assurer la survie de ces valeurs dans le monde nouveau, combat à côté duquel les campagnes électorales apparaissent comme des épiphénomènes, que nous n’avons pourtant pas le droit d’éluder. Les choix que met en ordre raisonnablel’article de SlE font partie de ces ajustements délicats,. Merci de les avoir élaborés.

  3. Votre analyse est ambigüe car elle mélange premier et deuxième tour. Dans un deuxième tour avec un candidat RN le choix est plus facile. Si l’opposant est un LFI on peut se sentir condamné à voter pour lui en se bouchant le nez, les yeux et les oreilles.
    Mais auu premier tour? Vous dites « si un candidat LFI est le mieux placé etc. » Là je ne suis plus d’accord du tout. Au premier tour on vote pour le candidat de son choix son faire de calcul électoral à la « mort moi le noeud » . Choisir le RN est une chose. Choisir ENTRE les autres candidats une autre. Les calculs du type « mieux placé » ont mené à voter Mélenchon aux présidentielles pour le plaisir symbolique de tenter que la blonde n’apparaisse pas au deuxième tour. De plus vu le repoussoir qu’est la LFI, l’aider à atteindre le second tour c’est aider le RN pour le second (voir le commentaire précédent). Donc la consigne devrait être: ni LFI ni RN au premier tour. Jamais le RN au second.

    • Bonjour,

      En l’occurrence, un second tour Le Pen Mélenchon aurait conduit à l’élection de Marine Le Pen. Le choix tactique n’était donc certainement pas Mélenchon et il faut effectivement se défier des plaisirs symboliques.

  4. D’accord avec l’article de SlE, sachant que le mode électoral est complexe. Il faut en effet 12,5% des inscrits au Premier tour pour accéder au second. Il est donc hasardeux de faire des paris lors du vote de premier tour, malheureusement, on ne peut pas faire la fine gueule. Melanchon continuera encore de nuire un certain temps. il faut se rappeler que comme Le Pen père, sa stratégie consiste à créer la crise pour avoir une chance de s’imposer. Cette stratégie Lepeniste était rappelée dans l’émission sur France Inter « le grand face à face » de samedi dernier.

  5. Tout en continuant de m’associer au courageux combat que Jean-Luc Laffineur mène à Bruxelles pour le maintien d’un minimum de multilinguisme dans la pratique des institutions de l’UE, je pense que celui-ci ne sera guère étonné de me voir confesser que je ne partage pas ses conclusions.

    Certes, on peut estimer qu’en apparence le RN a opéré un certain recentrage. Mais mettre de l’eau dans une piquette brunâtre ne donne pas nécessairement un vin clairet de qualité. En outre, la substitution de l’appellation « Rassemblement » à celle de « Front » s’avère-t-elle en définitive si judicieuse pour autant que l’on considère que ce terme combine les verbes « rassembler » et « mentir » ? Rassembler par le mensonge, c’est tout un programme à soi seul !

    Par ailleurs, si les gesticulations de Jean-Luc Mélenchon peuvent effectivement agir comme un repoussoir pour certains électeurs votant traditionnellement à gauche ou au centre gauche, les tout récents remous internes à LFI peuvent constituer le signe annonciateur que le comportement outrancier du « Duce » pourrait être voué à l’échec à plus ou moins long terme. Ce ne sont pas ces dérapages qui doivent en effet irrémédiablement conduire l’équipage des insoumis dans le décor. Peut-on espérer que la sagesse dont il n’est pas déraisonnable de créditer le nouveau Front populaire transcende durablement l’alliance de circonstance qu’a constituée la NUPES ?

    Toutes ces raisons font que si je devais choisir entre le RN et LFI – Dieu m’en garde moi aussi ! – j’opterais sans aucune hésitation pour cette dernière mouvance… quoi qu’il m’en coûte.

  6. Questions :
    Vous considérez qu’un candidat LFI n’est pas vraiment du Nouveau Front Populaire ? Vous le voyez avant tout comme candidat LFI ?
    Et comment voyez-vous le PS, les écologistes ?
    Que pensez-vous du rôle des institutions de la République en cas de victoire « délétère » ?
    Pour ce qui me concerne e suis une électrice de gauche, socialiste, je pense que Mélenchon est braillard et caricatural, mais Macron qui fait mumuse avec notre pays et ses habitants me révulse. Ce n’est pas une analyse politique, mais Macron est vraiment très dangereux. Je suis psychologue clinicienne et nombre de ses façons d’agir, de « jouer » avec le pays et ses institutions, de ses « beaux discours » m’amène à penser que c’est un pervers narcissique manipulateur.
    Je n’aurais jamais pensé être si reconnaissante envers les Institutions de notre pays (conseil d’état, conseil constitutionnel, cour de cassation) quand elles ont pu le remettre à sa place et lui tenir la dragée haute) et par d’ailleurs, qu’est-ce qu’il aime les riches et qu’est-ce qu’il méprise les gens modestes, « ceux qui ne sont rien ».
    Je voterai NFP, j’entends la nécessité du barrage républicain, mais je me souhaite de ne pas avoir à voter pour le parti d’un président aussi indécent.

    • Bonjour,

      LFI fait partie du NFP, mais clairement ce n’est pas un membre du NFP comme un autre et l’épisode de la nuit de vendredi l’a confirmé. En ce qui concerne le parti d’Emmanuel Macron, nous avons pris quelques positions sur sa pratique solitaire du pouvoir. Face au RN…

  7. Macron fait fi du résultat des législatives à venir !?!
    Il se fiche aussi de celui des dernières européennes alors qu’aprèscles dernières, il y a un mois de prévu pour de nouvelles alliances, voire de nouveaux partis.
    Législatives : Macron a assuré à Zelensky que « rien ne devrait changer » pour l’Ukraine
    Alors que la majorité à l’Assemblée nationale pourrait changer à l’issue des élections législatives, cela pourrait avoir un impact sur la politique de défense de la France vis-à-vis de l’Ukraine. Interrogé par une journaliste de LCI sur ses potentielles appréhensions à ce sujet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en Suisse pour le premier sommet sur la paix en Ukraine, a indiqué « ne pas pouvoir contrôler la situation politique des autres pays » mais « j’ai parlé à Emmanuel Macron et il m’a dit que rien ne devrait changer. Donc je lui fais confiance ».
    Lien vidéo sur cet article/ direct : https://x.com/i/status/1802621751949398197 https://www.leparisien.fr/elections/legislatives/direct-legislatives-debut-officiel-de-la-campagne-eclair-du-premier-tour-ce-lundi-sous-haute-tension-17-06-2024-SMSDVLCJIFANJOMEADDWRX43XU.php?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0_lEqqjjlD4Xvi5TAHFrlmyDcPTiVpEtxUK7HjivNH3p8B3edX3t7zG5k_aem_ZmFrZWR1bW15MTZieXRlcw

  8. Un, nous sommes contre cette vision simpliste, réductrice, qui pratique l’amalgame facile, la réalité est toujours complexe et tout est dans les nuances et contre cette vision irresponsable qui reprend le « koi-kil-en-coûte » macronien, voire où il nous mène,  où la force prime les droits , justifie tous les moyens même les plus ignobles et est prête à sacrifier les valeurs de démocratie, de clarté, de transparence, de courage qui font l’honneur de la gauche. Nous ne voulons pas d’une amère victoire où les questions lâchement repoussées aujourd’hui se représenteront demain et offrent aux droites le fouet pour nous battre, nous voulons une victoire digne qui honore les valeurs de la gauche !

    Deux, nous en avons assez des injonctions, des culpabilisations des appareilles, de cette élite pseudo-pensante, sachante, de ces coachs pédagogiques, qui nous prennent pour une masse de veaux abrutis, incapables de comprendre ce qui se passe et ce qu’ils veulent, cette élite qui trop souvent, hélas, a, avant tout, l’angoisse de se retrouver comme nous, au chômage, et qui trop souvent ne lutte que pour défendre son plat de lentilles, pour sauver ses privilèges, son standing et non les intérêts du peuple. Un tiers des députés UE fort bien nantis par nos impôts trouvent le temps de cantiner à côté, voire où d’ailleurs ! Nous sommes des électeurs libres de nos choix qui tiennent ce pays debout par notre labeur quotidien et responsable et nous n’avons pas besoin d’influenceurs CSP+, de « think-tanks », de sondeurs de nos âmes, pour nous apprendre à mettre un masque ou comment glisser tous les 5 ans une enveloppe dans une urne. Nous refusons d’être aveugles, sourds, muets, passifs, déresponsabilisés de notre voix 

    Trois, nous ne votons pas pour un parti mais pour une personne, homme ou femme qui a réellement fait autre chose dans sa circonscription que de la com, de la participation macronienne (vous proposez, JE dispose et j’impose), de la représentation condescendante clientéliste et démagogique, nous voterons pour qui nous soutenait quand nous, habitants, luttions pour nos droits, contre des députés qui, tous partis confondus, allaient contre et nous imposaient leurs choix absurdes et minoritaires (En 2022, la plupart des députés ne l’ont été que par 2 inscrits sur 10, 54% abstentionnistes) ! Nous ne voterons pas pour un député incompétent et qui a d’autres valeurs que celles de notre gauche!

    Quatre, Mélenchon n’est pas LFI, heureusement, et n’est ni un totem, ni un tabou, ni un dieu (« Il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu ni César ni tribun, Producteurs sauvons-nous nous-mêmes, Décrétons le salut commun ! ». L’internationale) ! LFI c’est aussi Ruffin, Corbière, Garrido , Simonet …et les démocrates doivent exiger que tous les membres de ce parti puissent s’exprimer librement, adopte des structures démocratiques à l’image de tous les autres partis de gauche ou non, structures qui sont un garde-fou à toute dérive autocratique ! Et ceci avant le premier tour. La règle que c’est au plus fort de décider est une règle de dominant, qui divise les partis, établit entre eux un rapport de force concurrentiel, une hiérarchie, une règle en rien légitimement démocratique ! Rien n’empêche, au premier tour de choisir le représentant le plus consensuel de quelque parti qu’il vienne, majoritaire en élus ou non !

    Cinq, à balayer, commençons par notre porte. Le deuxième caillou dans notre chaussure, c’est Flamby qu’il faut complétement désolidariser du Front qui risque à cause de lui de devenir impopulaire. Hollande ne sert pas le Front, il le dessert, s’en sert de façon opportuniste pour effacer la responsabilité énorme qu’il a dans la situation présente: il est celui qui a fait entrer le loup Macron dans la bergerie socialiste, qui l’a nommé ministre des finances, des entreprises, de l’informatique, qui l’a laissé dépouiller ce parti de ses cadres, le laissant divisé, exsangue, parti dont Attal est issu et est aujourd’hui notre plus virulent adversaire, Flamby qui a cassé les lois travail par 49.3…

    N’allons pas voter les yeux fermés mais les yeux grands ouverts sur la réalité, ne repoussons pas lâchement ce qui doit être fait aujourd’hui et qui nous reviendra demain fatalement à la figure, faisons preuve de courage, de responsabilité. À long terme, ce ne sont jamais les stratégies foireuses de petit comptable qui gagnent, et ne trompent personne, mais la sincérité, la clarté, la transparence, la fermeté, la cohérence des valeurs et des convictions !

  9. Bonsoir ZORRO.
    Je rejoins votre commentaire, ce qui arrive était prévisible, nous n’avons pas cessé de le dire et de l’écrire, tout est formaté et dans le politiquement correct dans de nombreux échanges et article
    que j’ai pu lire, il n’y a jamais eu de volonté et d’engagement pour parler vrai comme vous le faîte , le résultat est là, la désillusion est totale chez de nombreux français et nous n’avons pas d’homme providentiel qui viendrait nous parler vrai ?
    Des promesses infondés, pas applicables car notre dette est trop importante, ce qui sera donné d’un côté sera repris dix fois plus de l’autre ?
    Comprendre l’histoire rend fou.

  10. Je suis totalement allergique au RN et dans ma circonscription on devrait avoir un second tour entre Renaissance et LR. Mais si j’étais contraint à un choix entre RN et NFP, je voterais blanc.

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