N’en déplaise aux ténors de la souveraineté européenne et de la « géopolitique guidant le monde », le terrain politique choisi pour les premières escarmouches de droite comme de gauche, en vue de 2024, est bien celui du climat, à l’heure où le continent européen se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale.
A l’issue d’un quinquennat bruxellois, où la présidente de Commission européenne Ursula Von der Leyen aura mené son « Green Deal » à la vitesse d’une Porche au 24h du Mans, chacun fait ses comptes dans les paddocks politiques.
A droite, ce sont les électeurs ruraux et le monde paysan qui refusent d’aller plus loin.
A gauche, c’est l’éternel dilemme entre la fin du mois et la fin du monde, à l’heure où le moindre véhicule électrique frise avec les 40 000 euros !
Pour ne pas perdre trop de ses brebis, la droite au Parlement européen a tenté avec les voix de l’extrême droite de prendre en otage le texte de la Commission européenne, visant à « « réparer » les écosystèmes dégradés d’Europe, sur terre comme en mer ». Quitte à désavouer publiquement Madame Von der Leyen, personnalité pourtant issue de ses propre rangs ! Le coup a échoué à trente voix près, mais le texte finalement adopté a perdu pas mal de plumes dans la bataille…
A gauche, un pavé – à moins que ce soit un totem – lancé dans la mare bruxelloise, celui de la création « d’un impôt européen sur la fortune, ciblant les 1 % les plus riches pour financer la transition écologique et sociale ». C’est le combat porté par Paul Magnette, accompagné notamment de la Française Aurore Lalucq. Paul Magnette et ses partenaires ont choisi de partir au combat via une « initiative citoyenne européenne ». Une manière décalée pour réconcilier l’Europe du travail avec celle du Climat. Un exercice innovant de politique hybride, mêlant élus et société civile en levée de rideau des combats politiques des prochaines européennes.
« A droite, ce sont les électeurs ruraux et le monde paysan qui refusent d’aller plus loin »
A préciser que par monde paysan on parle surtout des gros agro-industriels qui polluent et ne veulent pas baisser leurs marges … Quand il s’agit de profit, la destruction de la nature et du patrimoine passent toujours au second plan.
En refusant de mettre les moyens pour réparer nos propres dégradations, nous rompons un équilibre naturel. Dans un corps humain en bonne santé, l’équilibre est maintenu par l’apoptose de nos cellules malades. Or nous sommes à l’image de toute la Création, issus de la nature, un exemplaire d’elle en modèle réduit. Notre hubris aveugle, notre addiction à la croissance (fut-elle verte !), notre paresse intellectuelle à nous comprendre nous même et le milieu dans lequel nous vivons, duquel nous essayons désespérément de nous extraire alors que nous savons depuis longtemps que nous ne sommes que poussière, condamnent la plupart des humains à des jours et des événements très difficiles. Peu y survivront malgré les apparences et l’état relativement développé de nos connaissances et de nos moyens. Peut-être, hors tentative de « reset » (recette ?) par une guerre nucléaire, des scorpions et des araignées…
Ce n’est pas la voiture électrique à moins de 40 000 euros qui va nous sauver… Il va falloir passer à un train de vie plus modeste, du moins pour ceux qui peuvent encore le réduire.
Bravo, Rahlf et HONTE à Ursula Qui engrange des milliards via l’ industrie chimique de son époux !!!!
Bonjour.
Bien sûr, je rejoins le commentaire de Rahlf, que de médiocrité dans nos comportements, que de mensonges et de manipulations de la part de la gouvernance européenne.
La nomination de Fiona Scott Morton est l’exemple parfait de l’emprise américaine sur l’Europe, de plus il semblerait qu’une certaine Ursula Von der Leyen soit pressenti pour coiffer l’OTAN, donnant donnant, bizarre, non ?
Heureusement, manipulation trop visible, hélas, l’Europe est de moins en moins crédible ?
Pas de stratégies, pas d’explications, aucune planification pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pourquoi certains d’entre nous, directement concernés par leur activité, sont en désaccord avec les mesures à prendre, la réponse est simple, parce que rien n’est posé, expliqué correctement, pas de propositions d’alternative à la suppression de certains produits pourtant nocifs.
L’exemple type est celui de la betterave sucrière, si nous arrêtons notre production, nous allons devenir dépendant d’autres pays qui eux maintiendront les traitements actuels pour la produire, est ce logique ?
Puis, l’influence très néfastes des lobbies de l’agro alimentaire et autres, ils maintiennent leur cap pour se faire toujours plus d’argent et nous empoissonner, en remplissant au passage les poches de beaucoup de nos gouvernants actuels grâce aux paradis fiscaux et aux comptes secrets, la mafia à col blanc ?
Une des réponses au réchauffement climatique n’est ‘elle pas liée à la démographie, ne faut-il pas envisager des mesures drastiques pour diminuer le nombre d’habitants sur notre planète, pourquoi ne parle t’on pas davantage de cette réalité, notre planète ne peut plus subvenir aux besoins de cette population en constante augmentation, c’est dur de l’écrire mais c’est la réalité.
Notre modèle sociétal est obsolète, il faut le changer.