24 Octobre: débat sur le TSCG avec Marie-Noelle Lienemann

Cher(e) ami(e),

J’ai le plaisir de vous inviter à la prochaine réunion de Sauvons l’Europe.

Nous avons reçu de très nombreuses réactions à la suite de la publication de notre prise de position Au secours, les nonistes de gauche reviennent ! puis de l’article Le TSCG : un mauvais traité pour un pari gagnant. Autant de preuves que le débat européen est plus que jamais nécessaire en France !

Sauvons l’Europe a décidé de prendre ses responsabilités et ouvre le débat avec Marie-Noëlle LIENEMANN, sénatrice de Paris, ancienne députée européenne et ancienne ministre.

Nous débattons ainsi autours de cette question centrale : Le TSCG permettra-t-il de mener des politiques progressistes en Europe ?  

Mercredi 24 octobre 2012

19h-21h

Maison de l’Europe de Paris

35-37 rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris

 

Amitiés europrogressistes,

Fabien CHEVALIER

Président

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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15 Commentaires

  1. je ne pourrai malheureusement pas participer au débat du 24 octobre, étant en voyage hors d’Europe à cette date. Pour moi la question n’est pas « Le TSCG permettra-t-il de mener des politiques progressistes en Europe ? « , mais « Le TSCG interdira-t-il de mener des politiques progressistes en Europe ? « ! L’émergence de politiques progressistes dépend de la mobilisation et des initiatives. Nous ne devons pas nous laisser piéger par l’absence d’initiatives européennes de la classe politique, il existe certes des coordinations européennes, mais pas de réels partis politiques européens, pas de réelles organisations syndicales européennes, quasiment pas de combats, sociaux, fiscaux, politiques, communs. La classe politique préfère rester dans ses petits repères, ses rapports de force, nationaux. Et surtout, il est clair qu’elle nous mène au fédéralisme, mais une fois de plus sans le dire, sous prétexte que l’opinion y est opposée (dixit un dirigeant du PS), elle a donc renoncé à toute mission pédagogique!

  2. Je n’ai pas envie de discuter avec M N Liehnmann, car elle représente un obstacle avec la fédéralisation de l’Europe. Je pense qu’elle n’est pas très loin du Front de Gauche,des écologistes, voire même du Front National.

    • Assimiler Madame Marie-Noëlle Liennemann avec le Front de gauche est assez exagéré. Quant à l’assimiler au Front National, c’est stupide.

  3. Cela fait des années(et donc bien avant le déclenchement de la crise actuelle) que se pose vraiment la question centrale : l’Europe, dans toutes ses dimensions : économiques, sociales, culturelles,scientifiques etc. pourra-t-elle tout simplement continuer à exister, dans le monde tel qu’il est, sans qu’elle ait enfin le courage d’aller résolument vers un véritable fédéralisme. On en connaît bien les conditions : une fédération d’Etats, qui gardent certes leur pleine autonomie, mais qui délèguent au fédéral tout ce qui relève de notre positionnement dans le monde, et donc de notre avenir : défense, stratégies industrielles,grandes infrastructures, grandes initiatives dans les domaines scientifiques et culturelles, harmonisation ( dans le bon sens!) des politiques sociales etc.
    Ce qui suppose entre autres un Parlement élu sur listes européennes, qui contrôle effectivement un exécutif sérieux…

  4. C’est une bonne initiative. Marie-Noëlle Lienemann s’est mobilisée aux dernières élections et je l’ai entendue plusieurs fois avec grand intérêt, y compris sur l’Europe. Je ne parviens pas à comprendre sa prise de position, mais je la respecte et donc le débat est le bienvenu.
    Par ailleurs, je suis d’avis qu’il faut faire un effort pédagogique sur la question européenne. Dans les échanges de commentaires ces dernières semaines, ce sont les anathèmes et la pensée simplifiée surtout formée de formules assassines qui sont de retour. Il y en a vraiment marre. Combien de français n’ont encore qu’une idée extrêmement vague de ce qu’est l’Europe au delà de nos frontières! Ca me rappelle les blagues sur la connaissance des américains à notre propos. On ne fait pas mieux. Pour commencer arrêtons de croire que « l’Europe, c’est la France en grand » (ex mot d’ordre de campagne de l’UMP, mais largement partagé).
    Donc un gros effort de pédagogie et d’explication est nécessaire, ça devrait être la trame de la future campagne 2014. Cette association pourrait s’atteler à la tache là-dessus.

    • Ce « gros effort de pédagogie et d’explication » est en effet d’autant plus nécessaire que pour beaucoup de français (et d’européens), l’Europe est actuellement un concept lié à ceux d’austérité et de régression sociale, et ce n’est pas tout à fait sans raisons. Cet état d’esprit fait la part belle aux souverainistes, nationalistes et autres populistes de tout poil.
      Comment dans ces conditions se faire entendre et comprendre par le grand nombre ? J’avoue ma perplexité…

  5. Daniel Cohn Bendit plaide pour l’Europe fédérale. Son argument principal est en gros:
    Si tu ne veux pas être sous peu, à la merci des chinois ou russes ou indiens ou…, alors fait l’Europe Fédérale.
    Il a raison, en ne faisant rien on perd toute souveraineté alors qu’avec l’Europe Fédérale, on gagne sur tous les tableaux. On redevient souverain vis à vis de ces géants qui se moquent de la démocratie !

    Mais les Français voudraient une Europe de type grande France en oubliant que les autres participants existent. Naïveté dit moi ton nom.

    Enfin, d’autres voudraient d’abord imposer des idées de gauche à une Europe qui vote à droite ! Le réalisme veut que l’on fasse l’Europe telle qu’elle est en sachant qu’en son sein, il deviendra alors possible de militer concrètement et utilement pour des idées de gauche.

  6. Je ne pourrai malheureusement pas y participer et je le regrette.
    Même si Marie-Noëlle Lienemann peut donner l’impression d’être anti-européenne la rapprocher du Front National est très très excessif.
    Nous gagnerions d’ailleurs à mieux écouter les européens critiques (je préfère ce mot à anti-européen, car il ne peut s’appliquer qu’aux nationalistes), afin d’aller beaucoup plus vite dans la seule voie tenable, à savoir celle d’un vrai fédéralisme.
    L’intergouvernemental a montré sa lenteur et son indécision, il faut vite l’abandonner pour passer à la vitesse supérieure.

  7. Pour ceux qui ne connaissent pas
    1) CES : confédération Européenne des syndicats.
    CFDT-FO- CGT …sont adhérentes
    2) OS : organisations syndicales.

  8. Considérer que cultiver par principe les déficits publics , c’est « être de gauche » et progressiste me semble relever –au mieux– de l’inconscience, au pire de cet « infantilisme » que Lénine considérait être la maldie du gauchisme… Ce Traité met tout simplement en balance, la solidarité collective (« exigée » par la France) et la responsabiité collective (exigée par les Etats efficaces sur le plan budgétaire, économique et industriel: Allemagne, Pays-Bas, Finlande, etc)dans la gestion du budget de chaque Etat membre partie au Traité. Prétendre que ce Traité instaure la « rigueur, et a fortiori une rigueur « perpétuelle » (!), est donc un « mensonge »… Un mensonge qui ne réunit pas que les « nonistes de gauche » mais tous les extrêmes: de Le Pen et Dupont-Aignan, d’une part, à Mélanchon et alii, d’autre part… Les premiers pour des raisons dites »identitaires », les seconds parce que les règles communes adopées au niveau européen sont considérées comme des « obstacles à toute expérience idéologique sur l’économie ». Un point de sémantique par ailleurs: dans tous les pays européens, sauf la France, on ne parle jamais « d’argent public », mais « d’argent du contribuable ». Ceci signifie que l’on doit rendre compte en permanence au citoyen-contribuable de l’usage de son » argent, ce qui signifie que la puissance publique n’est pas le propriétaire de cet argent, mais son gestionnaire plus ou moins compéent. C’est aussi ça la démocratie…Et nous voilà renvoyés à la question de départ sur les déficits

  9. Ce débat avec Marie Noëlle Lienemann promet d’être intéressant. Je ne sais pas encore si je pourrai me libérer mercredi 24, mais je ferai tout mon possible pour pouvoir y participer.

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