La Transnistrie, prochaine étape de la guerre en Ukraine ?

La Transnistrie, prochaine étape de la guerre en Ukraine ?

 

La guerre en Ukraine ne manque pas d’inquiéter les pays voisins et, en premier lieu, la petite Moldavie (2,6 millions d’habitants), qui joue aujourd’hui un rôle essentiel dans l’accueil des réfugiés de l’Ukraine du Sud.

La situation de cette ancienne république soviétique, indépendante depuis 1991 et neutre depuis 1994, coincée entre une Roumanie membre de l’OTAN et une Ukraine en guerre, est d’autant plus précaire qu’elle doit composer quasiment, depuis son indépendance, avec un territoire séparatiste pro-russe situé dans sa partie orientale, la Transnistrie.

Cette dernière entité, où résident quelque 470 000 personnes, accueille environ 1 500 militaires russes, présents dans le cadre d’une mission de maintien de la paix, ainsi que d’importants stocks d’armement hérités de l’URSS.

Carte de la Transnistrie, en rouge.
Serhio/Wikimedia, CC BY-NC

Si les affrontements entre Transnistriens et Moldaves n’ont pas repris depuis juillet 1992, et si les deux parties cohabitent d’une façon relativement sereine, entretenant notamment des échanges commerciaux assez fournis, la situation en Ukraine, et d’éventuels appétits russes pour la Transnistrie pourraient à brève échéance venir fragiliser cet équilibre.

Du conflit de 1992 à aujourd’hui

Sans entrer dans une chronologie trop détaillée, rappelons brièvement que, au lendemain de la Première Guerre mondiale, la Bessarabie, dont le territoire correspond peu ou prou à l’actuelle Moldavie (moins la Transnistrie), et qui appartenait depuis un siècle à l’empire des tsars, est intégrée à la Roumanie. Le territoire de la Transnistrie actuelle, lui, demeure alors aux mains de l’URSS. En 1924, celle-ci y instaure une entité administrative nommée République autonome soviétique socialiste moldave (RASSM), qui est incorporée à la République socialiste sovétique d’Ukraine.

En 1940, l’URSS occupe et annexe la Bessarabie, qu’elle s’empresse de fusionner avec la RASSM pour créer une « République socialiste soviétique de Moldavie ».

La RSS de Moldavie subsistera pendant cinquante ans au sein de l’URSS, en tant qu’égale des quatorze autres Républiques (Russie, Ukraine, Biélorussie, les trois républiques baltes, les trois républiques du Caucase et les cinq républiques d’Asie centrale) et deviendra donc indépendante en 1991, quand l’URSS s’effondre.

À ce moment-là, l’union de la Transnistrie et de la Bessarabie est déjà fissurée. Depuis quelques années, sentant l’URSS vaciller, la Bessarabie envisage très sérieusement un rattachement à la Roumanie. La Transnistrie, aux liens étroits avec Moscou, décide de faire sécession dès 1990, mais le centre soviétique rejette cette option. C’est donc ensemble, en tant qu’État de Moldavie, que la Bessarabie et la Transnistrie accèdent en 1991 à l’indépendance. La Transnistrie proclame aussitôt son indépendance vis-à-vis de la Moldavie, ce qui entraîne un conflit violent peu après. De mars 1992 jusqu’au cessez-le-feu du 21 juillet 1992, la 14e Armée russe, venue soutenir les séparatistes transnistriens, et les forces moldaves se livrent à des affrontements violents, qui font plus de 2 000 morts.

Depuis, le conflit n’a pas connu de nouveaux épisodes et est dit « gelé », expression pouvant d’ailleurs être avantageusement remplacé par l’épithète « non-résolu », la Transnistrie étant de facto indépendante, mais reconnue par aucun État, pas même la Russie, qui la soutient pourtant largement. C’est pour trouver une solution diplomatique et politique à ce statu quo que la Moldavie a adopté le statut de pays neutre lors de l’adoption de sa Constitution en 1994.

Au cours des 28 dernières années, les différentes tendances politiques du pays qui se sont succédé au pouvoir, qu’elles aient été classées pro-russes (comme Igor Dodon, président de 2016 à 2020) ou pro-européennes, comme l’actuelle présidente Maïa Sandu, ont toutes souhaité conserver ce statut. Il implique la non-adhésion de la Moldavie à une alliance militaire comme l’OTAN, mais exige aussi le départ de Transnistrie des troupes russes présentes depuis 1992. Ce départ est régulièrement réclamé par les autorités moldaves dans les enceintes internationales. Récemment encore, Maïa Sandu a rappelé cette exigence, recevant une fin de non-recevoir de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Moldavie : Transnistrie, le bastion russe | Arte, 16 mars 2022.

Depuis la fin des hostilités en 1992, un format de négociation a pris place, incluant la Russie, l’Ukraine, l’OSCE, ainsi que la Moldavie et la Transnistrie, afin de trouver la voie d’un règlement politique passant par une forme d’autonomie de la Transnistrie au sein d’une Moldavie réintégrée.

Hélas, la Russie, si elle n’a jamais reconnu l’indépendance de la Transnistrie, n’a pas non plus aidé de manière déterminante à régler le conflit. Elle avait proposé en 2003 sa propre solution par le biais du mémorandum Kozak (du nom du négociateur russe Dmitri Kozak, né en Ukraine et aujourd’hui chef adjoint de l’administration présidentielle russe en charge des relations avec l’Ukraine), mais cette tentative n’a pas été couronnée de succès. Si les discussions ont continué depuis lors, il n’y a plus eu de rencontre de haut niveau depuis l’automne 2019.

Il n’en reste pas moins que – en tout cas jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier – ce conflit apparaissait probablement comme celui qui avait le plus de chances d’être réglé de tous les conflits gelés post-soviétiques. Après trois décennies sans affrontement, un modus vivendi s’est dégagé entre les deux parties, les tensions étant limitées et exprimées en termes interpersonnels, tandis que le pragmatisme économique poussait à entretenir des relations relativement étroites. Ainsi, le club de football du Sheriff Tiraspol (Tiraspol est la « capitale » de la Transnistrie), qui s’est illustré lors de sa participation cette année à la Ligue des Champions, joue dans le championnat moldave. Preuve qu’un espace de coexistence entre Moldaves et Transnistriens est possible, au moins sur les terrains de sport !

Comment la guerre en Ukraine rebat les cartes

En premier lieu, la Moldavie se rapproche-t-elle d’un conflit ouvert avec la Russie ? Pour l’heure, les autorités de Chisinau sont surtout concentrées sur l’accueil des réfugiés ukrainiens et sur la question énergétique, considérant que l’extension de la guerre à leur territoire est peu probable. Plusieurs observateurs, comme le Roumain Mircea Geoana, secrétaire général adjoint de l’OTAN, ou l’ambassadeur américain en Moldavie, Kent Logsdon, partagent cet avis. Il est vrai que la Moldavie revêt moins d’importance pour Moscou que l’Ukraine.

Sur un plan militaire, l’évolution de la région dépend directement du sort réservé au port d’Odessa, ville du sud de l’Ukraine située à quelque 60 kilomètres seulement de la Moldavie. En effet, si Marioupol permet de boucler la mer d’Azov, le port d’Odessa permet à la Russie de contrôler l’ensemble du littoral ukrainien, coupant le territoire ukrainien d’un accès à la mer. Dans ce cas, on peut estimer que le nombre de réfugiés grandirait encore en Moldavie, alors qu’elle a déjà vu passer 360 000 personnes depuis le début de la guerre.

Cet objectif de contrôle du littoral explique certainement l’ampleur des attaques contre Mykolaev, ville âprement disputée entre Russes et Ukrainiens. Ce n’est qu’après les éventuelles chutes de Mykolaev et d’Odessa que la Russie peut s’offrir un couloir vers la Transnistrie ; il n’est pas sûr, parallèlement, que la Transnistrie puisse jouer un rôle déterminant dans l’offensive russe dans la région, au vu du faible nombre d’hommes disponible.

La guerre en Ukraine a également incité plusieurs pays à s’orienter vers l’Union européenne. Ainsi, comme l’Ukraine avant elle, et en même temps que la Géorgie, la Moldavie a demandé son adhésion à l’Union européenne. Si la « voie accélérée » réclamée par ces trois pays n’existe pas dans les faits, ces demandes ont au moins eu pour mérite d’attirer l’attention des capitales européennes sur le sort de ces pays, ainsi que sur leur demande d’adhésion.

Si la Géorgie et la Moldavie ont pris position pour le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine, ces deux pays n’ont en revanche pas repris à leur compte la politique de sanctions prises par l’UE. Le ministre moldave des Affaires étrangères, Nicu Popescu, a en effet concédé qu’il serait difficile d’adopter les sanctions sans subir de représailles insurmontables. Il faut noter qu’en 2014, la Moldavie ne soutenait pas davantage les sanctions imposées à la Russie après l’annexion de la Crimée.

Tensions encore ravivées par une résolution du Conseil de l’Europe

Enfin, sur le plan diplomatique, le départ de la Russie du Conseil de l’Europe a eu une incidence directe pour la Moldavie. En effet, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a voté une résolution dans laquelle la Transnistrie a été qualifiée de zone d’occupation russe.

Cette interprétation a naturellement suscité des contestations à Tiraspol. Les autorités transnistriennes ont qualifié le document de « détaché de la réalité » et « extrêmement dangereux », ainsi qu’à Moscou où l’on considère que cette résolution ne tient pas compte des réalités du terrain. Le ministre moldave des Affaires étrangères Nicu Popescu, s’est contenté de rappeler que cette résolution reflétait « l’opinion politique des parlementaires des pays membres du Conseil de l’Europe ». Dans le même temps, Popescu a souligné que Chisinau continuerait à chercher des solutions pour la réintégration du pays et insisterait sur le retrait des troupes russes du territoire de la Moldavie.

En conclusion, si les inquiétudes sur une reprise du conflit sont au plus haut depuis trois décennies, la Moldavie s’appuie en ce moment sur son statut d’État neutre pour éviter d’être à son tour enrôlée dans la guerre. Mais la prudence des autorités de Chisinau ne pèsera sans doute pas lourd si Vladimir Poutine parvient à s’emparer d’Odessa et de décider que la Transnistrie sera la prochaine étape de sa guerre…

[author title= »Florent Parmentier » image= »https://www.sauvonsleurope.eu/wp-content/uploads/2022/03/Florent-Parmentier.jpg »]Secrétaire général du CEVIPOF, Dr. Florent Parmentier est enseignant à Sciences Po et chercheur-associé au Centre HEC Paris de Géopolitique. Ses intérêts de recherche incluent l’étude de la « grande Europe », des effets géostratégiques des innovations de rupture ainsi que les politiques d’influence et de sécurité. Intervenant régulièrement dans la presse, il a co-fondé le blog https://eurasiaprospective.net/[/author]

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Grand merci à eux ! Lire l’article original.
The Conversation

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25 Commentaires

  1. Franchement ça devient un peu n’importe quoi les russes ont déjà assez à faire avec l’Ukraine s’amuser faire peur devient lassant et décrédibilise largement ceux qui jouent aux cassandres (à force de crier au loup).

    • Cassandre disait la vérité…
      Et puis nous pourrions envoyer la Smala Le pen, le RN ou Zemmour négocier avec Putain… Vu la tune qu’ils doivent aux Russes, la France n’est plus à cela prêt… Sans jeu de mot… Et puis Putin aime quand on écarte les jambes devant lui et connaissant les capacités de gymnaste à Marine et de ses potes dans l’armée Française, cela le calmera peut-être. Il pourra cesser de découper nos chevaux, d’attaquer chaque ordinateur de la planète et surtout foutre la paix aux Ukrainiens plutôt que de penser à ruiner la Terre…

  2. Excellent article, clair et bien documenté, il aurait été intéressant d’ajouter un paragraphe sur les Gagaouzes.
    Maurice Guyader

  3. J’ai des amis en Moldavie. Je ne vois franchement pas l’occupation de ce micro-état par les Russes comme improbable. La guerre que mène Poutine est avant tout contre l’occident. Comme l’Ukraine, le gouvernement actuel de Moldavie est (très) pro-européen. Pourquoi Poutine se priverait-il de cette cerise sur son gâchis ?

  4. Il semble assez clair que la Trasnistrie, vu sa position géographique, joue un rôle dans la stratégie de « reconquête  » imperialiste de Poutine. Biélorussie, Crimée , Donbass, Transnistrie….et peut-être Ukraine, tout cela semble hélas cohérent, et se réalisera si « les Occidentaux » se contentent de sanctions économiques.

  5. Bonjour.

    Des conflits à venir déclenché par PUTIN sont probables, il veut réécrire l’histoire, il est dans la lignée de hitler et de staline ( j’écris leur nom en minuscule car ils n’évoquent que du mépris pour moi), j’espère que sa folie destructrice se retournera contre lui ?

    Au niveau européen, c’est du cinéma, c’est la débâcle alors qu’on nous parle d’unité, ou est ‘elle ?

    La POLOGNE, l’ALLEMAGNE et d’autres se mettent sous le parapluie américain et achètent leurs matériels au détriment de l’industrie et de la défense européenne, que se passera t’il quand un nouveau TRUMP arrivera au pouvoir et nous laissera seul face à un fou ?

    On nous dit que ce conflit est un accélérateur de la construction de la défense européenne, laquelle ?

    Dépendante des USA qui peuvent nous lâcher à tout moment ?

    Va t’on continuer à reproduire inlassablement les mêmes erreurs ?

    Va t’on continuer à être la risée des autres puissances mondiales ?

  6. quand les fanatiques de l’unions européenne comprendront ils que le fait de vouloir faire rassembler de force des peuples qui ne l’ont pas demandé et qui ne le veulent pas ne peut que amener à des guerres ?
    piqure de rappel : les français ont vôté NON. au projet de constitution européenne en 2005 et Sarkozy. qui fait partie de cette mafia nous l’a imposé …

      • Comme il ressort de l’ensemble de vos commentaires disséminés en réponse à plusieurs chroniques publiées par Sauvons l’Europe que vous pourriez avoir un sérieux problème de crédibilité, permettez-moi d’attirer votre attention sur un nouveau simplisme de votre part.

        Des analyses approfondies des causes du « non » de 2005 ont montré que le « message » n’était pas unique: à savoir que, comme un train peut en cacher un autre, il a aussi manifesté un mécontentement plus général vis-à-vis du gouvernement français de l’époque (cela vaut également pour les Néerlandais)… une défiance que la maladresse consistant à soumettre à referendum un texte de centaines d’articles que, bien évidemment, le citoyen de base n’a pas eu la patience (et on peut le comprendre !) de lire n’a fait qu’attiser .Au demeurant, vous semblez négliger le fait que la constitution française toujours en vigueur précise que, si la souveraineté s’exprime par le referendum, elle trouve aussi un mode d’expression à travers les représentants du peuple.

        Pour être tout à fait clair, il me paraît en effet hypocrite de solliciter le suffrage populaire sur des textes complexes, alors que la véritable vocation d’un referendum doit être de poser des questions simples du genre: « voulez-vous l’indépendance de l’Algérie ?  » ou « êtes-vous partisan de l’élection du président de la République au suffrage universel ?  » – et ce sont des exemples vécus. Permettez- moi d’ajouter qu’en l’occurrence le projet de « constitution » (terme sans doute impropre, voire, à la limite, provocateur) européenne avait en outre été préparé par une assemblée groupant tant des élus des peuples que, ce qui est loin d’être négligeable, des représentants de leur société civile. Quant au traité de Lisbonne, qui a repris de nombreux éléments du texte de 2005 (sans en être néanmoins un pur et simple copié-collé), sa ratification a, elle aussi, suivi un parcours démocratique.

        Merci, donc, au vu de toutes ces considérations, de bien vouloir réfléchir avant de jeter nerveusement le bébé avec l’eau du bain. Le sens de la nuance est une qualité pour privilégier le « vivre en commun ».

        • alors là vous me semblez un peu de mauvaise foi .
          perso j’ai lu en entier ce texte 2 fois. et fait des tas d’annotations. c’est pas bien de prendre les français pour des cons.
          et le résultat du référendum qui exprimait la volonté des français a bien été violé il n’y a aucune nuance à avoir là dessus.je suis formel !

          • Référendum, représentativité et proportionnelle… Autant d’outils censés exprimer l’opinion du peuple et qui peuvent mener une nation vers sa ruine.
            Hitler était autant représentatif, que s’il s’était fallu d’un référendum proportionnel pour le réélire, des milliers de bras se seraient encore levés…
            Mr Vernier a bien raison de préciser qu’une arme atomique constitutionnelle ne doit pas être mise entre toutes les mains.
            Consulter le peuple c’est une chose, lui donner le pouvoir de décision… oui… mais pas trop vite… Il y a déjà eu des mauvaises surprises dans le passé. Ceux qui ont eu la chance de survivre aux camps pourront vous en parler Jean Neymard.
            Vous devriez aussi vous interesser au foot, autant tactiquement que techniquement vos propos seraient plus pertinents.

    • Qui veut « rassembler de force » qui?..Il faudrait tout de même essayer de prouver ce que vous prétendez, avec des exemples, des faits..Et quel rapport avec le traité européen ?

  7. MP vous êtes bien naïf ,vous devriez vous intéresser à la vraie histoire, pas celle des vainqueurs .ne croyez pas tout ce qu’on vous a dit sans faire des recherches personnelles et de recoupements .
    intéressez vous aussi à la manipulation des peuples ,observez ce qui se passe et lisez , lisez tout y compris la fabrique du mensonge sans à priori et triez en faisant marchez votre logique et votre bon sens( si vous en avez un ).
    vous verrez que tout n’est pas noir ou blanc et que les crapules ne sont pas toujours celles qu’on veut bien vous faire croire .
    je préfère un référendum représentant des millions de personnes; que la
    volonté d’un seul homme surtout si c’est un psychopathe pervers narcissique sociopathe ; en mettant plus de chances de mon côté.

      • pour Podevin:
        voici un fait concret , un des derniers en date qui concerne directement l’UE.
        qui veut rassembler de force ? on est en plein dedans :
        en 2005 les Français dont moi ont voté avec une majorité confortable NON au projet de constitution européenne .
        c’est à ce moment d’ailleurs que j’ai découvert qu’il y avait déjà eu plusieurs traités. , (Rome etc) et que j’ai commencé à faire mes propres recherches sur l’histoire de cette construction européenne :
        Sarkozy ( mafieux khazar) à violé le vôte des Français en faisant passer quand même ce projet
        par une assemblé national corrompue et non représentative de la population ( mode de scrutin…)soit
        environ 600 députés /50000000 inscrits = 0,0012% de la population !
        ensuite on peut trouver une multitude d’autres faits. citons par exemple un des premiers : jean Monnet ( un traître a la solde de la mafia au usa et qui voulait éliminer physiquement DEGAULLE) disait  » il faut construire l’Europe en appliquant la politique des petits pas pour que les peuples ne s’en aperçoivent pas  » dixit …
        quand au rideau de fumée qu’est ce qui peut vous faire dire ça ? je pensais avoir été clair.
        précisez ,j’essaierai de vous expliquer .
        l’UE d’aujourdhui ressemble de plus en plus à l’URSS de Lenine .on a vu son histoire jusqu’à Gorbatchef qui était un grand homme mais trop naïf .

        tout ceci est Factuel…donc vérifiable.

    • Vous n’avez pas forcement tort jean Nemar… mais pas forcément raison…
      Et si le réferendum dont vous parlez menait à l’élection d’un psychopathe pervers narcissique sociopathe…
      Rien n’est simple…Les outils qui nous protègent peuvent aussi nous détruire…
      Après tout qui peut prétendre détenir la vérité ?
      Peut-être le réferendum de 2005 aurait t’il du être simplement consultatif ?
      Que serait la France sans l’Europe aujourd’hui ?
      il est possible de se poser tant de questions…
      Si les politiques ont fait le choix du déni de ce référendum, pourquoi ?
      N’est ce qu’une question de défiance, une question de danger ?
      Pensez vous réellement que l’Europe ne soit qu’une fabrique de mensonges ?
      Pour autant vous êtes en droit de douter ou de poser ces questions

      • MP
        -voir la réponse à Podevin:2 avril 2022 à 11 h 54 min
        -un psychopathe pervers narcissique sociopathe est déjà actuellement au pouvoir en France ( je ne m’étendrai pas là dessus il suffit d’observer l’énergumène de comparer ses agissements attitudes déclarations etc avec les définitions des qualificatifs et d’avoir du bon sens pour s’en convaincre…)
        il a en plus été diagnotiqué comme tel par un médecin italien spécialisé)
        -« Si les politiques ont fait le choix du déni de ce référendum..pourquoi ? » avez vous enquêté et trouvé une réponse acceptable ? si oui ça m’intéresse .
        moi je n’ai même pas d’hypothèse à part celle de prendre les Francais pour des cons ou celle d’une dictature qui se met en place .
        -oui je pense vraiment ;avec mon analyse de plusieurs année et on le voit encore plus aujourd’hui ;que cette UE que vous appelez Europe est une fabrique de mensonges.
        (une citation amusante illustrant un fait particulier d’actualité:
        l’OTAN joue au poker menteur et la Russie aux échecs)
        hors de l’Europe la France serait énormément plus forte même en luttant contre ceux qui veulent la détruire à tout prix on a vu l’exemple de l’Angleterre qui a eu bien du mal à s’extirper de cette maffia.

        • voici votre représentation du Monde, celui dans lequel vous vivez.
          Cela me fait penser au livre de Cornélius Castoriadis, l’institution imaginaire de la sociéte.
          Tout société en construction est imparfaite et cherche à se construire.
          Que le modèle soit Capitaliste ou Communiste, il devrait en finalité aspirer au bonheur de ses citoyens…
          Et pourtant… Le profit ou le pouvoir l’emportent..
          Les Communistes reprocheront aux Capitalistes cette volonté de profit et de spéculation… pourtant les oligarques russes font de même.
          J’ai tendance à penser que le profit et l’orgueil sont nos pires ennemis…
          Blaise Cendrars le disait bien, l’or nous ruinera tous, et qu’importe votre pensée, votre courant idéologique, votre affinité élective…
          En lisant la condition humaine de Malraux j’ai compris que seule la violence l’emportait…
          De gauche, de droite ou de rien, vous finissez toujours avec une balle dans la nuque, au goulag, cramé au napalm, dans un camp de concentration, envoyé au front Etc Etc Etc…
          Au final l’humanité seule perd.
          Votre représentation d’une Europe imparfaite en construction vous appartient.
          Comme toute institution elle restera imaginaire, imparfaite, construite dans la violence .
          Vous pourrez lui faire tous les reproches… Et après ?
          vous ferez comme tout le Monde a fait… Vous détruirez tout pour reconstruire votre société imaginaire…

          • prenez 1mn pour visionner un des résultats de l’UE …
            le clivage capitalisme communisme est une notion qui ne m’intéresse pas (manipulations)…
            pour les oligarques russes, mais bonsoir !, ouvrez le yeux regardez qui sont ces oligarques qui mangent à tous les râteliers et se comportant comme des coucous ( l’oiseau qui niche dans les nids des autres …)
            sur le fond je ne peux qu’être d’accord avec vous :
            construire un monde merveilleux ou tout le monde il est bon et tout le monde il est gentil .
            j’ai moi même cru en l’idéologie communiste jusqu’à 17 ans pour m’apercevoir que les fondateurs étaient des manipulateurs ( voir Marx, lenine etc) que c’était une secte dangereuse…des voleurs de révolution etc
            qu’entendez vous par société imaginaire ?
            pour moi la constitution de 1789 était notre véritable protection ;modifiée par DEGAULLE après la guerre ;elle était encore acceptable pour protéger les citoyens.
            aujourd’hui au sens juridique nous n’avons plus de constitution mais c’est un autre (long) débat .

  8. pour revenir à nos moutons ,il aussi intéressant de voir comme décrit dans la présentation de cet article que la Russie fait du maintient de l’ordre en Transnistrie
    je pense que la Russie est aussi entrée en Ukraine pour faire du maintient de l’ordre; l’O.N.U. ne s’en occupant pas depuis 8 ans que l’Ukraine bombarde le Donbas ; et toujours pas un casque bleu ne serai ce que pour aider les russes à faire un couloir humanitaire pour les civils et encore moins de casques bleus au côté des russes pour combattre les nazis ..

    • On voit en effet très bien comment la Russie « fait du maintien de l’ordre » en Ukraine et combat les néo-nazis-qui-n’arrêtaient-pas-de bombarder-le-Donbass. Si c’est pour nous répéter le discours du Kremlin, merci, on connaît, et on se passera fort bien de vos commentaires de troll.

      • je ne fais que reprendre ce qui est écrit dans cet article et le transpose à l’Ukraine
        que pensez vous de l’attitude de l’ONU ? qui aurait du combattre avec Poutine
        je suis étonné que vous souteniez des nazis. ….

  9. en plein dans le sujet : les dirigeants d’Ukraine envisageraient d’envahir la Transnistrie pour s’emparer d’un énorme dépôt de munitions ce qui provoquerait immanquablement une intervention violente de la Russie
    source stratpol bulletin n=° 80

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