Cela commence à devenir une habitude : comme en 2010, 2014 et 2018, le Fidesz de Viktor Orban aura donc impitoyablement écrasé l’opposition en remportant une victoire éclatante lors des législatives de 2022. Fort logiquement, dans un pays membre de l’Union Européenne, une telle longévité devrait conduire à une analyse strictement politique et électorale du phénomène car il ne saurait être question de remettre en cause la régularité même du scrutin. Après tout, nous ne sommes ni chez Poutine ni chez Erdogan mais au cœur même de l’Europe des 27, dans un pays membre depuis 18 ans de cette Union que nous chérissons tous ici, cet ensemble de peuples frères partageant un certain nombre de valeurs communes dans lesquelles le respect de l’Etat de droit et de la démocratie est tout à fait central. Et pourtant, force est de constater que le doute existe. Et il est insupportable.
Le Fidesz aura donc vaincu la liste de l’opposition unie avec un écart dont l’ampleur a surpris tous les analystes : 18 points. La moyenne des sondages tablait sur une différence d’environ 5 points et aucun sondage pris isolément ne laissait pressentir un écart supérieur à 10 points. Certes, il arrive parfois que les sondeurs se trompent mais une erreur d’une telle ampleur est rarissime, pour ne pas dire inédite. Un certain nombre de faits troublants ont été relevé tels que des pannes d’électricité dans certains bureaux de vote ou encore des disparitions de bulletins concernant les Hongrois de l’étranger qui ont, comme par hasard, annoncé des scores staliniens en faveur du Fidesz. Il ne s’agit évidemment à ce stade que de soupçons. L’opposition a reconnu sa défaite mais a évoqué ces suspicions de fraudes, en plus d’un système médiatique totalement inéquitable et d’un affichage électoral disproportionné puisque le Fidesz aurait bénéficié de 13 fois plus de matériel de propagande par rapport à l’opposition. Quoiqu’il en soit, des observateurs de l’OSCE étaient présents ce dimanche et il sera intéressant de lire leur rapport dans les moindres détails.
Si l’on s’en tient strictement aux chiffres, le Fidesz aura donc obtenu 4.5 % de plus qu’en 2018, ce qui se traduit par 2 sièges supplémentaires et évidemment une super majorité des 2/3 encore renforcée. Autant dire que le parti de Viktor Orban a de nouveau les mains libres pour modifier la Constitution et que le Premier Ministre sera tout puissant au cours de cette législature. Ce Parlement sera même encore plus radical que le précédent puisque le petit parti MHM, scission du Jobbik ayant pour objectif de renouer avec la ligne fasciste du mouvement originel, obtient 6% et parvient à faire élire 7 députés.
De son coté, l’opposition unie aura totalement échoué dans son objectif de déloger Viktor Orban. Pire encore, elle se retrouve dans une position encore plus précaire puisque l’ensemble comptera 9 députés de moins que le total obtenu en 2018 par les partis qui la composent. De manière naturelle, cet ensemble hétéroclite que seule la perspective de défaire Orban unissait devrait de toute façon complètement exploser dans les semaines qui viennent. Le règlement de compte a d’ailleurs déjà commencé avec des accusations réciproques de part et d’autre visant à mettre la responsabilité de l’échec sur le compte des autres partis. Les plus vindicatifs se trouvent être les leaders de Jobbik et on peut estimer que, compte tenu de la poussée du MHM, il ne faudra sans doute pas longtemps avant que ces derniers n’abandonnent leur positionnement recentré pour une ligne à nouveau plus radicale.
Le candidat au poste de Premier Ministre Peter Marki Zay concentre une partie importante des critiques. Au final, le choix d’un candidat de centre droit pour essayer d’attirer les déçus du Fidesz ne se sera pas avéré payant puisque ne dissuadant pas la propagande médiatique et les chiens de garde de Viktor Orban de l’accuser d’être un crypto communiste ou un libéral à la solde de l’Occident. L’analyse de la carte électorale montre que l’essentiel de la mobilisation en faveur de la liste d’opposition vient de la gauche : en effet, celle ci remporte la quasi totalité des circonscriptions de Budapest mais fait chou blanc dans le reste du pays et la division gauche/droite se recoupe un peu comme ailleurs – mais sans doute de façon encore bien plus marquée qu’ailleurs – dans une fracture urbaine/rurale.
La vraie question est maintenant de savoir ce que Viktor Orban va faire de sa victoire et si il compte se lancer dans une escalade autoritaire encore plus marquée. Son premier discours de victoire est à cet égard très inquiétant puisqu’il s’en est pris à Bruxelles, à Soros (son obsession) mais également à Zelensky. Ce qui, mine de rien, risque de faire voler en éclats le fameux axe de Visegrad si l’on considère le fait que les autres pays d’Europe Centrale sont unis dans leur soutien à l’Ukraine avec au premier rang les Polonais. La conjonction d’intérêts entre Varsovie et Budapest pourrait ne pas y survivre. Viktor Orban se rapprocherait alors sans doute de Aleksandar Vucic, le Président de Serbie lui aussi réélu de façon triomphale ce dimanche et dans des conditions de régularité tout aussi douteuses sinon encore davantage.
A noter enfin que le référendum proposé par Orban et visant à établir une législation discriminatoire vis à vis des homosexuels sur le modèle de la loi russe a été fort heureusement perdu… faute de quorum. Il est malheureusement probable que le Fidesz fera adopter une loi similaire par la voie parlementaire puisqu’ils disposent de la majorité constitutionnelle. Mais en cette période incroyablement difficile, tout ce qui permet de ralentir la marche de Orban vers la « démocrature » est toujours bon à prendre….
et en france ? ça n’a choqué personne ? que des députés où des maires comme Balkans où un maire de istres du la m^me sauce et dont j’ai oublié le nom soient au pouvoir pendant des dizaines d’années
ça n’a chou » personne que nor-tre actuel président ait été élu par les médias …
Pour information, le maire d’Istres est un certain François Bernardini, connu, en effet, pour quelques démêlés avec la Justice.
Cette notoriété caractérise également un couple célèbre répondant au nom de Balkany (et non pas Balkans, comme vous l’écrivez,.. ou alors c’est un jeu de mot qui ne manque pas d’intérêt au vu des troubles qui affectent la région en question).
Etant lié par des attaches familiales à Levallois-Perret, où a longtemps sévi le couple en question, j’abonderai volontiers dans votre sens au sujet de sa longévité locale. Nous avions là, en effet, un exemple éloquent de politiciens qui ont très bien assimilé les ressorts du système mafieux. Non pas – Dieu merci ! – celui de la mafia sanguinaire, mais celui de la « secte » financière: à savoir arroser abondamment et à relativement peu de frais (mais le contribuable y participait au moins indirectement) les gens modestes – notamment les personnes âgées – pour s’assurer de leur gratitude au moment de glisser un bulletin dans l’urne, ce qui permet de profiter d’une certaine durée… pour magouiller plus aisément dans des opérations « juteuses » de grande ampleur.
Sommes-nous pour une fois sur la même longueur d’onde ?
exact ;en effet je confirme ;mais je voulais dire aussi par là que on devrait s’occuper un peu plus de ce qui se passe chez nous au lieu de titiller Orban car la corruption y est partout et même au plus sommet de l’état.
par exemple comment se fait t il que personne ne parle de l’affaire KHOLER et msc celui qui dirige réellement la france avec attali?
N’y a-t-il pas dans la législation d’un pays européen une limite dans le nombre de mandats… cela ne devrait-il pas être une condition pour appartenir à l’UE?
Les pays de l’est de l’union qui demandent leur intégration devraient recevoir un manuel de bonne démocratie et les infractions commises aux règles être soumises à des enquêtes faites par le Parlement à Strasbourg ou la Commisdion européenne à Bruxelles.
Si en Hongrie il y a eu tricherie, il y a aussi manque de cohérence dans leurs institutions.partout les mandats devraientcetre limités.
Chère Danielle, cela ne répond sans doute qu’indirectement à vos préoccupations légitimes suscitées par la situation dans le pays de mes ancêtres (la diaspora hongroise étant caractérisée par une certaine attirance pour le vaste monde, ma famille n’y a pas échappé).
Mais je profite de votre commentaire pour souligner qu’à défaut de limitation uniforme, au niveau européen, du nombre de mandats des plus hauts dirigeants de nos Etats membres – souverains en la matière quant à leurs règles constitutionnelles nationales – la Hongrie reste dans le collimateur des institutions européennes en matière de respect de l’Etat de droit, de libertés fondamentales et de démocratie.
Ainsi, il y a quelques jours, la présidente de la Commission a annoncé le lancement d’une procédure au titre d’un règlement de 2020 permettant( de suspendre le versement de fonds européens à un Etat membre suspecté de violer de telles valeurs. Dans l’immédiat, cette initiative devrait se traduire par l’envoi d’une notification de procédure aux autorités hongroises. A plus long terme, en cas de réponse jugée insatisfaisante, elle pourrait être suivie d’une suspension effective de tels versements.
On ajoutera que ce type de réaction de la part de l’UE ne fait pas double emploi avec une autre procédure, prévue à l’article 7 du traité sur l’Union européenne (Lisbonne), qui – je vous épargne certains détail fastidieux – peut conduire à la suspension de certains droits, dont le droit de vote au sein du Conseil réunissant les ministres des Etats membres.
En outre, les contentieux ainsi engagés peuvent conduire à un recours devant la Cour de justice de l’UE, qui dispose du pouvoir d’infliger des sanctions pécuniaires en attendant que le pays incriminé retrouve le droit chemin. Ce type de sanction a déjà été appliqué dans un passé récent.
Dernière considération: si le récent succès de Victor Orban ne peut être mis en doute, il n’en demeure pas moins que qu’il résulte entre autres d’une inégalité de traitement médiatique au détriment de l’opposition et de la large diffusion de fausses informations de la part du pouvoir en place.
Reste à savoir comment évolueront prochainement les relations de l’UE avec la Hongrie. Ainsi, la présidence française du Conseil de l’UE a prévu une audition de ce pays le mois prochain. Affaire à suivre…
Mme Merckel a bien dirigé l’Allemagne pendant 20 ans sans susciter de reproches de la part des autres pays de l’Europe ,mais c’est là un moindre mal.
Ce qui est beaucoup plus inquiétant c’est ce qui se profile pour la France .
Un scénario à la hongroise est tout à fait possible avec l’accession au pouvoir de l’extrême droite.
90 pour cent des médias dans les mains de neuf milliardaires qui manipulent l’opinion en fonction de leurs intérêts .Il suffit de penser à l’ultra réactionnaire confiscateur bondieusard bolloré qui a accouché de ce gniafron
(Z pour être précis) .Souvenons nous de la suppression des « Guignols de l’info » qui pour anecdotique qu’elle soit n’en est pas moins révélatrice.
Ce qui m’a le plus inquiété c’est la promesse de privatiser le service des médias publics faite par Zemour et LePen ,même Macron parle de supprimer la redevance Tele.
Il est bien loin le temps ou Marchais parlait de la « radio d’état a la solde du pouvoir » . Il semblerai que ce soit encore un des rares lieux ou une certaine liberté de ton soit possible .Les médias privés étant exclusivement obnubilés par les rentées financières de la publicité et sont prêts a nous vendre les pires ignominies à partir du moment ou cela fait du « buzz ».
Si comme on peut le craindre le scenario catastrophe se produit dans 15 jours ,le peu de liberté qui nous reste sera mis sous le boisseau et la clique mafieuse au pouvoir ,essentiellement intéressée par la clef du tiroir caisse et de faire profiter ses obligés et copains, mettra tout en œuvre pour étouffer toute velléité démocratique si toutefois ce mot a encore un sens de nos jours.
Comment peut-on laisser au sein de l’union européenne, un monsieur qui ressemble de plus en plus à Poutine et qu’attendent l’union n de les sortir, méfiance vu que Poutine fait de l’ingérence dans les élections, l’opposition est totalement bâillonnée et les médias comme en Russie sont à la solde du pouvoir, ou était l’opposition dans les médias pendant 4 ans, nulle part, les jeunes vont partir, il a réussit à divisé jusqu’au sein des familles,, c’est comme en France ceux qui se présentent et sont des valets de poutine été se cachent même plus, eux aussi non plus leurs places au sein des instances européennes et assemblée nationale et sénat, régions etc, depuis combien d’année est-il à la solde de poutine comme en France, 2011, et 2015, pour mr Zemmour. Pour ces autocrate interdiction d’être dans l’union européenne quand les droits lgbt sont bafoués parce qu’ils ont peur, aucune excuse.
Puisque Victor Orban a les coudées franches pour poursuivre la déconstruction des institutions démocratiques hongroises pour se maintenir au pouvoir jusqu’à sa mort (Cf Poutine), au lieu des lamentations de circonstance, je souhaiterais que SLE se penche sur deux questions :
1. Quelle est la ligne rouge que l’U.E. devrait fixer pour exclure la Hongrie de l’Europe démocratique ?
2. Quelles sont les causes endogènes et exogènes à la Hongrie qui expliquent une telle accession au pouvoir ?
En ce qui concerne les causes exogènes, je me permets une piste de réflexion qui devrait intéresser un mouvement comme le vôtre : en 2004, l’U.E. intègre la Hongrie, état constitutionnel démocratique. Six ans plus tard, Viktor Orban arrive au pouvoir et entame la transformation du pays en démocrature. Quelle est la responsabilité des institutions européennes dans cette évolution et notamment le rôle qu’ont joué le Conseil et la Commission européenne dans la continuation (entamée une vingtaine d’années auparavant), sous la houlette d’une Allemagne réunifiée omnipotente économiquement, d’une politique ultra-libérale provoquant creusement des inégalités sociales, privatisation des services publics, dumping social et fiscal, guerre économique intestine (appelée compétitivité des entreprises en langage économique orthodoxe) politique de bas salaires et émergence d’une grande pauvreté avec son corollaire, la corruption à tous les étages et la naissance d’un cercle privilégié autour du pouvoir en place ? La question me paraît d’autant plus pertinente que l’on constate une progression plus qu’inquiétante d’une extrême droite (qu’Orban accueille à bras ouvert) dans de nombreux pays et régions de l’U.E. Les mêmes causes auraient-elles les mêmes effets ?
Bravo, je souscris à toute votre belle intervention.
Tant que l’on continuera à opposer à des populistes,y compris à tendance fascisante, comme seules alternatives soit disant crédibles, des politiques « sociales démocrates » à la Macron ou à la Hollande, qui ne sont ni plus ni moins que des politiques de droite pure et dure en matière d’économie, il en sera ainsi.
Pas vraiment nécessaire au passage de s’indigner de ce qu’il se passe en Hongrie si en France dimanche soir on se retrouve encore à devoir choisir entre Macron et Le Pen, en fait d’ailleurs parmi ceux qui s’indignent ici et ailleurs je pense qu’il y en a beaucoup qui préfèreront toujours voir Le Pen que Mélenchon au second tour (car même s’ils ne l’expriment pas ainsi ne pas voter Mélenchon ce sera voter Le Pen, il ne s’agit pas d’une opinion mais d’incontestables mathématiques), sont-ils justes stupides ou pire encore ?
Merci d’écrire que je suis assez « stupide ou pire » pour vouloir voter pour une gauche pro-européenne.
J’ai presque envie de me fendre d’un lol. Notez bien que moi aussi moi aussi j’ai envie que Kurt Cubain ressuscite pour qu’il reforme Nirvana, j’y crois un peu d’ailleurs mais moyennement quand même.
Enfin si vouloir une gauche pro-européenne cela passe par un second tour (on en revient aux mathématiques) Macron Le Pen je vous remercie de si bien illustrer mon propos et mon questionnement.
W. Poutine a donc toujours un agent dans la place. Quels sont les risques pour l’UE? et les parades ? débats à n-1 membres, gel de subventions ?
Voilà longtemps que Victor Orban a dépassé les lignes rouges, même si elles sont très floues. Je pense que si nous voulons vraiment qu’il se « démocratise » un minimum, à savoir libérer la justice, la presse et l’éducation, le seul moyen est que nous arrêtions de le financer. Il a toujours dit qu’il voulait les subventions mais sinon aucune contrainte. Le fait qu’il a promis de ne pas entrer « en guerre » contre la Russie est sans doute un argument qui lui a donné beaucoup de votes. Parions que quand la situation désastreuse en Ukraine sera résolue et les subventions coupées, les hongrois réfléchiront autrement.
La marche vers la « démocrature » écrivez-vous ! Il n’y a pas qu’en Hongrie. La France par bien des aspects marche, elle aussi, vers la « démocrature » quand la police, mal formée et encadrée, éborgne et mutile des manifestants, quand un petit pdt, mal élu, se permet à longueur de quinquennat d’insulter celles et ceux qui ne représente « rien » pour lui mais qu’il pense gouverner, quand le même met en place des outils pour favoriser l’expression citoyenne, qu’il n’écoute et ne respecte finalement pas, quand le gouvernement fait appel à des cabinets conseils étrangers ou suit les conseils des lobbyistes de multinationales plutôt que le bien commun…et j’en passe ! Entre la France et la Hongrie, c’est juste une question « d’habillage ». C’est plus visible et brutal en Hongrie. C’est plus policé, masqué mais tout aussi brutal en France. La démocratie elle a disparue depuis belle lurette, faute d’avoir su évoluer, puisque les élus ne se font « sanctionner » par les « veaux » qui les élisent qu’au moment des élections, sans aucun contrôle intermédiaire et sur aucun critère d’évaluation. Il suffit de savoir ce que pense un élu d’un électeur, serait-ce même un des siens, pour savoir que la démocratie, qui serait l’apanage des pays occidentaux, est un concept aujourd’hui vide de sens. Mais à réinventer de toute urgence car de la démocrature à la dictature, il n’y a qu’un pas !
Vous avez raison. Et dans deux jours vous aurez l’occasion de voter pour un candidat qui veut réellement changer la donne, en transformant les règles du jeu, et en apportant un nouveau souffle à la question politique dans ce pays.
Nous allons voir si les Français sont des frileux qui ont la trouille ou s’ils sont capables de dire « non, ça suffit comme ça, il y a des choses que nous n’avons pas tentées: changer de République… Allons-y !!! »
Il faudrait peut-être leur dire : chiche !!!!!
Oui Danielle, je voterai avec toute ma conscience ce dimanche en fonction de mes idées (on n’ose plus parler d’idéaux, c’est ringard ?) et d’un programme politique qui vise un « mieux » vivre commun. Je ne voterai pas en fonction des personnalités montrées par nos prétendants car ce sont tous un peu des « acteurs » et certains s’y croient ! Et je marcherai samedi pour un avenir qui soit encore désirable et vivable sur la Terre pour mes descendants…Mais « en même temps » je ne suis pas comme le petit z qui ne croit pas aux sondages…leurs marges d’erreur sont faibles et à moins d’une prise de conscience collective, le pire ou…le pire nous attendent !
Bonjour.
L’une des causes de la victoire de Monsieur ORBAN est l’utilisation de l’arme énergétique dans sa campagne électorale.
La Russie lui vend semble t’il le gaz à un prix défiant toutes concurrences, il a démontré qu’en s’alignant sur l’Europe, il y aurait un renchérissement significatif de son cout, les hongrois lambda dont le revenu mensuel moyen est l’un des plus bas d’Europe ont été très sensible à cet argument.
Comme je l’ai déjà écrit, le mode de fonctionnement actuel des institutions européennes est à l’origine de toutes ces désillusions, la nation européenne comme puissance n’existe pas, c’est là le vrai drame ?
Oui, il y a des dérives sérieuse dans nos démocraties, les oligarques ne sont pas tous russes ou chinois, ils sont Français, Allemands, etc…
On a essayé de nous faire croire que nos démocraties combattaient la délinquance financière et autre, cette guerre nous a montré que c’était faux, que ce combat était fait contre le simple citoyen (TRACFIN), que d’autres n’étaient pas soumis à cette règlementation, la détournaient allègrement.
Heureusement, nous avons la chance de pouvoir nous exprimer, d’essayer de combattre ces excès malgré que cela soit souvent la lutte du « pot de terre contre le pot de fer. »
peut être que si l’ue avait accepté la main tendue de poutine
pour se rapprocher de l’Europe. il y a quelques années déjà , on aurait tout comme la Hongrie le gaz moins cher
la nation européenne n’existera pas de toute façon tant que l’ue sera à la botte des usa …
coup de gueule
ne jamais tirer de conclusions hâtives :
les résultats sont trop différents des sondages?
et si c’étaient les résultats qui étaient manipulés !
moi je suis beaucoup plus inquiet en France que les résultats soient très près des sondages : les organismes de sondages appartenant à des oligarques proches de la « politicocracie » .
il suffit alors de frauder juste assez pour faire correspondre le résultat avec le sondage .
c’est beaucoup plus grave !
aisi je viens d’apprendre se matin qu’il y a plus de 1 million de procurations !
qui me dit ;par exemple;que toutes les personnes en ephad et tous les prisonniers ne vont pas voter macron à leur insu ?
question : existe t il un moyen de comptabiliser le % de votes par procuration pour un candidat ?
mettre une croix n’enlèverait rien à l’anonimat mais c’est interdit et rien n’est prévu que je sache pour compter ça
alors avant de titiller Orban voyons chez nous !
Bonjour.
Nos dirigeants et nos politiques actuels n’analysent ‘ils jamais les leçons de l’histoires et des évènements récents, pourquoi nous inféodons nous à une puissance qui nous laissera tombé si nécessaire (un nouveau TRUMP) alors que nous avons les moyens en nous unissant d’agir en toute indépendance ?
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, en cas de conflit majeur, c’est encore l’Europe qui sera le théâtre de l’affrontement, Europe, débarrasses toi des cupides et des menteurs, devient grande et puissante à la barbe et au nez des USA et de la RUSSIE.