Lors de sa tournée marathon en Europe, puis autour du Monde, le président Zelensky est aussi passé par Aix-la-Chapelle, aux sources des pères fondateurs pour y recevoir, en l’absence d’Emmanuel Macron, le prix Charlemagne 2023.
Pour rappel, cette distinction est remise chaque année à Aix-la-Chapelle, l’éphémère capitale carolingienne voulue par Charlemagne, depuis 1949 pour promouvoir la construction européenne.
Ont ainsi été récompensés Jean Monnet en 1953, Churchill en 1955, Robert Schuman en 1958, Simone Veil en 1981, Jacques Delors en 1992, Angela Merkel en 2008 ou encore le pape François en 2016 et enfin le président Macron en 2018.
En 2022, le prix avait été décerné à trois opposantes au régime biélorusse : Svetlana Tikhanovskaïa, Veronika Tsepkalo et Maria Kolesnikova. Cette année le prix récompense non seulement le président Zelenski mais également le « peuple ukrainien ».
Une cérémonie dont la forte symbolique est parfaitement résumée par le quotidien autrichien Der Standart :
« Un prix de la paix attribué à un pays qui lutte pour sa survie face une guerre d’invasion menée par la Russie, c’est inédit. Il s’agit là d’un geste plus que symbolique, au cours duquel un chancelier allemand et le Premier ministre polonais, mais aussi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen – Allemande elle aussi – ont promis leur soutien indéfectible. Les Européens renforcent considérablement leur aide militaire. Le message adressé à Moscou est clair : « L’Ukraine nous appartient ». En Ukraine, c’est la liberté et la paix de tout le continent qui est en jeu, et les Etats membres se battent pour les faire respecter. Même l’Allemagne, par responsabilité historique. »
Vaste programme qui ne peut qu’interpeller la capacité de l’Union à se réformer ! Quand l’Ukraine se montre capable d’une l’extraordinaire résilience face à l’agression russe, l’on peut espérer que l’Union Européenne soit au moins capable de réformer ses traités !
Le rêve carolingien face au rêve poutinien, et pendant ce temps on continue de massacrer les civils qui ne seront plus que des noms gravés sur des monuments aux morts inutiles. Tout nouveau mort est un mort de trop! Quelle connerie que les guerres machistes, patriarcales…! Décidément l’horreur, la bêtise, est humaine et l’homme n’apprend rien de sa barbarie archaïque. Trompettes, tambours et médailles posthumes en chocolat pour cacher les intérêts les plus sordides !
« O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres,
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu ! laissez vivre les autres !
La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente » Brassens
Qui veut la paix prépare la paix ! La paix tout de suite ! À quoi sert l’ONU, les casques bleus ?
Bravo, Zorro ! Bravo, Georges Brassens !!
Et figurez-vous que les morts russes sont des morts de trop.
L’ Ukraine est le berceau de la Russie : on n’efface pas l’ histoire.
Mais on peut la changer, si j’étais ukrainienne, je voudrais voir l’indépendance de mon pays qui a vécu depuis des siècles sous la botte tsariste, puis soviétique, ils avaient eu les Mogols et les Tartares bien avant… Alors ils veulent ce changement et ils ont raison. J’espère seulement que le pays qui naîtra en Ukraine nouvelle, ne tombera pas dans les travers de la Hongrie ou se la Pologne.
Bien sûr que les morts russes sont aussi des morts de trop, mais quand tout un peuple est trompé par son chef, comme c’est le cas ici, quoi faire, sinon lutter pour défendre une patrie qui se veut libre contre un agresseur qui se revendique l’agressé, et ne recule devant aucun massacre.
les Humains sont capables de tout, et même de démolir la maison qui les abrite et qui est la seule qu’ils possèdent, notre pauvre planète…
Bonjour.
Tous les morts de cette sale guerre sont des morts de trop, quels qu’ils soient.
Oui, l’UKRAINE a été le berceau de la Russie, et alors ?
Le monde évolue, change, pensez vous qu’il soit utile de se battre pour retrouver une grandeur passée bâtie sur des millions de morts ?
Oui Zorro, vous avez raison, l’homme n’apprend rien de sa barbarie archaïque, nous devrions construire le meilleur des mondes grâce à nos connaissances actuelles qui sont extraordinaires. Ces progrès devraient être mis au service de la nature, de l’humanité, de la découverte du cosmos et de notre planète, c’est le contraire qui est fait, nous ne pensons qu’a tout détruire.
Faudra t’il que nous soyons au seuil de l’extinction pour réagir ?
Quand à l’Europe, comme je l’ai déjà écrit dans des précédents commentaires, nos dirigeants n’en veulent pas.
Le clown de Kiev honoré par ses paires réactionnaires prêts à embraser l’EUROPE par déni de l’Histoire… affligeant ! Qui sera le prochain ? La présidente moldave pour son apartheid russophobe en Transnitrie (qui sévissait depuis trop longtemps en Crimée ou au Donbass sous le joug des néo-nazis d’AZOV) ? Si on avait entendu Mitterrand qui voulait intégrer la Russie à l’EUROPE, cette guerre civile ne sévirait pas aujourd’hui. Les ex pays du bloc de l’Est (fascisés depuis) étaient contre. On en paye le résultat et la facture risque d’être lourde (au point de ruiné le continent ?). Halte aux va-t-en guerre de tous bords !
Bravo pour votre commentaire qui tranche sur les bêlements généralement entendus sur ce site… Ceux qui pavoisent leur blog ou leur cour de drapeaux jaune-bleu ciel seraient bien inspirés d’y apposer une croix gammée (cf le combat d’arno klarsfeld habituellement célébré mais curieusement ignoré dans le cas présent). La russophobie serait elle le nouvel antisémitisme ? Unificateur de l’Europe ?
Sur cette guerre, je voudrais dire deux ou trois petites choses.
1/ je comprends le peuple ukrainien, je souffre aussi de constater combien il est atteint dans sa chair et dans ses biens, Poutine joue au jeu de massacre. Et je trouve normal qu’il veuille s’intégrer à l’Europe, on a raison de l’y aider.
2/ l’aider oui, mais pas sans limites : on est arrivé à une impasse, il va falloir trancher, plus de morts et plus de destructions n’y apporteront rien. L’Europe paye le prix fort des décisions que je trouve un peu trop prises à Washington !
3/ Trouver la solution et la fin du conflit requiert que l’on s’asseye autour d’une table, ronde si possible celle de Poutine n’est pas souhaitable. Et que l’on discute la physionomie que prendra l’Ukraine : après l’accalmie revenue, à et un accord premier sur la tenue d’une consultation des populations concernées, il conviendrait d’organiser un referendum au Donbass et en Crimée et demander aux gens s’ils veulent être de l’un ou de l’autre pays.
Tout cela bien sûr sous la Présidence de l’Europe qui devra faire le maximum pour parler d’une seule voix, et selon les intérêts européens. Oui parce que pour l’instant, le grand bénéficiaire de cette situation de plus en plus désastreuse pour nous et pour notre économie, c’est bien Joe Biden et l’Amérique, qui s’en donne à cœur joie avec de nouvelles armes qu’elle expérimenté sur le terrain, dans de vraies situations.. Sans s’engager sur rien, pas un mort pour eux, pas une seule destruction aux Usa… Tout pour nous, Européens, qui payons par l’aide apportée, mais aussi par l’inflation, la hausse des prix et la lutte contre le réchauffement climatique contre lequel on ne se bat pas vraiment…
Européens, réveillez-vous, et essayez d’amener Zelinski à la raison : il lui faudra céder du terrain, et ne pas vouloir être jusqu’au boutiste.