Alors que l’interdiction des ventes de voitures à carburants fossiles à partir de 2035 a déjà été adoptée par les députés européens, l’affaire se complique autour de la table du Conseil avec l’Italie et l’Allemagne qui menacent de bloquer l’échéance de 2035 pour les voitures zéro émission. Voilà bien longtemps, que l’Allemagne est devenue la gardienne du temple de l’idéale automobile européen et l’Italie recèle pléthore d’industries qui fournisse des pièces mécaniques clefs pour moteurs thermiques.
Le vote au Conseil européen prévu initialement pour le 7 mars a été reporté sine die. En effet, il faut une majorité d’au moins 15 États membres représentant au moins 65% de la population de l’Union. Du coup, sans l’Allemagne, voir la Pologne, l’Italie et la Bulgarie, et sans 49.3 bruxellois, c’est plutôt risquer de tester le compromis actuel à la table du Conseil.
En réalité, Berlin souhaite que le texte final ouvre aussi la voie aux véhicules utilisant du carburant synthétique neutre en carbone (e-carburant), et attend de la Commission européenne un dispositif qui permette de fonder une filière alternative aux véhicules électriques sur certains segments de marché.
Les e-carburants pourraient notamment être fabriqués au départ de CO2 capté et d’hydrogène, et seraient zéro émission à condition de calculer les émissions sur l’ensemble du processus, de la capture du CO2, à la production du carburant avec de l’électricité verte, et son utilisation dans le véhicule. Ils ne sont pas encore commercialisés, mais les pétroliers souhaitent, eux aussi, qu’ils soient pris en considération dans l’UE après 2035. Cela permettrait de continuer à vendre des voitures à carburant.
A ce jour, l’accord européen prévoit d’examiner le sort des carburants synthétiques en 2026. L’idée est de voir s’ils pourraient être inclus parmi les solutions zéro-émissions admises dans les autos et les utilitaires légers vendus à partir de 2035.
Pour rappel Sauvons l’Europe posait récemment deux questions clés sur ce dossier éminemment industriel et social : « En 2035, des véhicule électriques certes, mais y en aura-t-il pour toutes les bourses ? Et d’où viendront les composants clés des batteries cachées sous nos pieds ? »
toutes ces fautes de Français… Relisez-vous SVP. J’ai l’impression d’un sabotage.
Je pense en effet qu’il est sain de laisser la porte ouverte pour des alternatives au tout électrique qui est une décision violente dont on connait encore très mal toutes les conséquences.
Zéro émissions de CO², peut-être, en revanche pour tous les autres polluants c’est la même nocivité, et même coût sanitaire avec les maladies respiratoires que cela provoque. Mais évidemment ce n’est pas les industriels qui paient !
Le moteur à combustion d’hydrogène est la pire des solutions actuellement: en fait ce n’est pas une solution.
Le(s) réservoir(s) d’hydrogène (en fibre de carbone):
5,6kg d’hydrogène dans 3 réservoirs, qui pèsent 100kg pour 142 litres H², à une pression de 700 bars = 650 km (= 40 litres essence)
La fabrication de ces 3 réservoirs consomme 2t d’équivalent pétrole.
La fabrication de la BMW série 5 520d équivaut à 6 tonnes CO²
Rendement d’une voiture (électrique) à batterie: 75-80%
Rendement d’une voiture à carburant synthétique: 10-20%
La façon la plus efficace d’obtenir de l’hydrogène est le vaporeformage du méthane = 13 kg eq CO² par kg H², auxquels il faut ajouter 4kWh pour compresser et transporter 1kg de H².
La façon la plus connue est l’électrolyse: 52kWh d’électricité/kg H² + 4kWh pour compression et transport.
Un camion de 19t peut transporter 500 kg de H² (= 100 pleins de réservoir auto).
Étant donné que le H² n’est pas encore taxé, la consommation pour 100 km avec un moteur à H² reviendrait à 10 euros.
Encore faudrait-il construire un réseau de distribution = très coûteux car le H² est hautement explosif.
Les Allemands devraient trouver un autre prétexte…
Que peut-on vraiment attendre de nos « amis » allemands, eux qui ont aidé à saboter l’industrie nucléaire française et EDF en général (jaloux sans doute du fait que, l’électricité étant bien moins chère en France, les industriels produisant en France avaient un coût d’énergie impossible à concurrencer par l’Allemagne), tout ceci au nom de « l’écologie » alors qu’eux-mêmes se sont jetés sur les centrales à charbon, le procédé le plus polluant qui soit, lorsque le gaz russe s’est fait rare ?
Beaucoup d’européens sont prompts à critiquer la France (à tort ou à raison) pour sa politique sur son industrie agro-alimentaire mais ne disent rien sur la politique menée par l’Allemagne qui vit grâce à son industrie automobile polluante.
Ceci dit, va-t-on faire la même erreur avec la voiture électrique ? Pour l’instant, sa production et son utilisation ne sont pas vertueuses du tout…
Je pense que beaucoup e recherches seront vite necessaire pour voir plus claire dans la question de mobilité par voiture. Maintenant je ne trouve pas convainquand ni les voiture electriques ne les voitues à hydrogène. IL y en reste trop de questions et incertutudes!
Bonjour.
Vous avez raisons, vos commentaires sont plein de bon sens, la voiture électrique comme à l’hydrogène ne répond pas pour l’instant à cette recherche de la diminution de la pollution..
Nos gouvernants, s’ils étaient compétents, devraient recherchés et facilités toutes les formes de mobilités qui polluent peu ou pas, pour exemple accentuer le déplacement en vélo, le développement du transport ferroviaire pour les passagers et le fret en mettant en place une nouvelle organisation, accentuer le télétravail, le covoiturage, etc, etc…
Un suivi de ces initiatives devra être fait pour en mesurer l’impact, en informer le citoyen régulièrement comme il est fait pour la météo.
Nous tenir au courant également des progrès réel de la recherche dans ce domaine et ne pas les transformer comme c’est le cas aujourd’hui dans un seul but mercantile ?
Oui, il faut faire le maximum pour lutter contre le dérèglement climatique mais je n’arrive pas à comprendre ces bobos soi-disant écologistes qui piaillent et font preuve d’un incroyable irréalisme.
Dans beaucoup de domaine, le virtuel rejoint toujours le réel, nous en avons l’exemple dans cet article.