UE – USA : du bla-bla aux chiffres

USA – UE… Elections US… Que de baratins sans objet ! Il n’y a aucune inflexion à attendre des orientations européennes. L’Union européenne (sous contrôle de l’Europe du nord) ne connait que la réalité des échanges commerciaux et : victoire sans appel pour les Européens avec un excédent de 158 milliards d’euros en 2023.

L’Europe connait une évolution positive de cette réalité depuis des décennies. L’Allemagne a réalisé une progression fulgurante en moins de 3 ans, de 53 milliards d’excédents en 2020 à plus de 85 milliards d’euros. L’Italie a enregistre également une progression très importante, 42 milliards d’excédents en 2023.

Les Pays-Bas développent une autre stratégie gagnante, appelée dans l’UE « Rotterdam effect ». Des importations en provenance des USA (idem avec la Chine & …) qui seront ensuite revendues aux autres Européens (La Flandre / Belgique également avec le port d’Anvers …). Importer pour revendre permet d’empocher 25 % des droits de douane perçus par l’UE et des marges bénéficiaires pour leurs entreprises.

La France – sans stratégie comparable – a donc en réalité un déficit avec les USA si on prend en compte les importations d’autres Etats membres de l’UE, revendues dans l’Hexagone via le marché intérieur européen.

Bien évidement, les Européens savent qu’ils sont « challengés » par les USA dans le domaine de l’innovation, des entreprises du numérique qui contrôlent les marges de pans entiers de nos acteurs économiques … mais des chevaux de Troie comme l’Irlande et les Pays-Bas en tirent également de très gros profits, parfois même au détriment des USA !

Et en cas de durcissements coté US, la majorité des Etats qui contrôlent l’UE a tout prévu : activer les contre-pouvoirs aux USA, diviser les Américains en sacrifiant l’Europe de la Défense par des achats massifs d’armements aux USA qui iront protéger les excédents civils européens de représailles…, défendre des intérêts d’Etats et de filières économiques, européens contre d’autres intérêts européens (souvent et malheureusement français).

En résumé (ultra résumé), à défaut de vouloir et/ou de pouvoir modifier les orientations européennes, d’accepter les rapports de force en Europe : la France gagnerait à s’adapter, sans s’épuiser à parler dans le vide d’un intérêt putatif européen via des études bâties sur des poncifs bidons, et à agir avec les USA en s’ouvrant et/ou en se protégeant en fonction de ses intérêts !

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