Municipales 2026 : Sauvons l’Europe poursuit sa campagne « Union européenne des territoires »

En route vers les élections municipales, Sauvons l’Europe lance un appel clair aux listes progressistes : reconnectons l’Europe aux citoyens, à partir des territoires, pour faire vivre ses valeurs humanistes et démocratiques et pour assurer, à travers la participation, l’appropriation locale et le respect de la subsidiarité, l’efficacité de l’action publique européenne.

En 2020, notre campagne « Union européenne des territoires » avait rencontré un magnifique succès : plus de 12 millions d’électrices et d’électeurs concernés, 23 maires élus engagés, et une promesse tenue de faire vivre l’Europe au plus près des citoyens.

En 2026, nous repartons à l’offensive !

Une Europe concrète, une Europe locale

Dans un contexte où le lien entre nos concitoyens et la construction européenne reste fragile, les communes sont un levier majeur pour redonner du sens et de la visibilité au projet européen. Les élus locaux jouissent encore d’un fort crédit de confiance : ce sont eux qui peuvent incarner une Europe utile, humaine et visible. Par ailleurs, le rôle des communes comme acteurs de la mise en œuvre des politiques et de la législation européennes doit être renforcé.

C’est pourquoi Sauvons l’Europe propose à toutes les listes europrogressistes qui se reconnaissent dans l’idéal européen de s’engager sur 12 propositions simples, concrètes et immédiatement applicables.

12 propositions pour une Europe vivante dans nos villes et nos villages :

  1. Créer une « culture européenne » partagée au sein de l’équipe municipale. Nommer un·e élu·e en charge des partenariats européens, mettre en place des coopérations et des jumelages avec d’autres collectivités locales en Europe, participer aux initiatives associatives en soutien aux politiques européennes comme l´Alliance pour la cohésion et promouvoir la participation des élu·e·s aux offres de formation européenne comme le Réseau des Conseillers Locaux du Comité européen des régions et de la Commission européenne ou le programme YEP destiné aux jeunes élu.e.s .

  1. Favoriser l’intégration des citoyennes et des citoyens européens dans la vie locale, par exemple via des cérémonies d’accueil pour les nouveaux résidents européens et la mise en place d’un conseil des résidents européens. Mener une campagne locale d’information sur le droit de vote aux élections municipales et européennes (2029) des citoyennes et citoyens de l’Union résidant dans la commune.

  1. Donner une dimension européenne au quotidien des jeunes générations, en soutenant les programmes d’échange scolaires, universitaires et professionnels comme Erasmus. Faire connaître et valoriser le Corps européen de solidarité et valoriser les jeunes de la commune qui partent en mission européenne. Créer un programme « Petits Européens » pour les écoles primaires en distribuant un kit pédagogique européen dans les écoles de la commune (cartes, langues, valeurs de l’UE, projets communs).

  1. Mettre en place un « Erasmus des fonctionnaires municipaux » dans les villes jumelées, notamment pour les polices municipales, pour un partage d’expériences et une ouverture sur d’autres manières de faire en Europe.

  1. Participer au financement ou à la création d’une Maison de l’Europe, là où c’est possible. Adhérer au Label Ville Européenne porté par les Jeunes Européens.

  1. Intégrer une dimension européenne à la programmation culturelle et citoyenne municipale (cinéma, musique, gastronomie, etc.).

  1. Assurer un partage transparent de l’action européenne dans la commune, en publiant chaque année un bilan des projets cofinancés par l’UE, et participer à l’évaluation de l’impact territorial de la législation et des programmes de financement européens.

  1. Organiser des débats citoyens sur l’avenir de l’Union européenne, en particulier chaque 9 mai, Journée de l’Europe, et proposer des présentations d’Initiatives Citoyennes Européennes.

  1. Créer un guichet unique « Europe » pour accompagner les porteurs de projets locaux, notamment les entreprises de l’économie sociale et solidaire, vers les appels à projets européens et organiser des ateliers pratiques de montage de dossier pour les associations ou les entrepreneurs.

  1. Contribuer à la souveraineté numérique de l’Europe en promouvant l’usage des logiciels libres au sein de la collectivité.

  1. Soutenir activement celles et ceux qui, en Europe et au-delà, se battent pour la démocratie, les droits humains, le progrès social et la transition écologique.

  1. Créer des réseaux de solidarité civile avec les villes européennes frappées par des catastrophes naturelles ou susceptibles d’être frappées par une agression extérieure, avec un accueil de réfugiés et des aides en matériel, médicaments et nourriture.

Un appel aux listes europrogressistes

Nous appelons les listes municipales europrogressistes à s’emparer de ces propositions et à faire de l’engagement européen un axe fort de leur programme.

Sauvons l’Europe soutiendra et mettra en lumière toutes celles et ceux qui choisiront de faire vivre cette « Union européenne des territoires ».

Rejoignez cette initiative. Parce que l’Europe a besoin des territoires, et que les territoires ont besoin de l’Europe.

Soutenez notre action !

Sauvons l'Europe doit son indépendance éditoriale à un site Internet sans publicité et grâce à l’implication de ses rédacteurs bénévoles. Cette liberté a un coût, notamment pour les frais de gestion du site. En parallèle d’une adhésion à notre association, il est possible d’effectuer un don. Chaque euro compte pour défendre une vision europrogressiste !

Articles du même auteur

5 Commentaires

  1. J’ai fortement agit dans tous les sens que vous proposez quand j’étais directeur de la Mison de l’Europe de Montpellier, je suis toujours dans la même dynamique, et si vous avez besoin de moi, je suis toujours disponible

  2. Bravo Gérard ! Effectivement l’UE est devenue un repoussoir et si les élus locaux conservent un petit reste de confiance des électeurs c’est justement en raison de leur proximité et de leur action sur le terrain, par opposition aux élus nationaux qui ne font qu’enfiler les perles et les non-élus européens qui sont à la solde des lobbies. Les seconds comme les troisièmes ne font qu’aggraver la sur-réglementation pour les citoyens, la déréglementation pour les multinationales, et la production d’une langue de bois de moins en moins inspirée pour faire passer la pilule.
    Donc effectivement, la dernière stratégie possible qui reste est de s’appuyer sur les élus locaux pour essayer de faire passer le message de l’Europe-c’est-la-paix-par-la-guerre-totale-à-Poutine-quoi-qu’il-en-coûte… Bonne chance à vous !

  3. Il m’apparaît assez significatif que sur les 12 propositions, l’économie sociale et solidaire (affublée de l’adverbe « notamment ») apparaisse en 9ème position, que la transition écologique (avec les droits humains) apparaisse en 11ème position et que l’accueil des migrants en 12ème position. Pour ma part, il me plairait qu’elles apparaissent au préalable de manière à pouvoir définir clairement le sens de l’expression « europrogressiste »

    • Je rejoins avec détermination votre plaidoyer en faveur des trois propositions que vous souhaitez privilégier. Je me demande seulement s’il convient de considérer que les préconisations énumérées dans le texte obéissent à un ordre hiérarchique décroissant.Tout en estimant qu’elles sont de valeur équivalente, on pourrait presque, à l’inverse, imaginer que, comme dans un feu d’artifice, les dernières d’entre elles illuminent plus particulièrement le « bouquet final ».

      En tout état de cause, il convient, me semble-t-il, de saluer la formulation de ces propositions bien en amont de l’échéance électorale au niveau le plus proche des citoyens. Il n’est jamais trop tôt pour amorcer la dynamique ainsi espérée.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

A lire également