Je soutiens tout à fait cette tribune [celle de Peter BURSENS].
On aurait toutefois pu être plus carré sur la question des présidences. Les enjeux politiques se situent dans la dynamique qui a émergé des élections:
– le dynamisme de l’écologie politique, qui a effectivement été un vote fondamentalement européen
– l’alliance globale entre les forces « progressistes » pour un nouveau modèle de croissance durable, du point de vue environnemental et social.
De ce point de vue, le mandat reconduit par les chefs d’état et de gouvernement pour le président de la Commission est un non-sens. D’une part, la Commission n’a pas été à la hauteur des défis globaux et a pêché gravement dans l’action face à la crise financière mondiale annoncée depuis 2006-2007 au moins. Elle a failli dans l’analyse des ressorts de l’économie européenne en s’effaçant devant la logique financière mondiale. Elle est restée sourde aux inquiétudes exprimées en 2005, de manière confuse mais assez virulente: la prospérité européenne ne peut pas se construire sur la mise en concurrence des salariés et des administrations. Il faut dégager des solidarités européennes.
La Commission ne peut donc être sous influence des états; elle est un des 3 piliers fondamentaux du projet Europe
Par ailleurs, sur les résultats du vote du 7 juin en France, la droite n’est pas majoritaire toute seule.
Catherine
France election 2004 election 2009
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