Bien-sûr on ne saurait s’attendre à ce qu’un(e) ministre de l’économie de France annonce un soir d’été que la rentrée est foutue, la croissance avec et que les épargnants vont perdre des sous, pas mal de sous et qu’après tout ce sont les risques du métier. Mais de là à nous resservir Tchernobyl ! La crise financière, c’est comme le nuage qui avait failli ruiner l’humanité du bord occidental, ça a la décence de prendre à droite avant Strasbourg. L’économie de notre beau pays demeurera vigoureuse, même sans le reste du monde. On commercera entre nous, c’est tout ! Un capitalisme de notaires à la française ça a des atouts finalement : ça recherche peu et ça prend pas de risque.
La veille, tout de même, on apprenait que la BNP rencontrait quelques menues difficultés. Dans BNP, N ça veut dire National et P Paris où, selon les dires ministériels, il ne se passe rien, et ne se passera rien, sauf du bonheur.
Depuis 100 jours, la France a changé, disait un autre ministre…
Yohann Abiven
Secrétaire général de Sauvons l’Europe