« Rencontre avec un pionnier de l’Europe. Quelques commencements d’une Europe inachevée » Débat à Blois le 12/02/2015

Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine réunion de Sauvons l’Europe, en partenariat avec Europe Ensemble. Elle aura pour thème « Rencontre avec un pionnier de l’Europe. Quelques commencements d’une Europe inachevée » Nous débattrons en présence de :

 

Paul COLLOWALD

Ancien Directeur général de l’information au Parlement européen et ancien porte-parole de vice-Présidents de la Commission européenne

Auteur de J’ai vu naître l’Europe, préf. de J. Delors, éd. La Nuée Bleue

Jeudi 12 février 2015

20h30 – 22h30

Campus de la CCI

6 rue Anne de Bretagne

Blois

 

Né en 1923, cet Alsacien d’ascendance lorraine a été un témoin et un acteur engagé de la construction européenne. Comme journaliste, puis comme responsable de l’Information à la Commission et au Parlement, et enfin comme directeur de cabinet de Pierre Pfimlin, président du Parlement européen (1984 – 87), il a accompagné avec enthousiasme et lucidité l’élaboration du projet européen et a fréquenté les grands dirigeants européens, de Robert Schuman à Jacques Delors.

Fort de cette expérience nourrie de mille anecdotes, et à la lumière des promesses des commencements qu’il a accompagnés, Paul Collowald nous propose son regard vigilant sur le devenir de l’Europe.

Les débats seront animés par Henri Lastenouse, secrétaire général de Sauvons l’Europe et Jean-Marie Génard, président d’Europe ensemble.

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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2 Commentaires

  1. REACTION :
    Bonjour,
    Enthousiastes depuis l’origine à l’idée d’une construction européenne, sentiment partagé par nos amis et connaissances en Allemagne, en Angleterre, en Hollande, en Espagne, en Italie, au Portugal…, nous ne cessons de nous considérer comme les cocus de l’U.E !
    Nous avons la rage de nous être à ce point faits rouler dans la farine, ridiculiser, écraser par les tenants d’un libéralisme à caractère mafieux.
    Nous étions libéraux, un peu/beaucoup par opposition à ce que l’URSS avait fait du communisme. Mais nous étions surtout inspirés par la notion de liberté individuelle d’étudier, d’entreprendre, de se tromper quelques fois, de rebondir, de travailler, d’aimer, de s’amuser, de créer, de ne pas croire en Dieu.
    En fait, de croire viscéralement dans les capacités de la femme et de l’homme à propulser l’humanité et les générations à venir vers des jours meilleurs.
    Une poignée de requins insatiables à tout foiré !!
    Et les responsables politiques se sont laissé acheter, pourrir, corrompre au point de ne tenir aucun compte des règles économiques de base et de piétiner sciemment les intérêts du plus grand nombre.
    Et la com’ alambiquée, par médias aux ordres interposés, destinée à masquer ces errements, a atteint des sommets de fourberie pour attribuer vaguement à d’autres (les immigrés, les chômeurs, les dépenses des Etats, les fonctionnaires, les salariés, les retraités, les « profiteurs » des régimes sociaux…) les résultats désastreux des politiques pratiquées à l’avantage de la minorité agissante.
    Des traités européens imposés en piétinant la démocratie, une monnaie unique créée sans tenir aucun compte des conditions élémentaires de sa réussite, en matière d’harmonisation fiscale et sociale (tout étudiant en 2e année d’économie sait cela), au contraire, la volontaire mise en concurrence des pays sur ces deux critères essentiels, les énormes ponctions opérées ensuite sur les finances publiques pour sauver les prédateurs … sont autant d’atteintes gravissimes portées à la souveraineté et aux conditions de vie des populations.
    Le but suprême apparaît dans les prises de position de certains groupes transnationaux à la si subtile optimisation fiscale et des ultralibéraux en général.
    Leur rêve : la disparition des Etats souverains pour pouvoir enfin agir totalement à leur guise.
    Ces évaporés, créateurs de besoins et d’innovations sophistiqués bien souvent inutiles, ont perdu tout sens de leur simple appartenance à un tout qui les dépasse et tout sens des responsabilités planétaires et humanitaires incombant à tout terrien.
    Mais que s’imaginent donc ces atrophiés du bulbe, hypertrophiés du nombril ? Qu’ils vont vivre éternellement, grâce à leurs montagnes d’actifs ?
    Dans moins de 40 ans, ils seront grabataires, parkinsoniens, alzheimer, cancéreux ou morts !
    C’est quoi 40 ans à l’échelle du monde ? Une pichenette.
    A quoi aura servi leur égocentrisme forcené ?
    Que vont-ils laisser aux enfants du monde ? Le goût de la prédation d’autrui ? Un véritable retour à la barbarie et à la guerre ? Nous y sommes. Quel progrès !
    Aucun animal ne développe de telles attitudes suicidaires pour sa propre espèce. Le seul prédateur de plus en plus dangereux pour la planète reste l’homme ! Quelle fierté !
    Qui va encore oser parler d’intelligence humaine ?
    Navrant !
    Je ne pourrai me rendre le 13 février à Blois, ville que j’aurais pourtant revue avec plaisir pour y avoir résidé un temps. J’espère donc vivement recevoir le compte-rendu de vos délibérations et conclusions.
    Bon courage.
    Bien amicalement.

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