Hollande a tenu bon. Merkel a bravé ceux qui ne voulaient à aucun prix d’un accord. C’est à leur honneur. Un plan a de bonnes chances d’être mis en œuvre, repoussant, sinon effaçant, les risques de Grexit. C’est insuffisant mais c’est heureux.
Mais les conditions de cet accord, quant à elles, sont proprement effrayantes pour qui croit encore en l’avenir de l’Europe. Ce qui s’est passé pendant le week-end dernier est pour moi fondamentalement néfaste, presque mortifère.
Il y a, bien sûr, ceux qui ne croient pas en cet avenir. Ceux là se réjouiront, ils sont nombreux et de deux écoles différentes.
La première regroupe tous ceux qui ont la vue trop courte. Ceux dont le nationalisme empêche de voir au delà de leurs frontières et qui s’interrogent en vain sur l’existence même de l’Europe. Mais qui sait ce qu’est vraiment l’Europe ? Qui sait d’où affleure ce continent ? L’Europe est-elle née dans les poèmes homériques du IXème siècle avant notre ère ? Est-elle née dans les tranchées de fange et de boue où tous les sangs du monde vinrent se mêler, mélanger leurs couleurs, brasser leurs rêves, croiser leurs ambitions ? Est-elle née plus près de nous encore, plus prosaïquement aussi, dans les minutieux et laborieux traités de l’Union Européenne ? Elle était, à n’en pas douter dans la tête d’Erasme qui, en 1516, écrit dans La complainte de la paix : « L’Anglais est l’ennemi du Français uniquement parce qu’il est français, le Breton hait l’Ecossais parce qu’il est écossais ; l’Allemand est à couteaux tirés avec le Français, l’Espagnol avec l’un et l’autre. Ô perversité des hommes, la diversité superficielle des noms de leurs pays suffit à elle seule à les diviser ! Pourquoi ne se réconcilient-ils pas plutôt sur toutes ces valeurs qu’ils partagent ensemble ? »
Il y a aussi ceux qui ont la vue trop longue. Ceux qui sont capables de voir plus loin que leurs propres frontières mais qui ont choisi de renoncer à faire vivre cette communauté qui leur était pourtant la plus proche. Ils se tournent vers d’autres, plus à l’Ouest, auxquels ils ont accepté de se soumettre. C’est ce qui était dans la tête de Cioran dont l’écho de la rage impuissante nous parvient encore : « Comment compter, se désole-t-il, sur l’éveil, sur les colères de l’Europe ? Son sort et jusqu’à ses révoltent se règlent ailleurs ».
Et puis il y a ceux, dont je suis, qui ne se reconnaissent ni dans les premiers ni dans les seconds. C’est à eux que je m’adresse ici ; à mes amis allemands qui croient en l’Europe que nous avons voulu ensemble naguère ; à ceux qui pensent qu’une culture européenne existe. Ceux qui savent que les pays qui en dessinent les contours, et dont les livres d’histoire ne retracent généralement que les conflits, ont façonné une culture commune qui n’est semblable à aucune autre. Cette culture n’est pas plus riche qu’une autre, ni plus glorieuse, ni plus noble mais pas moins non plus. Elle est forgée dans cet alliage particulier où se fondent l’individualisme et l’universalisme égalitaire, elle incarne et revendique plus que toute autre ce que le philosophe allemand Jürgen Habermas nomme une « solidarité citoyenne» quand il écrit par exemple que « le fait que la peine de mort soit encore appliquée dans d’autres pays est là pour nous rappeler ce qui fait la spécificité de notre conscience normative ».
De cette culture, nous sommes dépositaires. C’est une longue histoire, une formation longue de dizaines, de centaines d’années, une succession de douleur parfois, de grandeur bien sûr, et de conflits aussi, entre nous, entre frères européens. Nous avons dû dépasser ces rivalités, d’une violence parfois inouïe, sans jamais les oublier. Je ne sais si nous sommes sortis plus forts de cesépreuves européennes qui ont contribué à modeler l’histoire du monde ; ce dont je suis persuadé en revanche, c’est que nous y avons acquis un penchant particulier pour une société solidaire. L’Europe, c’est Michel Ange, Shakespeare, Descartes, Beethoven, Marx, Freud et Picasso. Ils nous ont appris, eux et tant d’autres encore, à fonder le partage entre la nature et la culture, entre le religieux et le séculier, entre la foi et la science, entre l’individu et la communauté. C’est parce que cet héritage nous est commun, qu’il est inscrit au plus profond de notre être collectif, qu’il n’en finit pas d’irriguer les œuvres dont nous avons été, dont nous sommes et dont nous serons capables, que nous avons su mettre fin à nos guerres intestines.
Mais le démon n’est jamais loin qui nous fait revenir à nos errements passés. C’est ce qui s’est produit pendant ce week-end funeste. Sans discuter en détails les mesures imposées à la Grèce pour savoir si elles sont bienvenues, légitimes, efficaces, adaptées, ce que je veux souligner ici c’est que le contexte dans lequel ce diktat a eu lieu crée un climat dévastateur.
Que l’amateurisme du gouvernement grec et la relative inaction de ses prédécesseurs aient dépassé les bornes, je le mesure. Que la coalition des créanciers conduite par les allemands, soit excédée par la situation ainsi crée, je le comprends. Mais ces dirigeants politiques me semblaient jusqu’alors trop avertis pour vouloir saisir l’occasion d’une victoire idéologique sur un gouvernement d’extrême gauche au prix d’une fragmentation de l’Union. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. A compter nos milliards plutôt qu’à les utiliser pour construire, à refuser d’accepter une perte –pourtant évidente- en repoussant toujours un engagement sur la réduction de la dette, à préférer humilier un peuple parce qu’il est incapable de se réformer, à faire passer des ressentiments – pour justifiés qu’ils soient- avant des projets d’avenir, nous tournons le dos à ce que doit être l’Europe, nous tournons le dos à la solidarité citoyenne d’Habermas. Nous dépensons nos forces en querelles intestines et nous prenons le risque d’enclencher un mécanisme d’éclatement. Nous en sommes là. Un fonctionnement de la zone euro dans lequel vous, mes amis allemands, suivis par quelques pays baltiques et nordiques, imposeriez votre loi sera inacceptable pour tous les autres.
L’euro a été conçu comme une union monétaire imparfaite forgée sur un accord ambigu entre la France et l’Allemagne. Pour l’Allemagne, il s’agissait d’organiser un régime de taux de change fixe autour du Deutschemark et d’imposer par ce biais une certaine vision ordo-libérale de la politique économique. Pour la France, il s’agissait de manière un peu naïve et romantique d’établir une devise de réserve internationale à la hauteur des ambitions de grandeur de ses élites. Il faut désormais se sortir de cette ambiguïté initiale devenue destructrice et de ces projets autocentrés même si chacun sait qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Cela nécessite un effort commun en France comme en Allemagne. Chaque pays rencontre des obstacles majeurs sur ce chemin. L’Allemagne est prisonnière d’un récit trompeur et incohérent sur le fonctionnement de l’union monétaire largement partagé par sa classe politique et sa population. En France, a l’inverse, la paresse, et le souverainisme larvé des élites économiques et intellectuelles est tel qu’il n’existe pas de récit ni de vision intelligente et rénovée de l’architecture de l’union monétaire qui puisse trouver un soutien populaire. C’est cette vision commune qu’il faut inventer d’urgence.
Ne me dites pas que c’est seulement en imposant des règles de saine gestion que vous entendez sauver l’Europe ! Nul plus que moi n’est attaché au respect des grands équilibres et c’est ce qui nous a toujours rapproché. Mais il faut les faire respecter dans la démocratie et le dialogue, par la raison, pas par la force.
Ne me dites pas que s’il en est ainsi et que si certains ne veulent rien entendre, vous continuerez votre route sans eux ! Jamais le repli sur le Nord ne suffira à vous sauver. Vous, comme tous les Européens, avez besoin de l’ensemble de l’Europe pour survivre, divisés nous sommes trop petits. La mondialisation nous fait assister à l’apparition de grands espaces géographiques et économiques appelés à se répondre et à se concurrencer pour des décennies, peut être pour des siècles. Les zones d’influence qui se dessinent, les regroupements qui s’opèrent risquent de durer longtemps. Chacun voit bien se dessiner la plaque nord-américaine. Elle regroupera, autour des Etats Unis, ses satellites canadiens et mexicains, voire au delà. Tout donne à penser aujourd’hui que l’Amérique du Sud saura accéder à une forme d’autonomie. En Asie deux ou trois zones peuvent se dégager, selon qu’en sus de la Chine et de l’Inde, le Japon saura ou non créer autour de lui une solidarité suffisante justement parce que il est lui aussi trop petit s’il reste seul. L’Afrique s’éveille, enfin, mais elle à besoin de nous. Quand au monde musulman, agité aujourd’hui par les tremblements liés à une utilisation politique de l’Islam par certains, il peinera sans doute à trouver son unité.
L’Europe peut être un de ces joueurs mais ce n’est pas encore sûr. Pour y parvenir, son ambition doit être de se rassembler dans l’Union actuelle et même au delà. Pour survivre parmi les géants, l’Europe devra regrouper tous les territoires compris entre les glaces du Nord, les neiges de l’Oural, et les sables du Sud. C’est à dire retrouver ses origines et envisager, à l’horizon de quelques décennies, la Méditerranée comme notre mer intérieure. La logique historique, la cohérence économique, la sécurité démographique, auxquelles j’ajouterai –quoi qu’il en semble une proximité culturelle issue de la diffusion des religions du Livre, nous montrent la voie. Tout à nos conflits internes, nous ne regardons que vers le Nord et nous négligeons le Sud. C’est là pourtant qu’est le berceau de notre culture. C’est lui qui apportera à la vieille Europe le sang neuf des jeunes générations. C’est lui qui fera de l’Europe le point de passage obligé entre l’Orient et l’Occident. Alexandre, Napoléon, nos folles ambitions coloniales ont cru construire cette unité par la force des armes. La méthode, cruelle et détestable, a échoué mais l’ambition était fondée. Elle le demeure.
L’enjeu est de taille. Une alliance de quelques pays européens, même emmenée par le plus puissant d’entre eux, sera peu capable d’affronter seule la pression russe et sera vassalisé par notre allié et ami américain à une échéance qui n’est peut être pas si lointaine. Il y a ceux qui ont déjà choisi cette voie. Ce sont ceux dont je disais plus haut qu’ils ont la vue trop longue. Mais ce n’est pas le cas de tous. C’est aux autres que je m’adresse.
L’Europe que je souhaite doit évidemment avoir ses règles et sa discipline de vie commune, mais elle doit aussi avoir un projet politique qui la dépasse et qui justifie ces contraintes. Aujourd’hui chacun semble l’avoir oublié. Notre modèle européen peut être un modèle pour d’autres peuples qui refusent de se couler dans un moule unique venu d’Outre Atlantique. Mais pour être un modèle, l’Europe doit voir loin, refuser les mesquineries, jouer son rôle dans la mondialisation, en un mot, continuer à façonner l’Histoire.
Bonjour amis de SLE,
J’approuve votre décision d’avoir publié ce beau texte. Du grand DSK.
Moi-même, je l’avais posté sur ma page Facebook.
Est-ce que les Français seront assez libéraux (même sans être libertins), assez libres d’esprit, pour lui faire une place dans leur vie publique? Je le souhaite.
Continuons en tout cas notre combat pour une Europe gouvernée démocratiquement.
Barthalay
Il y a peu de choses avec lesquelles je ne sois pas d’accord dans ce très beau texte, puisant aux origines de notre culture européenne qui depuis cinquante ans devient en plus d’une culture générale, une culture politique, civique, et aura vocation à devenir une culture citoyenne…
Je commence donc par dire à quel point me paraît éloquente, raisonnablement passionnée, d’une pertinence bien centrée, la liste des inspirateurs du génie européen: « L’Europe, c’est Michel Ange, Shakespeare, Descartes, Beethoven, Marx, Freud et Picasso. »
Néanmoins, je suggérerais quelques réflexions visant à apporter des nuances, non pour affaiblir la portée du texte proposé par DSK, mais au contraire pour en souligner la force.
« L’Afrique s’éveille, enfin, mais elle à besoin de nous. »
Oui, mais enfin, nous avons aussi besoin d’elle en somme.
Ensuite sur l’évocation du rôle et de l’accord ambigu entre France et Allemagne au sujet de l’euro:
d’une part il me semble que la France avait parfaitement estimé le cadre spatial dans lequel la construction européenne devrait continuer à se poursuivre; le fameux « L’Europe de l’Atlantique à l’Oural » du Général DE GAULLE, et je fais partie de ceux qui approuvent « à 110% » la précision apportée par Dominique STRAUSS-KAHN: « de l’Atlantique à l’Oural et des glaces de l’Arctique aux sables du Sahara », mais n’oublions pas que l’Allemagne au cours du tragique XX S a dépassé difficilement la contraire absolue, quasi philosophique dans son cas, représentée par le temps la dimension temporelle… il est urgent de ne pas raviver le débat lancé par le philosophe HEIDEGGER selon lequel le propre de l’homme et de tous ses efforts de constructions civilisationnelles et culturelles serait ce fameux combat afin de domestiquer le temps ( sur un plan plus scientifique , considérer l’œuvre gigantesque de Stephan HAWKINGS ); une grande civilisation sera peut-être aussi celle qui apportera une vision scientifique renouvelée du monde dans lequel on vit et évolue et doit s’adapter…
Cher Dominique STRAUSS-KAHN, vous qui de votre génération fus le plus ardent continuateur et défenseur de l’œuvre européenne énorme de François MITTERRAND dans le camp que l’on appelait alors « socialiste », ne voyez-vous pas aussi que tout cela est aussi une question de vivre inter générationnel dans le dialogue nourri par la raison…
BRAUDEL a écrit sur l’Europe et sur la Méditerranée, mais aussi sur « les Europe en dehors de l’Europe » – comme si Europe était déjà un concept quasi -breveté qui aide à formater le débat au niveau mondial. Nous n’allons pas assez vite pas assez fort je vous l’accorde, mais étrangement je trouve dans votre vision d’aujourd’hui des perspectives mondiales ( iriez-vous « trop-vite » ??? … ]; et dans la proposition de François HOLLANDE cette semaine beaucoup de pédagogie européenne même si affirmer vouloir « lutter-contre-la-fiscale » du coup risque d’être ne pas aller « assez_ vite » puisque le vrai problème est l’évasion fiscale qui comprend à la fois la fraude fiscale mais aussi l’optimisation fiscale ! …
Je ne saurais trop vous encourager à reprendre des publications dans des revues académiques et / ou universitaires, afin d’envisager tous les angles d’approche de la grande idée que vous défendez dans votre texte d’aujourd’hui et que je ne conteste nullement d’une façon générale… Ainsi pourriez-vous nous aider à constituer une « pierre-biface » de la pensée politique européenne afin d’affiner le pouvoir des mots dans le débat, sortir enfin de la préhistoire de la construction européenne dans laquelle – il faut bien le dire – nous semblons toujours nous « coltiner » avec des « proto-politiques » bien plus qu’avec des p o l i t i q u e s;-)
Mais je ne vous apprendrais rien en disant que le combat politique reste toujours âpre ( souvent même dans son propre camp … ])( . Dans ce faisceau d’ambiguités, je me garderais bien de m’affirmer » pour la TVA social ex ante » et » opposé à la TVA social ex post » !
Bien à vous , PhJd;-)
Et oui. « Eloquent, pertinent, raisonnablement passionné……, centrè ». Bien vu, en un mot universitaire. Ou théâtreux ? Dans quel rôle ? « Ses amis allemands ». Et les 99 % autres ?
Enfin !
Enfin une affirmation efficace .
Efficace parce que poétique ; comme l’exige la vie , celle des groupes autant que celle des individus .
Quel magnifique texte et quelle vision..hélas, hélas…que de tels talents ne puissent plus s’employer…comment ne pas regretter et en même temps oublier…?? c’est une perte collective majeure.
Belle et forte analyse; Je n’ajouterai qu’un point mais de taille :
Ne va-t-on pas faire renaître les souvenirs d’une Allemagne dominatrice et mortifère , souvenirs qui ne sont pas si loin que cela et que trop susceptible de réapparaitre … alors que se profile au nord la naissance d’un nouvel univers totalitaire qui depuis 6 mois inonde Moscou de ses policiers ! Après le Munich de la Crimée
J’ajouterai, a la décharge des allemands qu’ils ont été soumis à l’humiliation du traité de Versailles, que le totalitarisme est né de cette humiliation et du désir de revanche qu’elle a fait naître.
Que va maintenant engendrer l’humiliation des grecs ? La destruction de l’Europe ? Cette Europe qui ne sait plus ce que signifie la solidarité ; cette solidarité qui doit se manifester justement lorsque l’un des siens a fait des bêtises .
On unit pas les peuples avec des gros sous… mais on les met en guerre au non de la divine concurrence libérale.
Merci à DSK
Oui, il eut été heureux que ce texte s’adresse à tous les européens,…
Ce qui m’ahurit c’est d’avoir entendu ce matin sur France Culture citer D.S-K : (de mémoire) « c’est le diktat de l’allemagne qui a conduit à cet accord ».
La connotation de cette citation est à l’opposé de l’esprit de ce texte ou je n’ai rien compris et alors qu’on m’explique et pas seulement par le sensationnalisme des média.
Ensuite, un si brillant esprit pourrait nous donner quelques clefs sur les moyens à mettre au service d’un si bel objectif puisqu’il semble que personne dans nos élites n’en soit capable.
Merci pour ce texte DSk
Solution: un téléthon avec DSK. On aime les maladies orphelines….
Même si 85 % des pauvres européens ne sont pas grecs et si les pauvres en UK sont hors Euro.
Intéressant.
Certains découvrent que DSK est avant tout un homme politique compétent et qu’il faut absolument essayer de sortir du caniveau dans lequel les dirigeants actuels tiennent absolument à maintenir le petit peuple. Ils nous jettent des granulés comme on le ferait à des pigeons et ne veulent surtout pas que nous montions, ne serait-ce que sur le trottoir.
En 2005, je me suis battu et ai fait des conférences avec mon matériel et tout mon coeur. Idiot que j’étais, je pensais un moment que nous étions en démocratie et que notre « non » serait écouté. C’était sans compter sur certains escrocs (dont un en particulier) qui savent embobiner les imbéciles qui foisonnent à notre époque et qui s’assoient sans vergogne sur les décisions des peuples.
L’Europe a été normalement crée « pour » les peuples et non « contre ».
Or, l’exemple du peuple Grec est parlant. Les médias se font le concours à qui dénoncera telle tricherie ou telle fraude de certains Grecs. En zappant allègrement tout ce qui se fait chez nous comme champions de l’escroquerie et qui se font fort d’avoir pignon sur rue dans le milieu des affaires autant qu’à la télé !!
La réalité nous rattrapera sans tarder et c’est plus que certains que ceux qui jouent aux petits malins aujourd’hui se retrouveront « gros Jean comme devant » dans quelques années.
Et si nous avions été moins cons, nous nous serions un peu moins attardés à des histoires d’alcôve plutôt qu’a la réalité historique…
Trop tard. Et c’est bien fait pour notre gueu.. !!
Oui. Un peu de vérité. En 2005 tu t’es battu. Les raisins étaient trop verts. La constitution pas assez sociale, etc.; tu as cru avoir gagné. L’Europe n’a pas de constitution, la Grèce pas d’Etat…Le Oui n’a pas gagné, le Non a perdu une occasion d’attendre. Les Grecs et beaucoup d’autres le paient. L’Histoire n’est pas finie. On va nous parler Gouvernance. Libres de dire non.
En 2005 je me suis battu.
J’ai défendu le Traité Constitutionnel Européen. Mais je ne l’ai jamais confondu avec une Constitution car il n’en n’était pas une. Il s’agissait d’un Traité Constitutionnel, concept hybride comme l’Europe sait en produire ( cf. la notion de Fédération d’Etats-Nations chère à Jacques DELORS ).
Vers 2005 l’Association A Gauche en Europe créée par D. STRAUSS-KAHN, M. ROCARD, P. MOSCOVICI – et présidée par Marisol TOURAINE -, a eu l’amabilité de publier en ligne deux de mes textes sur l’Europe. Puis leur site a tout naturellement fermé quand DSK est parti diriger le FMI aux Etats-Unis ( pour des questions évidentes liées à la sensibilité de la chose ).
Je ne regrette rien à ce que j’ai fait en 2005 et referais exactement la même chose si c’était à refaire.
Néanmoins j’écrivais à l’époque déjà que ce qui était écrit dans le Traité Constitutionnel Européen était vrai au fil de l’analyse sur la base des théories économiques acceptées, mais qu’il fallait déjà y introduire une reprise réflexive au nom d’une lecture anthropologique. Je n’ai pas changé d’avis à ce sujet: l’Europe aura un jour besoin d’une Constitution; à ma connaissance il ne lui en a pas encore été proposée une!!!
Ensuite j’arrête mes commentaires car c’est ici le texte d’aujourd’hui de DSK qu’il s’agit de commenter. Mais quand-même je précise qu’après la ligne objective des théories économiques, politiques, juridiques, d’une part, et la nécessaire reprise réflexive en anthropologie d’autre part, il y a aussi l’Histoire qui se fait avec ou sans nous sur la base de grands enjeux datés mais qui peuvent prendre plus ou moins de temps pour être abordés et éventuellement résolus.
Je redis que l’euro va nous permettre sur un cycle de 50 ans de enfin pour la première fois être en équilibre et non en déséquilibre du débat afin de ne pas devoir sans cesse courir derrière un nouveau Défi Décennal ( et généralement sans le moindre budget public européen pour y parvenir ) ; je redis aussi que ce qui se passe en Grèce est l’occasion là encore de conquérir enfin l’équilibre qui nous manque tous collectivement en Union Européenne plus les pays qui ont vocation à rejoindre à terme l’Union Européenne… et rendre enfin à l’Europe, son Peuple, ses Peuples, l’âme que nous avons trop oubliée…
Cela va comme cela??
PS.
Et j’ajoute que voisins de la Grèce nous avons notamment l’Ukraine , et la Turquie … tiens-tiens … (…]
> Je ne commente pas le message de DSK que j’apprécie. Mais paradoxalement la proposition de François Hollande, il a raison, l’Europe à besoin de grandir en « verticalité » c’est-à-dire politiquement, m’amène à ce commentaire.
> Oui à la proposition de François Hollande. Avant de créer « une forme » – strate supplémentaire – dans les décisions Européennes malgré cette nécessité, établir des échanges économiques sur des bases loyales, équitables, intégrer l’éthique, est nécessaire pour éviter un « rejet » supplémentaire de l’Europe, et de la mondialisation qui doit être intégrée dans la vision. En entrant dans le vif du sujet, un consommateur, européen ou étranger, n’a pas à payer nos coûts sociaux et fiscaux qu’il ne peut bénéficier en retour, intégrer dans le prix des produits dans les échanges inter-pays. Il faut donner du sens.
> Ces coûts, seuls à pouvoir en bénéficier, nous devons être les seuls à les financer, intégré dans les échanges ils faussent la concurrence. Le prix à l’export, européen et mondial, doit être celui de la valeur ajoutée uniquement. En France, nous paierions la « valeur ajoutée et les coûts sociaux et fiscaux ». IL ne s’agit pas de créer de nouveaux prélèvements, seulement gérer différemment ceux actuels. Les rendre transparents et non « indolore » par les circuits administratifs, créer des « circuits courts » c’est le consommateur qui paie tout rien ne changerait.
> Ex: la sécurité sociale du privé, calculée sur le salaire majore le coût salarial, payée par le consommateur lors de l’achat d’un produit, si calculé sur le prix du produit le « taux, % », pour la même somme à prélever, serait plus bas minorant d’autant le coût salarial, maintenant le niveau du salaire. Il ne s’agit pas de créer une « TVA sociale à la Sarkozy » entourloupe sociale. Augmenter en aval sans baisser en amont. Ce qui manque à l’Europe c’est le sens, la dimension d’équité, l’éthique, moins de strate administrative, plus de transparence.
> Les échanges économiques inter-pays (export) doivent être effectué uniquement sur la valeur ajoutée, produire, acheminer, distribuer (dont le salaire perçu) destinés aux marchés à vocation mondiale. Les coûts sociaux et fiscaux n’ont de vocation que nationale (souverain et démocratique) pour être structurels ou à consommation différée. Intégré dans le coût marchand ils faussent la concurrence. (1)
> La société actuelle donne l’impression de tourner sur elle-même, s’auto-suffire, entre l’acteur et le système le lien se distant. La mondialisation est la vision d’un environnement économique en pleine mutation. Évolution d’une économie, hier, protégée vers une économie aujourd’hui ouverte. Dès lord que la finance mondialisée astreint les pays à baisser leurs coûts sociaux et fiscaux (hors TVA) pour conserver les emplois, nous sommes revenus à une société de marchés, et les pays des variables d’ajustement au profit de la finance mondiale.
(1) selon le traité constitutionnel Européen (2005), dont l’objectif était d’instituer une concurrence … loyale et non faussée, une réelle réciprocité dans les échanges internationaux. ….. en guise de réponse !
> Le système social généralisé à partir de 1945, en France, (et en Europe) était une préoccupation nationale dans une économie protégée, l’organisation structurelle de prélèvement intégrait la protection sociale et l’économique protégée. Double protection. L’Europe, dès 1957, installe le marché commun devenant marché unique en 1993. Avec l’ouverture des marchés l’économie n’est plus protégée, le social (et le fiscal) devient objet de concurrence entre pays, les marchés s’européanisent, puis se mondialisent, favorisent le dumping social et fiscal (hors TVA) au profit de la finance mondiale, la double protection de 1945 supprimée de fait. Le système social de 1945 se délite.
> Le « lien » entre salaire et production est l’offre. Le « lien » entre cotisations sociales, [salaire de remplacement, retraite, maladie, chômage,…] et consommation est la demande. Dans le « couple » offre/demande, les « liens » sont distincts, mais complémentaires et convergents. Entre salaire et cotisations sociales le seul « lien » se situe au niveau de la redistribution, ex : montant des retraites.
> Actuellement le « lien » est additionnel entre salaire et cotisation augmente le coût salarial conduit au délitement social qui pose le problème de financement. Nos structures sont à réévaluer pour conserver notre modèle social.
( à Jean-Claude COIN )
Il m’apparaît en effet naturel et souhaitable entre partisans de la Construction Européenne, d’associer les communications de Dominique STRAUSS-KAHN et de François HOLLANDE au sujet de l’Europe, puisqu’elles naissent presque le même jour… ( du moins la même semaine … ]
Je ne vais évidemment pas critiquer la Proposition du Président de la République qui sans doute va globalement dans le bon sens… Je la qualifierais ici de Plan A et proposerais un Plan BB et attendrais avec intérêts de connaître des Plans CCC.
Ma réflexion part de deux principes:
quand Monsieur HOLLANDE parle de lutter contre la fraude fiscale, je faisais remarquer dès mon premier commentaire d’aujourd’hui que prendre le taureau par les cornes impliquerait nécessairement de lutter contre l’évasion fiscale qui comprend à elle-même l’optimisation fiscale des Grands Groupes et la fraude fiscale des particuliers riches. La première concerne des montants plus importants. Certes elle peut souvent se justifier par des contraintes d’organisation et les nouvelles réalités de l’économie mondiale, cependant cela empêche largement le contrôle de ces stratégies par les Institutions Européennes, et prive ces Institutions ( et in fine les citoyens européens ) de toute politique industrielle européenne -qui au bout du compte nous fait encore cruellement défaut … ??
Ma deuxième remarque touche à la question du travail d’une façon générale, et d’autre part des questions liées à ce que l’on appelle plus généralement le social: car dans certains pays de l’UE les cotisations pour la Sécurité Sociale sont incluses directement dans la feuille de paye du salarié, ce qui n’est pas le cas en France…
Ces deux très légères » dérivations » ( mais dont les conséquences éventuelles pourraient être très importantes si de nouveau comme depuis presque toujours les Institutions Européennes Publiques sont à la remorque des Stratégies des Grands Groupes Privés … ] ) ( ,,
me servent de transition pour expliquer le support de ma réflexion sur ces sujets depuis cinq ou dix ans:
en fait je trouve que mes amis européens quand ils proposent pour une avant-garde européenne de garder les Six Pays Fondateurs , commettent une forme d’anachronisme historique , ou pour être plus précis : manquent un peu d’imagination … ( la qualité que l’on enseigne le moins dans les grandes écoles , et qui est bien celle qui permet de résoudre des problèmes radicalement nouveaux et largement sous-estimés et relativement mal anticipés : quand ils arrivent … ] … !!!?
bien sûr on peut rendre hommage parmi ces six pays ( France , Allemagne , Italie , Luxembourg , Belgique , Pays-Bas..) aux trois pays du Benelux , en se souvenant que le Traité d’Ouchy vers 1932 de libre-échange préfigurait à leur niveau ce que serait plus tard la CECA, la CEE, le Grand Marché de 1992, l’UEM: mais que je sache aussi les grandes opérations d’optimisation fiscale qui nous ont fait tant de mal sont pilotées, commandées, à partir du Benelux ou encore du Royaume-Uni ( et à degré légèrement moindre à partir de la France );
alors cela me pose un problème et j’en profite pour proposer une alternative:
pourquoi pas les Six ( en effet ) + Espagne , Pologne , Royaume-Uni … ??
De cette façon on ferait pression sur les pays du Benelux ( à qui je redis toute mon affectio societatis ) afin de les empêcher de commettre l’irréparable …
Et on introduirait un peu plus de géopolitique dans des « angles ouverts … » de l’UE autour de pays qui comptent démographiquement , historiquement …
Au fait il faudrait non pas exclure les théoriciens de jeux des négociations … mais les y inviter !!!
Et la prochaine négociation porte sur l’entrée du RU dans l’euro comme quelqu’un m’a dit …
à Mr Jourdon
D’accord sur le contrôle fiscal, mais cela dépend grandement « de la diplomatie » des puissants. Lorsque Obama à décidé d’intervenir on a vu la réaction Suisse et d’autres il y encore beaucoup à faire, le mouvement semblerait enclenché. La France a beaucoup récupéré mais c’est discret semble-t-il ?
Pour l’Europe l’idée de Jacques Delors un « noyau dur » soutenu (à priori) par François Hollande serait probablement une des démarches à favoriser, le « précurseur » est toujours suivi, il faut (hélas) parfois des preuves pour faire avancer.
à Mr Jourdon
D’accord sur le contrôle fiscal, mais cela dépend grandement « de la diplomatie » des puissants. Lorsque Obama à décidé d’intervenir on a vu la réaction Suisse et d’autres il y encore beaucoup à faire, le mouvement semblerait enclenché. La France a beaucoup récupéré mais c’est discret semble-t-il ?
Pour l’Europe l’idée de Jacques Delors un « noyau dur » soutenu (à priori) par François Hollande serait probablement une des démarches à favoriser, le « précurseur » est toujours suivi, il faut (hélas) parfois des preuves pour faire avancer. Une Europe et combien d’objectif ?
Oh oui, M. Coin ! Oui, 100 fois oui !!!
Les charges sociales, les taxes doivent être prises sur le revenu et non sur la production !
Nous voulons une société solidaire. Il n’y a ni justification ni nécessité que l’entreprise porte notre organisation sociale.
Céramiste, créatrice de bijoux et poteries, mon artisanat est en concurrence avec des produits asiatiques vendus en quantités industrielles sur nos marchés de Noël, et marchés touristiques… Avec notre exigeance française de niveau de sécurité et solidarité – que je ne conteste pas -, je paye près de 45% d’impôts et charges sociales. Donc, bien sûr, à part les clients qui tiennent plus à mon originalité qu’à leur porte-monaie, la différence de prix (pourtant, je ne me paye que 4 ou 5 euros de l’heure) fait généralement le choix des clients et me prive d’une bonne part de ventes qui me permettrait de tenir.
Il n’est pas compliqué d’imaginer la difficulté pour une entreprise avec des salariés et de comprendre pourquoi tant d’entreprises ferment à moins de délocaliser !!!
Oui, vraiment, les charges sociales, les taxes n’ont pas à être prise sur la production !!!
Je voudrais un véritable (et rentable) impôt sur le revenu (tous les revenus !) quitte à ce qu’il soit bien plus élevé. C’est le prix pour garder nos emplois, le dynamisme de nos entrepreneurs, notre savoir-faire et notre indépendance.
à Caroline,
En fait mon argumentaire n’est pas de soustraire de la production les charges pour les transférer sur la consommation. En fait, toutes les charges des entreprises, fiscales et sociales, sont payées par le consommateur, il ne peut pas en être autrement. Il s’agit de les calculer et prélever différemment, en intégrant la concurrence mondialisée.
Plutôt un « circuit court » et de la transparence. Prenons un cas théorique pour expliquer : vous achetez dans le commerce un produit qui coûte 100 € HT. Dans ce prix, le cout salarial est de 30 € dont 20 € en salaire perçu et 10 € en charges sociales. Les cotisations représentent 50 % du salaire -10 pour 20 – mais ne représente que 10 % de votre achat.
Si les charges étaient calculées sur le prix de votre achat, le coût salarial serait de 22 € au lieu de 30 €, avec le même prix d’achat et le même salaire. Imaginons, que ce produit soit exporté – même prix – charges sociales prélevées et gérée comme la TVA, le prix à l’exportation serait de 90 au lieu de 100 €. Si votre achat était un produit importé, 100 €, on suppose que le prix importé (approximation) était de 50 et celui du distributeur Français de 50 €. Sur les 50 € les charges sociales seraientt de 15 € – salaire 10 charges 5 – gérée comme la TVA elle serait de 10 € même montant qu’un produit fabriqué et distribué en France. (Il ne s’agit pas de la TVA sociales de Sarko c’était un arnaque) En fait le prix entre entreprise et a l’exportation serait uniquement sur la valeur ajoutée dont le salaire perçu. On gère différemment les mêmes sommes. Être juste et équitable. Politiquement c’est un sacré boulot, la mondialisation est là, il faut adapter nos structures. Conclusion : ce n’est pas le montant des charges sociales qui posent problème mais le fait qu’elles soient inclues dans le prix à la concurrence. Tel est mon point vu d’un citoyen de gauche.
Quel bel amalgame!
Ce texte a pour prétexte la crise grecque, et DSK y mêle ses considérations philoso-politiques .
Sur la crise grecque DSK ne dit pas ce qu’il aurait fait avec le pouvoir du ministre français ou du DG du FMI.
Faut-il rappeler qu’il était effectivement au pouvoir lorsque les grecs falsifiaient les comptes de leur pays? Aveuglement ou inconscience?
Sur la dimension culturelle de l’Europe, elle doit être une évidence pour qui connaît un peu le monde. Mais la culture d’un peuple est constituée de guerres, d’art, de philosophie…; il n’y a pas de bonne et de mauvaise culture, tout fait expérience et choix.
L’Allemagne moderne a bâti le DMark comme un outil au service de son économie, avec la permanence de l’horreur de l’inflation, donc son interdiction. L’€ fut un autre nom du DMark, vraiment adapté à l’économie allemande, moins, peu ou pas aux économies des autres pays.
La culture allemande est fondée sur Beethoven ou Goethe, mais aussi sur deux guerres mondiales, le nazisme et l’inflation qui le permit.
Habermas comment référence est un peu court! Il écrit en réaction, pas en anticipation, c’est un commentateur pas un créateur.
L’Europe enfin!
Oui l’Europe est notre nouvelle frontière, oui nous sommes tous trop petits à l’échelle de la mondialisation, oui l’Europe est un espace démocratique peu partagé dans le reste du monde (faites la soustraction sur les pays présents à l’ONU), oui l’Europe ne peut survivre et progresser qu’en se renforçant c’est à dire pour chaque pays membre en acceptant des transferts de souveraineté majeurs.
Tout ceci répété, l’incantation ne fait pas l’action, et le souvenir de la CEE de Jacques Delors est le regret d’une unité de pensée et d’action réduite à rien par l’inter-gouvernemental, qui ne serait pas relancée par une multiplicité de décideurs.
DSK a écrit un beau texte pour rien.
Pour un petit rien: lui.
Un beau texte, en effet.
Mais j’attends de DSK quelque chose de plus, à savoir des pistes sur la question fondamentale de comment aider les grecs à s’en sortir. Ce n’est pas la remise partielle de dettes qui y suffira. Il faut un développement économique porteur de richesses futures.. on fait comment?
Comme j’ai du mal à lire ce texte, comme j’aimerais pouvoir oublié « les affaires » et l’habileté qu’on les hommes politiques à manier la langue et les idées. Oui, comme j’aimerais pouvoir lire ce texte sans tout ce « background », mais je n’y arrive pas. Et si les idées et idéaux que ce texte semble défendre me touchent, je ne peux m’empêcher de me dire : Hey Dodo qui navigua en eau saumâtre, que faisiez-vous au FMI, ignoriez-vous le dossier Grec ? Et les grands idéaux que vous défendez dans ces lignes, comment les conjuguiez-vous avec la bassesse de vos agissements sexuels ?
Non, décidément, je n’y arrive pas.
Pascal, j’ai eu la même difficulté que vous !
Pour exister l’Europe a besoin d’une culture, la culture se forge sur le langage. La diversité des langues Européennes est une frontière virtuelle qu’il faut abolir. La tendance actuelle est de privilégier l’Anglais, langue mondiale, c’est allé vers la facilité. Le Français est une langue difficile il faut en convenir, mais elle exprime davantage les nuances de la pensée, ne faudrait-il pas organiser un référendum Européen pour donner à l’Europe une langue unique officielle ? La question est posée ? Faisons la murir ! l’UCEF Union Culturelle des Citoyens Européens Francophones fera campagne pour faire le choix de la langue française !
T’est bien placé pour parler, après avoir été berné dans une affaire financière au Luxembourg qui prouve ton manque de perspicacité et être parti de New York peu glorieusement en faisant honte à la France.