A l’heure où le renouvellement de la direction de la Banque centrale européenne se joue dans un mercato entre les différents postes disponibles, il nous semble opportun de rappeler que la direction de cette institution indépendante doit posséder quelques qualités propres. Aussi nous nous associons à Positive Money, Transparency international, Finance watch et plusieurs autres mouvements européens pour adresser une lettre ouverte au Président du Conseil, Donald Tusk.
Nous souhaitons rappeler une évidence, et une ambition. L’évidence que l’on tendrait à perdre de vue, c’est le rôle éminent de la remontée des taux de la BCE dans l’aggravation de la crise euro là où la FED a laissé se rétablir l’économie américaine. En conséquence, l’Europe s’est installée dans un équilibre d’inflation basse auquel Mario Draghi a su s’attaquer sans tergiversations. Des leçons doivent en être tirées, et nous constatons qu’elles ne l’ont toujours pas été officiellement par la BCE, dont les prévisions d’inflation se révèlent fausses trimestre après trimestre. En particulier, nous appelons le Conseil à ne retenir que des candidats qui auraient réellement tiré les leçons de cette erreur et seraient déterminés à poursuivre les politiques nécessaires.
L’ambition, c’est de démocratiser le processus de désignation des membres de la BCE et de son Président au premier chef. Le Parlement européen est aujourd’hui tenu largement à l’écart de cette question, réglée derrière des portes closes. Nous demandons que le Conseil soumette au Parlement une shortlist de candidats, afin que le Parlement puisse les entendre et émettre des recommandations appropriées. Cette transparence, qui devrait aller de soi, ne peut que renforcer la légitimité ultérieure de la BCE quand des décisions devront être prises.
Je suis contre « une démocratisation » du poste de la direction de la BCE. La monnaie est beaucoup mieux géreér sans Intervention de la politique et par cela des parties politiques. Nous le voyons dans l’histoire de plusieurs Pays de la CE. Je suis persuadé que les Banques centrales doives être politiquement indépendents, aussi bien dans un Pays membre comme aussi au Niveau de la BCE. Je suis persuadé que Mario Draghi a réaliser une politique indépendante d u monnaie européen. J’espère que son successeur fera la même politique indépentante!
Bonjour, Il ne s’agit pas d’une logique de démocratisation au sens partidaire, mais d’assurer la transparence et la redevabilité de la désignation. Une fois nommé le Président est bien entendu indépendant, mais nous volons pouvoir vérifier sur quels critères il est nommé.