Désormais habitué à participer aux points presse web de la campagne de François Hollande à 7h45 le matin, nous avons posé à Bruno Leroux la question de son opinion sur l’initiative « Qui va payer? » lancée par Sauvons l’Europe, la Confédération étudiante et Génération engagée. Il y voit une cohérence forte avec l’ambition de François Hollande sur la relance économique et sa priorité à la jeunesse. En images ci-dessous:
Leroux qui va payer par sauvonsleurope
L’incohérence, elle est dans le fait que Hollande croit récupérer la Primauté du Politique sans passer par la dénionciation de traité de Maastricht. Il se trompe. Nous sommes encore en état de droit, et le traité de Maastricht restera en vigueur, ce qui veut dire que c’est la Finance qui a la Primauté du pouvoir et la gardera, même si nous revenions au Franc. L’article 56 du Traité s’applique qu’elque soit le nom de la monnaie.
Le seul qui dénonce Maastricht réllement, c’est Mélenchon. Ce Socialiste est parti au PG, et peut se permettre de dénoncer Maastricht ; il n’a pas besoin de l’aval du Bureau National du PS pour le faire.
Ce qui veut dire que le PS est parfaitement dans votre optique : au service de la Pensée-Unique. Réjouissez-vous, que ce soit Sarkosy ou Hollande, la Primauté de la Finance sera maintenue. Et la restauration de la féodalité continuera.
C’est un désastre, mais c’est ce qu’a voulu la majorité des Français en 1992. Le référendum de 2005 attend toujours sa reconnaissance.
Pierre-Franck HERBINET 2012 – Parcourir les chemins aux origines de l’idée fédérale
Le manque d’initiative pour l’économie, la montée du chômage, les temps de disettes, les postures démagogiques, l’inéquitable répartition des réserves nous éloignent des chemins de roses bleues étoilées OR. Aux bains de sang de la mouvance souverainiste à la spéculation absurde, les fédéralistes maîtrisent l’art de l’acception fédérale de la construction européenne. Comment ouvrir le Vieux Continent à son AVENIR ?
La planète est en proie à des tumultes. A la recherche d’un nouvel élan, l’Union européenne à la pensée innovante met en perspective les enjeux stratégiques avec les horizons durables comme par exemple les chocs géopolitiques ( les pays du Sahel, les grandes puissances ), l’éducation, la production, la compétitivité, le réchauffement climatique, la fonte des glaces. Les rebours de l’Histoire. Les populistes primaires, loin du raisonnable, adressent un cahier de doléances vitupérant le vice de cynique des Générations Erasmus. A rebours de la démocratie européenne, les ombres dansent. Virage ou mirage ? Si nul n’ignore la relance du rêve européen, l’Europe intégrée est sise sur un territoire de solidarité et de cohésion sociale. Belle à couper le souffle, l’architecture fédérale de la construction européenne nécessite un temps long et un espace vaste dans une perspective de stabilisation de l’ordre mondial. Unie dans la diversité. Déesse du fédéralisme, libératrice de nos âmes, l’Union européenne brandit le partage des richesses, le respect du pluralisme, la justice équitable, le régime de la légalité et la transmission du lien mémoriel. Europe. L’Europe est le berceau de la civilisation occidentale. Communauté de peuples, l’Europe se bâtit politiquement avec l’Union européenne, au sein d’un espace de civilisation forgé par une histoire millénaire. Le siècle des Lumières désigne une école de pensée humaniste, dont l’approche scientifique, culturel et philosophique transmit des valeurs cardinales et une sensibilité fédérale à la construction européenne.
L’avenir du Vieux Continent. Des usages fluides, une économie sociale de marché compétitive, des droits de l’Homme et du Citoyen, une ouverture au livre des Merveilles, une intelligence à la dimension plus universelle, une célébration des – Lieux de mémoire -, une force et une sensibilité pour la séquence fédérale, une vitalité à travers les siècles. Lieu de métamorphose. Aux sources de la mutation, les chantiers européens se programment dans la connectivité, la télésanté, la voiture électrique et les bâtiments à énergie positive. N’en déplaise aux populistes primaires ivres de haine. Une vision fédérale de la démocratie européenne digne de ce nom protège nos systèmes de santé et de retraite, impulse un redressement de l’économie, offre un don aux générations ultérieures tout en garantissant une indépendance de la justice et des médias. La résistance étant une condition juste à la victoire, les européistes tournent les pages des livres anciens. Une clarté, une concertation. La victoire du camp de la liberté et de la démocratie a vaincu le camp du totalitarisme ouvert à tous les vents contraires. Si d’aucuns ne pensent que la tergiversation est un bénéfice, la culture fédérale des terres fertiles de nos jardins européens doit guider des actions par le respect des autres Européens et commercer par la loyauté des échanges.
Un jour viendra, le fédéralisme vaincra. Les – Grands – architectes européens, le général de Gaulle, Adenauer, Mitterrand et Kohl, signèrent le traité de l’Elisée et le traité de Maastricht, pour autant l’Europe n’est plus fière d’elle-même. Et si nous corrigions le tir par la relance de l’idée européenne au service de chaque nouvelle génération ? Regarder l’Europe dans les yeux et naviguer dans le courant fédéral au sens politique du terme. La – banane bleue -, ce – petit cap du continent asiatique -, consolide la paix kantienne, renforce la conscience européenne, favorise une citoyenneté européenne active, explique l’idée européenne comme projet global, promeut les valeurs fondamentales de la construction européenne, tisse des liens de tolérance, de prospérité et de pluralité entre les peuples, considère les interdépendances sociales, économiques, culturelles, environnementales et réfléchit sur les grandes politiques – Politique Agricole Commune, Politique de Cohésion, Marché unique -. Un jour viendra. Faisant fi des vestiges d’une Europe disparue, la relance de l’idée européenne, telle que les Pères fondateurs la conçurent, est un chemin aux origines du fédéralisme. Le modèle européen. Le processus d’unification européenne est un modèle moins éphémère que la médiane, les mouvements populaires européens précèdent l’exercice du pouvoir politique des institutions européennes sises à Strasbourg et à Bruxelles, l’avènement de notre européanité par l’émergence de l’ – Homo europeanus – nous réjouit. Libéral, solidaire, démocratique, respectueux des droits individuels, éthique, homogène, le modèle européen à la traduction politique fédérale doit s’inscrire dans l’élargissement de la création d’un noyau dur plus intégré à l’aune des immenses défis du troisième millénaire. Si rien ne s’oppose à la construction européenne, alors que durent les moments fédéraux dans une perspective de cohésion de l’ordre mondial.
L’idée kantienne vers la paix perpétuelle, l’approche de l’Europe par l’européanité, la démocratie européenne vivifiée par l’implication des citoyens, la gouvernance européenne libérée de toutes entraves, l’ acception fédérale de la construction européenne affirmée.
Pierre-Franck HERBINET
Rien ne sera plus comme avant
Les temps mauvais nourrissent l’intolérance et la haine. Dans le cadre de l’ordre juste, l’engagement suppose un refus de tout tropisme privé. Le peuple seul souverain ressent les impostures démocratiques, la parole publique n’étant plus coordonnée aux actes politiques. Le communautarisme, les puissances de l’argent ne sont que dérives mortifères. Au service de l’intérêt général, les purs produits de la méritocratie républicaine inventent un futur désirable pour tout Homme au travers du pacte civique.
Des sociétés en proie à des crises multiples conduisent le monde à s’effondrer, les citoyens ne croyant plus aux valeurs. Les temps mauvais finiront. Au culte de la vertu, l’élégante élite politique et économique font progresser l’innovation constante en faveur de la croissance du – monde d’après -. Aux confins de l’espace du dedans, le sel de la vie vivifie, le message résonne, la lumière se perpétue. Du rêve à la réalité, toutes civilisations unies agissent pour ne pas subir par l’entremise de projets de sociétés, de valeurs communes et de principes fondateurs. Et si nous ouvrions un nouveau chapitre sous l’égide du renouveau démocratique ? Le désordre contemporain, la rapidité des changements, la multiplicité des messages, les graves questions de l’éthique nous conduisent à protéger le caractère inviolable de la VIE démocratique. Ici-bas, en coulisses, le réveil des consciences s’ouvre sur une nouvelle ère pour la démocratie.
Pierre-Franck HERBINET appelle à administrer autrement la démocratie à l’aune des immenses enjeux à l’aube du troisième millénaire.