Nous nous faisons ici l’écho d’une bonne initiative, trop rare chez les députés européens : Stéphane Le Foll réalise un compte-rendu de mandat au bout d’une année au Parlement européen. Ce document, à consulter ici, est précieux car il donne l’éclairage d’un député européen très introduit dans le jeu parlementaire. Stéphane Le Foll est en effet vice-président du groupe SD en charge du budget et de la PAC.
A ce titre il explique comment le PSE réfléchit sur ces sujets, élabore une position commune, puis la défend dans les différentes commissions et rapports parlementaires. De même, il raconte la manière dont le Parlement européen, à une large majorité, tente de préempter le débat agricole en posant les jalons de sa réflexion avant même la publication des projets de la Commission. Ceci est tout à fait inhabituel, l’initiative revenant institutionnellement à la Commission européenne.
Nous ne pouvons qu’encourager d’autres députés à se livrer à cet exercice salutaire pour la compréhension de la manière dont fonctionne le Parlement européen et dont il il tente peu à peu d’établir son pouvoir propre.
Initiative intéressante de notre député européen…
Bravo pour votre implication européenne, M. Le Foll.
Oui je suis bien ok pour tout cela,
Mais je ne suis pas du tout satisfait des injustices que nos députés commettent…
Leur retraite:
Je comprend qu’ils ne sont pas des « clodos », et ils ne doivent pas l’être.
Ils ont données plusieurs années au bien communautaire, mais de la à s’octroyer une retraite pareille c’est scandaleu.
Merci pour ce BILAN, si clair et positif qu’il ouvre également des PERSPECTIVES même et surtout par ces temps sombres : n’est-ce pas le nom de L’EUROPE qui nous y appelle, par sa signification de VASTE-VUE ?
Précisément, la politique agricole européenne gagnerait sans doute aussi à s’inspirer de ce vieux mythe d’enlèvement fondateur pour rajeunir et revivifier l’harmonisation nécessaire aux productions européennes alimentaires : dans le personnage du taureau qu’emprunte le grand Zeus pour séduire la princesse phénicienne Europe, il met à l’honneur la race bovine comme locomotive première de la prospérité, du commerce équilibré, voire du partage humanitaire !
Il y a mieux encore au fond de cette ancienne légende. Car ce taureau semble incarner à la fois les deux inventions révolutionnaires par lesquelles est lancée la démocratie depuis trois millénaires : la technique nautique et l’art alphabétique, nés tous deux dans l’actuel Liban, non pour conquérir le monde, mais pour fonder l’Europe et proposer de proche en proche, à partir de la Crète minoenne, à travers une histoire tumultueuse, la souveraineté civique qui seule développe la justice et la paix.
Sans doute est-ce pour cela que « le grand Est » doit rester un des pôles de la démocratie européenne avec, à Strasbourg, le législatif exercé par le Parlement européen, en synergie avec l’exécutif à Bruxelles et le judiciaire à Luxembourg, pour la concertation dont le bonheur des peuples modernes a profondément besoin.
J’ai tout à l’heure oublié – mais aussi craint par égard pour son temps précieux – de poser à Monsieur Le Foll une question qui pourtant me tient à coeur depuis quelques semaines, et que je remercie à l’avance l’active équipe de SAUVONS L’EUROPE de lui transmettre.
Dans quelle mesure les propositions du Parlement des Jeunes, qui remplit à Strasbourg chaque mois l’hémicycle du Parlement européen à la fin de la Session parlementaire, remontent-elles jusqu’aux Eurodéputés ?
Elles étaient bien intéressantes le mois dernier, de la culture à la lutte contre la misère ! Elles dénotent aussi une maturité démocratique prometteuse chez ces quelque 550 jeunes Européens venus des 27 Etats membres pour partager à Strasbourg une expérience constructive à travers des activités civiques et ludiques, aussi stimulantes que fédératrices.