En mai prochain, les citoyens français seront appelés aux urnes pour choisir le Président de la République, et dans la foulée, mettre en place une majorité parlementaire. Cette échéance est à la fois bien proche et bien lointaine. Proche, car nous entrons dans la phase finale d’une élection qui rythme depuis cinquante ans la vie politique de notre pays. Lointaine, car de nombreuses décisions cruciales dépendent des choix faits au niveau européen.
De règle d’or en renforcement du pacte de stabilité, la droite conservatrice nous propose la mise sous tutelle de toutes les institutions politiques. Les programmes nationaux doivent déjà s’incliner devant la stratégie communautaire, où pourtant la Commission européenne est étrangement absente et le Parlement européen méprisé, de désendettement par restriction de la demande. Or des voix s’élèvent pour demander : si les choix se font ces jours-ci, à quoi rime l’élection à venir ?
Dans un contexte purement national, la question se pose. Battre la droite, comptable depuis dix ans de tant d’échecs, ce n’est pas rien. Définir une méthode de gouvernement plus à l’écoute, cela est essentiel. Faire porter nos marges de manœuvre sur la jeunesse, sur l’éducation et l’innovation, voilà le choix majeur. Au-delà, il n’y aura pas de changements profonds si le combat politique n’est pas porté en Europe.
La démocratie européenne est profondément malade. La rencontre des égoïsmes nationaux au Conseil européen ne permet pas la conduite d’une politique ambitieuse et efficace. Le seul organe européen directement élu, le Parlement, s’oppose de manière répétée aux politiques d’austérité univoques mais personne ne l’écoute. L’Europe a besoin qu’une voix unifiée se lève pour proposer avec force une politique alternative, une voix qui serait écoutée parce qu’elle serait celle d’une majorité portant un projet politique fort s’appuyant sur la société civile et les forces syndicales.
Cette majorité en Europe, dans le contexte d’un Parlement élu à la proportionnelle, c’est une alliance entre la gauche, les écologistes et les démocrates sociaux, le rassemblement de tous ceux qui veulent une Europe de progrès.
La fracture bipartisane de la cinquième République nous a habitués à regarder cette possibilité comme un attelage artificiel. Ce fut pourtant le socle du Front populaire en 1936. Souvent repoussé au motif qu’il faudrait « de la clarté », cet arc europrogressiste s’impose précisément parce qu’aujourd’hui, c’est sur les questions européennes qu’il faut faire de la clarté.
Qui veut passer à une Europe fédérale, ce qu’impose la crise actuelle, et qui s’y refuse n’y cédant à regret que pied à pied ? Qui veut pour cette Europe une véritable démocratie, et qui se contenterait sans peine de diktats de sachants supposés ? Qui veut mettre en place en Europe une politique de solidarité, de renforcement de l’éducation et de l’investissement, et qui réduira d’abord la dette sur le dos des plus faibles ?
A ces questions, nous voulons des réponses claires. Nous les voulons dès cette élection présidentielle en 2012, nous les voulons également pour les élections européennes de 2014. Il est temps que le Parlement européen et la France choisissent des majorités europrogressistes pour concilier à nouveau solidarité et compétitivité, justice sociale et emploi. Au niveau national comme au niveau européen, cela est une nécessité.
Que chacun choisisse son camp maintenant !
Initiative soutenue par :
– La Confédération étudiante
(http://www.confederation-etudiante.org)
– La Gauche européenne – Mouvement européen France
(http://www.lagaucheeuropeenne.org)
Démarche soutenue* par :
– Les Jeunes européens France
(http://www.jeunes-europeens.org)
– Europatweets
L’EUROPE OUI
Le Traité de Maastricht NON
Ce sont les traités de Maastricht-Lisbonne qu’il faut dénoncer, particulièrement l’article 56 de Maastricht, qui donne les plains pouvoirs à la Finance privée. Il n’y a pas d’autre porte de sortie de crise.
Ce que nous avons fait après le crack de 1929, on peut le refaire maintenant. L’EUROPE n’a pas à être dirigée par les technocrates de la Pensée-Unique, mais par les hommes politiques élus.
Accord total avec votre démarche.Il faudrait que les partis de gauche à l’échelle européenne se rapprochent pour prendre une position commune:les groupes parlementaires ne suffisent pas.Il y a urgence.
Bonjour. J’ai repris sous vos références, pour les lecteurs de notre site Europe solidaire, l’excellent texte ci-dessus
Voyez http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=805&r_id=
Avec plaisir! A bientôt!
La crise européenne et la victoire à la Pyrrhus de Goldman-Sachs enfin démasquée ( Draghi, Monti…) crée des circonstances rarement réunies pour faire évoluer l’Europe.
Les gestionnaires, otages des « marchés », veulent désormais une coordination politique plus forte pour intégrer les politiques budgétaires.
C’est un danger de réduire la politique au budget , mais c’est une chance stratégique : Chiche ! mais au prix d’une politique sociale qui intègre comme objectifs les niveaux les plus élevés dans les Etats membres, et non les transforme en cible pour les détruire !
C’est du donnant donnant ou du gagnant -gagnant.
Avec des institutions rénovées un Président élu comme le suggère Merkel mais aussi responsable devant le Parlement Européen. Il faut « dé technocratiser’ l’Europe sous peine de la voir explosée par les nationalistes d’extrème droite.
La seule question à se poser c’est effectivement qui sera eurocompatible? Je n’attends rien de Sarkozy qui vient de déclarer qu’il était hostile à une « fédéralisation forcée » qui donnerait plus de pouvoirs à la Commission et au Parlement.
La seule question serait de savoir si la gauche est « eurofédéraliste ». J’en doute parce qu’il y a eu le référendum sur la constitution européenne qui s’est traduit en France par un non et que les ministres français du gouvernement Jospin n’ont pas répondu aux sollicitations allemandes.
Oui, il y a urgence absolue à sauver l’Europe, comme vous le préconisez ! Une Europe profondément ancrée (malgré toutes les différences, qui font partie de son histoire, nationales et culturelles) dans ses valeurs fondamentales : les Lumières,la laïcité, la Liberté, l’Egalité, la Fraternité, la réduction des inégalités, le soutien aux plus pauvres, à tous ceux et toutes celles qui souffrent, sans pouvoir dire un mot, de cette soit disant ‘économie’ purement financière, devenue réellement démoniaque !
Pour moi qui avais défendu un ‘oui de gauche’ en 2005, plus que jamais s’impose, et rapidement, une fédéralisation, notamment de la représentation populaire (pouvoirs réels donnés au Parlement européen référendums d’initiative populaire etc.)
Comme le dit justementJacques Ernest,cette économie financière est devenue « démoniaque » J’ajoute de mon côté que ce qui se passe dans le monde est une « INFAMIE ». L’économie doit être au service de l’homme et les possédants ont utilisé leur puissance pour mettre les hommes au service d’une économie « fournisseur des gains de quelques uns »
C’est un asservissement!…
Que d’efforts à faire…
Allons nous passer au dessus du pouvoir de la finance
Goldman Sachs et de la corruption des nations
Soumises a cette dictature des marches ?
Démasque oui par les coups d’états successifs
En Espagne (coupure des finances vers le bâtiment arrête du jour au
Lendemain par exemple), en Grèce. En Italie .
Mise sous tutelle des états pat des hommes issu des banques
Venus de la Sachs : Friemann a torpille
Le monde et les peuples sont en grande souffrance
Avec le mensonge en prime tous les jours qui passent
Sans prendre la décision de l’utiliser la dette
EUropenne .enrobons ???
Ce n’est qu’un début, le combat sera rude face a cette grande délinquance ???
[…] les Verts et la GUE (gauche de la gauche). Une coalition donc assez large, et correspondant à l‘arc europrogressiste que nous appelons de nos voeux. Pour défendre la démocratie en Europe, nous ne pouvons que nous […]
[…] les Verts et la GUE (gauche de la gauche). Une coalition donc assez large, et correspondant à l‘arc europrogressiste que nous appelons de nos voeux. Pour défendre la démocratie en Europe, nous ne pouvons que nous […]
[…] les Verts et la GUE (gauche de la gauche). Une coalition donc assez large, et correspondant à l‘arc europrogressiste que nous appelons de nos voeux. Pour défendre la démocratie en Europe, nous ne pouvons que nous […]