Emmanuel Macron a décidé de mettre l’Europe tout en haut de son agenda. D’ici à un an, il veut avoir créé une Europe de la défense, développé une politique numérique européenne, intégré davantage la zone euro… Tout cela pour que l’Europe protège mieux ses citoyens et cesse enfin d’être seulement cette Europe-marché sans âme qui a fait de la concurrence de tous contre tous sa principale raison d’être. Fort bien. C’était en effet un des principaux reproches qu’on pouvait adresser à François Hollande que d’avoir renoncé à toute ambition dans ce domaine.
On ne peut donc que se féliciter que notre nouveau président veuille secouer le cocotier européen en sortant la France d’une posture geignarde et repliée sur elle-même. Le souci, c’est qu’il y a une contradiction profonde entre les objectifs qu’Emmanuel Macron affiche pour sa politique européenne et celle qu’il mène en France même. Du côté du marché du travail, il entend en effet se battre contre le dumping social, comme sur la question du travail détaché, où il a obtenu le mois dernier que l’Europe aille (un petit peu) plus loin que prévu dans la modification des règles le concernant. Mais dans le même temps, dans l’Hexagone, il pousse au contraire les feux pour faciliter les licenciements et faire baisser le coût du travail. Une logique déflationniste qui plombe l’économie de la zone euro depuis quinze ans et menace la survie de nos systèmes sociaux, nourrissant l’euroscepticisme.
De même sur le terrain fiscal, avec la quasi-disparition de l’ISF, la forte baisse de l’imposition des revenus du capital et celle de l’impôt sur les bénéfices des entreprises, sa politique française consiste à engager vigoureusement le pays dans la course au moins-disant fiscal, qui aggrave les déficits des Etats de l’Union et dévalorise le projet européen en le faisant apparaître comme un moyen privilégié de creuser les inégalités. Et cela au moment où les temps semblaient (enfin) mûrs pour que s’engage, à l’échelle de l’Europe, une dynamique inverse d’harmonisation et de lutte contre le dumping fiscal. Bref, il y a malheureusement lieu de redouter que la politique française d’Emmanuel Macron décrédibilise ses projets européens, tant auprès des Français que de nos voisins.
Article publié sur Alternatives économiques le 1er novembre 2017. Soutenez les!
[author image= »https://www.sauvonsleurope.eu/wp-content/uploads/2015/04/AVT_Guillaume-Duval_496.jpeg » ]Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques[/author]
La contradiction que croit percevoir l’auteur est théorique, voir artificielle, pour ne pas dire idéologique . Une réglementation du travail assouplie, comme dans tous les pays européens équivalents, n’est pas déflationniste par nature. L’équipe d’Alternatives économiques regretterait-elle une « bonne » inflation en Europe face à la mondialisation? Alors là, on pourrait parler de déficits, publics et des entreprises.De même, la course au moins disant fiscal (et la France en est loin, très loin) n’a qu’un rapport éloigné avec les déficits publics. Prenons un cas extrême, l’Irlande. Son déficit public est de – 0,6%. Le Luxembourg? +1,2%.
Autre point. Sous le titre, je vois la mention « Rédigé par Sauvons l’Europe », en signature je lis « rédacteur en chef d’Alternatives économiques ». Peut-on savoir si cet article exprime une position de Sl’E, ou une contribution libre, toujours intéressante et bienvenue.
Emmanuel Macron ne cherche-t-il pas simplement à trouver un équilibre à l’intérieur de l’Europe entre le dumping social des pays de l’Est et nos taxations excessives (dont une ISF qui n’existe qu’en France), une jungle sociale à l’Est et une forte raideur réglementaire chez nous, les fortes impositions des entreprises dans les grands pays et les petits pays receleurs d’évasion fiscale tels que les Pays-Bas, l’Irlande et le Luxembourg ? Y a-t-il incompatibilité entre harmonisation et équilibre ?
Trop d’impôts, tue l’impôt ! Pour une Europe sociale et solidaire, oui bien sûr, mais pour cela elle doit être compétitive pour être capable de financer, sans s’endetter encore plus, ses politiques sociales ! Ce qui nous fait croire que taper sur la richesse qui dort pour encourager le capital productif n’est peut-être pas une mauvaise idée surtout si cela est accompagné par des mesures destinées à améliorer la formation continue ? Gouverner c’est choisir ? Donc cela ne peut pas plaire à tout le monde ?
Ce qui motive E.Macron c’est son ambition pour une Europe reglobalisée.Comme le souligne dans son dernier éditorial, l’éditeur en chef de « Time Magazine », comparant le président à De Gaulle en 1963, » Nous devons donner à l’Europe,une nouvelle voix,direction et self-assurance ». Aujourd’hui,E.Macron pense: que » Notre génération ne peut pas se contenter de gérer l’Europe, il lui faut la réformer » E.Macron est conscient que la réforme de l’Europe qu’il appelle de ses voeux, ne se fera pas si la France n’adapte pas son économie. Grande ambition sans doute mais à que prix pour les français?
Ce qui motive E.Macron c’est son ambition pour une Europe reglobalisée.Comme le souligne dans son dernier éditorial, l’éditeur en chef de « Time Magazine », comparant le président à De Gaulle en 1963, » Nous devons donner à l’Europe,une nouvelle voix,direction et self-assurance ». Aujourd’hui,E.Macron pense: que » Notre génération ne peut pas se contenter de gérer l’Europe, il lui faut la réformer » E.Macron est conscient que la réforme de l’Europe qu’il appelle de ses voeux, ne se fera pas si la France n’adapte pas son économie. Grande ambition sans doute mais à que prix pour les français?
L’économie ne peut construire le PARADIS dont rêve l’Humanité que si les échanges sont équitables et choisis LIBREMENT, ce qui nécessite un PA suffisant,
sinon il faut se contenter d’acheter les produits FORCÉMENT moins chers issus de l’esclavage, des paradis fiscaux et de la pollution, et donc construire l’ENFER de nos plus horribles cauchemars UL=Ultra-Libéraux,
en plongeant 99% des populations dans la misère qui les empêchera toujours FORCÉMENT de choisir le progrès, comme ils pourraient le faire s’ils étaient aussi riches que les 1% de multi-milliardaires UL,
…mais qui sont bien trop rongés par leur cupidité pour le faire effectivement, certainement servis qu’ils sont par une armée d’esclaves qui doivent tout faire à leur place, dans chacune de leurs luxueuses propriétés, Jets, Yacht, villas de luxe privé(e)s,
… bien à l’abri de toutes les révoltes qu’ils provoquent par leur cupidité scandaleuse, et la confiscation qu’ils font égoïstement de tous les biens communs appartenant naturellement à TOUTE la Nature, dont notre si indigne humanité, qui s’auto-proclame pourtant si naïvement HOMO 2x SAPIENS.
Tant que les DH ne devront pas être respectés partout, ils ne pourront plus être respectés nulle part, à cause de la concurrence déloyale ainsi générée :
Toute règle non contraignante conduit à l »opposé de son objectif : les plus respectueux resteront perdants au profit des moins respectueux.
L’absence de contrainte ne produit pas seulement un résultat neutre, mais opposé !!!
selon Guillaume Duval,
il faut changer l’Europe mais surtout pas la France!
Mieux, l’Europe doit ressembler à la France éternelle.
foutaises!!!!
PQ/Comment respecter l’Humanité et les besoins de ressourcement de la Nature ?
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L’économie ne peut construire le PARADIS dont rêve l’Humanité que si les échanges sont équitables et choisis LIBREMENT, ce qui nécessite un PA=Pouvoir d’achat suffisant,
sinon il faut se contenter d’acheter les produits FORCÉMENT moins chers issus de l’esclavage, des paradis fiscaux et de la pollution, et donc construire l’ENFER de nos plus horribles cauchemars UL=Ultra-Libéraux,
en plongeant 99% des populations dans la misère qui les empêchera toujours FORCÉMENT de choisir le progrès, comme ils pourraient le faire s’ils étaient aussi riches que les 1% de multi-milliardaires UL,
…mais qui sont bien trop rongés par leur cupidité pour le faire effectivement, certainement servis qu’ils sont par une armée d’esclaves qui doivent tout faire à leur place, dans chacune de leurs luxueuses propriétés, Jets, Yacht, villas de luxe privé(e)s,
… bien à l’abri de toutes les révoltes qu’ils provoquent par leur cupidité scandaleuse, et la confiscation qu’ils font égoïstement de tous les biens communs appartenant naturellement à TOUTE la Nature, dont notre si indigne humanité, qui s’auto-proclame pourtant si naïvement HOMO 2x SAPIENS.
Tant que les DH ne devront pas être respectés partout, ils ne pourront plus être respectés nulle part, à cause de la concurrence déloyale ainsi générée :
Toute règle non contraignante conduit à l »opposé de son objectif : les plus respectueux resteront perdants au profit des moins respectueux.
L’absence de contrainte ne produit pas seulement un résultat neutre, mais opposé !!!
Toute l’économie est fondée sur la valeur ajoutée, qui nécessite un effort, et c’est donc cet effort qui est payé lorsqu’il est échangé sur les marchés (hors bénévolat bien sûr).
Si, on réduit jusqu’à quasiment supprimer les salaires, le coût des ressourcements de la nature, et des fournisseurs de matières premières, de la scolarité, de la créativité, des frais des pouvoirs publics, on triche avec la valeur ajoutée en refusant de la payer !!!,
– d’une part aux esclaves ayant travaillé, exploités sans recevoir de salaire, pour casser les prix, tous les frais réels des valeurs ajoutées par le travail étant alors considérés injustement comme des externalités UL ;
– et d’autre part en refusant de payer les coûts réels du travail décent, en refusant un produit plus cher car son prix contient correctement les coûts réels, forcément plus chers que ceux des esclaves mal payés et qui donc n’ont pas assez de pouvoir d’achat,
ce qui nécessitera donc l’exportation vers des régimes redistribuant plus équitablement un PA décent, donc un véritable marché de consommation solvable, ce que ne sont pas ceux, insolvables, de l’esclavage !
=> nouvelle triche : un marché insolvable n’est pas ouvert à la concurrence, n’en déplaise aux UL !
Une Économie saine ne peut donc fonctionner ainsi correctement, en séparant des marchés de production à bas coût mais incapables de consommer car sans PA,
et qui doivent exporter vers des marchés de chômage ne produisant rien mais financés par une économie virtuelle pour redistribuer un PA au plus grand nombre de consommateurs potentiels !!!
–> C’est pourtant ainsi que se présente le » modèle » UL !!! : Un délire de croissance virtuelle, parasite de l’économie réelle ; 2 systèmes déconnectés en réalité :
Incohérents entre eux, qui exploitent la Nature et les 99% de victimes des 1% de multi-milliardaires UL, de plus en plus au-delà de leurs capacités de ressourcement !!! Il faudrait donc bientôt 2 planètes, puis 3 puis 4… mais on n ‘en connaït qu’1 seule valide !!!
Il semble que Guillaume Duval n’a pas bien écoute l’adresse de Macron a Davos : il n’est question que de stratégies coopératives en matière fiscale et non de course au moins disant.
Par contre Macron est très clair a Davos sur le fait d’aligner simplement la fiscalité du capital et l’IS sur la moyenne européenne, ce qui contrairement a ce que dit Duval est loin de « décrédibiliser » sa politique européenne. Il propose de s’appuyer sur les travaux de l’OCDE sur l’ harmonisation des assiette de l’impot sur les sociétés. A titre d’exemple quel est le pays européen ayant un ISF?
Par ailleurs, dans un article paru sur le site Russia Today (why I am not surprised?) Guillaume Duval insiste sur le fait que la popularité internationale de Macron tient essentiellement a l’effacement des autres leaders occidentaux et a l’effet repoussoir exerce par Trump. Certes il y a une part de vérité dans cette analyse mais c’est insuffisant car dans ce cas Macron se serait contenté de ne rien faire, de ne rien réformer au niveau national, de ne rien proposer au niveau européen, en gros de faire du Chirac et se cantonner a de beaux discours académiques a la Sorbonne ou a Davos, ce n’est certainement pas le cas.