Après notre article sur les affabulations de François Asselineau, nous reprenons aujourd’hui un communiqué adressé par l’Association Jean Monnet, s’insurgeant contre la reprises de ces salades déshonorantes par Philippe de Villiers dans son dernier ouvrage.
L’Association Jean Monnet s’interdit d’intervenir directement dans le débat politique. Néanmoins un ouvrage paru hier et signé par Philippe de Villiers met gravement en cause Jean Monnet sur la base d’informations mensongères. Notre ami et administrateur Eric Roussel, biographe de Jean Monnet, a été interviewé par les journalistes d’une émission grand public pour contribuer à rétablir la vérité à la fois sur Jean Monnet et sur Robert Schuman.
Je remercie Eric de nous avoir communiqué le lien de l’émission.
Par ailleurs, notre ami Pascal Fontaine, vice-président de notre association, me fait passer le lien avec l’article d’un journaliste du Point qui aide aussi à rétablir les faits.
Merci à chacun de vous de bien vouloir auprès de votre entourage s’opposer à la calomnie !
En comptant sur l’engagement de vous toutes et tous pour défendre la mémoire de Jean Monnet et des Pères fondateurs de l’Union européenne, je vous prie de croire à mes sentiments dévoués,
Maurice Braud
[author title= »Maurice Braud » image= »https://www.sauvonsleurope.eu/wp-content/uploads/2019/03/Maurice-Braud.jpg »]Président de l’Association Jean Monnet [/author]
À ce tissu de mensonges, de ragots éculés de l’extrême-droite ( et du PC) des années 50 que Villiers tente de remettre au goût du jour (qu’il leur espère favorable) , il est nécessaire de répondre, au moins à travers les commentaires des articles sur l’ouvrage paraissant dans la presse.
C’est à chacun de voir l’Histoire qui n’est « officielle » que lorsque cela arrange certaines factions. Tout n’a pas été dit sur la 2ème G.M. et les archives s’ouvrent maintenant. Comment Schuman et Monnet ont été mis en place? Par qui? Avec quel support? La photo du théoricien allemand de la formation de l’Europe en uniforme de la Wehrmacht existe, bien que beaucoup d’Allemands se devaient d’être au service du Reich sous peine de mort.Votre défense de l’Europe et de ses fausses valeurs ne tient pas, car les peuples n’en veulent pas ! Ah oui, alors ce sont des complotistes et des diffuseurs de fake-news…Et vous? :L’Europe, débarrassée de sa gangue de crétins diplômés et surpayés mais non-élus par les peuples doit disparaître au profit d’une Europe respectant les valeurs bibliques initiales, base de toute prospérité, une Europe qui laisse les pays battre monnaie basée sur l’or et la plus-value du travail, une Europe qui retrouve sa natalité par une politique de la famille et non de l’immigration de masse voulue par l’immonde Soros. Voilà, si cela n’est pas votre vision, vous pouvez enlever mon nom de votre liste.
Vous avez raison de souligner que, d’une certaine façon, ne pas servir le Reich pouvait entraîner de graves conséquences. Chez nous, les « malgré nous » alsaciens en ont su quelque chose. Ayant par ailleurs recueilli des confidences de citoyens allemands ayant vécu cette période tragique, j’ai, par exemple, appris que, sans aller jusqu’à la peine de mort, la famille d’un adolescent qui ne s’engageait pas dans les mouvements de jeunesse nazis éprouvait davantage de difficulté à vivre au quotidien, ne serait-ce qu’au niveau de l’approvisionnement en nourriture.
Quant à la sempiternelle ritournelle du procès d’intention fait aux « crétins diplômés et surpayés non-élus par les peuples », je n’aurai de cesse de combattre cette fâcheuse illusion d’optique, au moins sur un terrain politique fondamental:
– si ce sont les commissaires européens que vous visez, sachez que les deux tiers de ceux qui sont actuellement en poste à Bruxelles ont exercé des fonctions électives au niveau municipal, régional, national ou à celui du Parlement européen avant leur nomination;
– de plus, qui sont leurs interlocuteurs dans la vie institutionnelle courante de l’UE ? Ce sont les ministres nationaux: ceux-ci ont-ils été ELUS pour exercer leurs fonctions gouvernementales ? pas plus que les membres de la Commission ne l’ont directement été pour siéger au sein de cet exécutif… et encore: avant d’être investis dans leurs responsabilités « bruxelloises », les candidats à ces postes doivent subir une redoutable épreuve d’audition individuelle (comme témoin, j’en sais quelque chose) par le Parlement européen. Or, il est arrivé que certains postulants ne franchissent pas ce seuil. On aimerait que, parfois, le même examen se pratique aussi sur le plan national, où, de surcroît, nombre de ministres et secrétaires d’Etat n’ont précisément jamais exercé de mandat électif préalable.
Quant à votre dernière phrase, elle témoigne d’une remarquable maîtrise de cette fragile conquête de la démocratie qu’est la tolérance… à moins qu’il ne s’agisse que d’un caprice de diva ?
Vous êtes certainement un crétin non diplômé
PH.Devilliers en est resté au temps de la marine à voiles et des bons rois ,comme dans les spectacles (magnifiques) du Puy du Fou…! et le vicomte en oublie que nous sommes au XXIeme siècle avec une Chine bien reveillée avec 1 Milliard 400 000 habitants et l’Inde qui suit de près… Comment lui en vouloir?
Remarque judicieuse au sujet de la nostalgie de la marine à voiles… surtout dans la mesure où, parmi ses bâtiments, celle-ci comptait des galères. C’est, hélas !, à bord de tels navires d’un autres âge que les de Villiers et consorts s’activent à vouloir embarquer les Français.
Puissent ces derniers comprendre suffisamment à temps le sort des malheureux rameurs auxquels ces aristos de la désinformation les condamnent !
Charles De Gaulle préconisait une Union européenne de l’Atlantique à l’Oural. L’actuelle UE c’est tout le contraire, elle va de l’Atlantique au Pacifique. Elle me paraît être une succursale des USA. J’ai visionné plusieurs exposés de François Asselineau. Je partage ses opinions à propos de l’UE et de l’OTAN. Depuis mai 2015, des milliers de militaires européens et américains sont postés à un jet de pisse des frontières russes, en Pologne et en Roumanie. Ce dispositif « Atlantic Resolve » est certainement plus agressif que dissuasif ou défensif. S’il n’y avait eut des appels de pied de l’UE et de l’OTAN, il n’y aurait pas de guerre en Ukraine et la Crimée ferait toujours partie de son territoire.Il n’est pas compliqué de comprendre que l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’OTAN aurait imposé le départ de la marine de guerre russe des installations portuaires de Crimée, avec la perspective de voir s’installer à Odessa des bâtiments de guerre de l’OTAN et des USA. Soit à cet endroit hautement stratégique qui donne accès ) la Mer noire et à la Mer d’Azov, à quelque miles des eaux territoriales et des frontières de la Russie. François Asselineau a compris ces enjeux stratégiques et le danger qu’ils constituent pour la France et les autres pays de l’UE.
Quand je lis que Macron (le petit Jupiter), appelle à la construction d’une armée européenne, en lisant entre les lignes, je comprends que Macron veut que soit construite une Europe fédérale qui disposera de sa propre défense. N’est-il pas déjà le chef suprême de l’IEI (Initiative Européenne d’Intervention) ?
Il me semble que l’actuelle UE ne nous apporte pas des garanties de paix et de sécurité. Je pense qu’elle devrait être réformée en profondeur, pour devenir plus sociale, et revoir ses alliances, notamment en s’ouvrant davantage à l’Est, comme De Gaulle le préconisait. Les Russes et les Biélorusses, ne sont-ils pas aussi des Européens ?
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en attendant la Russie aannexe la Crimee et la mer d’ Azov, interdisant de fait la Marine ukrainienne d’acceder a ses propres ports.
Sur le temps long, l’histoire de la Crimée est certes bien bien compliquée.
Un « détail » mérite toutefois de n’être point négligé dans ce contexte, si l’on remonte à la période qui a suivi la disparition de Staline en 1953. C’est en effet à cette époque que Nikita Khrouchtchev devient Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste d’URSS. Or, quelle fut l’une des premières initiatives de cet Ukrainien (d’adoption), dès février 1954 ? Le rattachement de la Crimée à la République – à l’époque « socialiste et soviétique » – d’Ukraine, cadeau tangible offert à l’occasion de la célébration du 300ème anniversaire de la réunification de la Russie et de l’Ukraine.