Faut-il élargir la NUPES à Renaissance ?

Les candidats insoumis se désolent de l’absence d’une liste commune de la NUPES aux élections européennes. Ils font valoir une profonde convergence de fond entre les différentes composantes de la gauche, dont les votes seraient identiques à 80%. De même, récemment, la tête de liste Renaissance Valérie Hayer a revendiqué 90% de votes en commun avec le social-démocrate Raphaël Glucksmann. Dans ce cas, pourquoi ne pas étendre la NUPES à Renaissance ?

Objectivons un peu tout d’abord. Grâce aux travaux des universitaires derrière la défunte initiative VoteWatch (Simon Hix, Doru Frantescu & Sara Hagemann (2022) VoteWatch Europe European Parliament and EU Council Voting Data, September 2022), nous pouvons construire un comparateur de votes entre députés européens. Les troupes macronistes ont voté à 80% comme les socialistes, à 75% comme les écologistes et les républicains ; avec un peu plus d’éloignement de François-Xavier Bellamy, désormais en rupture totale avec la droite européenne dont il ne reconnait ni le bilan, ni la candidate, ce qui ne surprendra pas les lecteurs de Sauvons l’Europe. Les écologistes et les socialistes votent à plus de 85% ensemble, et chacun à environ 80% avec les insoumis. A noter l’éloignement radical du Front national, qui ne vote qu’à 30% avec ces formations (sauf les républicains, proches de 50%). Ce phénomène ne touche bien entendu pas que les députés français, mais constitue une tendance lourde du Parlement européen.

A réaliser cet exercice, on obtient une carte de chaleur des proximités, mais ne distingue pas des désaccords très centraux : sur l’Ukraine, sur la structure du commerce, sur l’immigration, sur les financements publics… Et pourtant elle dit quelque chose.

La boutade d’une Nupes élargie recouvre un point d’analyse presque fondateur de Sauvons l’Europe : dans un Parlement européen élu à la proportionnelle sur un continent, il ne peut exister de majorité progressiste qui n’aille pas d’une partie de la gauche de la gauche, comme le Syriza grec ou le Podemos espagnol (partis dont Jean-Luc Mélenchon avait d’ailleurs demandé l’expulsion du groupe), à une large part du centre droit. Cette coalition n’a d’ailleurs rien de contre-nature, c’est celle du Front populaire de 1936.

En 2019, le centre-droit, les sociaux-démocrates et les écologistes se sont trouvés majoritaires au sein du Parlement européen et ont défini un accord de coalition autour du Pacte vert. Lorsque Viktor Orban a mis son veto à ce que le candidat de cette majorité, Frans Timmermans, prenne la tête de la Commission, Ursula von der Leyen s’est vue imposer le Pacte vert comme programme de la mandature. C’est cet accord que la droite renie en fin de parcours.

Les pourcentages de votes que nous avons pu voir sont cohérents avec cet état de fait. Ils manifestent une proximité plus grande de l’arc europrogressiste, avec ses divergences, par rapport à la droite européenne. L’élection est le moment des clartés et des anathèmes, mais il faut garder à l’esprit que, sur la base des choix exprimés par les citoyens dans les urnes, ces partis seront, de fait, appelés à se retrouver pour dégager des perspectives communes pour la législature européenne sur les points qui les rassemblent.

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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21 Commentaires

  1. Je trouve ça fascinant cette analyse ultra fine des programmes et des motivations, ces intentions de vote milimétrées par groupe d’intérêt et tendance, courant, sensibilité… Électeurs de centre gauche, écologistes non décroissants ou progressistes sceptiques, attention : il faut calibrer scientifiquement votre choix ! Vous allez élire une bande de députés salariés (le plus légalement du monde) par 3000 lobbies industriels ou militaires qui leur dicteront leur conduite et leur diront pour quelle directive voter ou pas et qui se moqueront bien de vos angoisses existentielles. Rousseau (Jean Jacques pas Sandrine) la dit il y a bien longtemps : la démocratie est une question d’échelle : ce qui marche en petit (conseil municipal) ne marche pas bien en plus grand (pays) et pas du tout pour un empire (nombreux peuples rassemblés sous une autorité unique). Quant à la cheffe de tout ça, elle se prépare à être réélue triomphalement alors qu’elle est l’objet d’une détestation presque unanime… L’union européenne caricature l’union soviétique et (à mon humble avis) finira de la même manière plus ou moins : les particularismes régionaux finiront par gripper complètement le système et ses mécanismes clandestins se mettront en place pour contourner les directives les plus insupportables. Voter aux européennes c’est faire semblant de croire au grand rêve européen (un rêve est une chimère rappelons le)

    • Pierre Munstead Vous allez élire une bande de députés salariés (le plus légalement du monde) par 3000 lobbies industriels ou militaitead Pierre Munstead Vous allez élire une bande de députés salariés (le plus légalement du monde) par 3000 lobbies industriels ou militaitead

      « Vous allez élire une bande de députés salariés (le plus légalement du monde) par 3000 lobbies industriels ou militaires qui leur dicteront leur conduite et leur diront pour quelle directive voter ou pas  »
      Ce genre de remarque insultante et totalement fausse déconsidère tout ce ue vous pouvez dire par ailleurs

      • Il n’est pas difficile de faire la différence entre la fine pédagogie d’Arthur Colin et la basse démagogie développée par l’autoproclamé « Viveleurope ». C’est en cela que je rejoins le commentaire pertinent de Pierre Munstead.

        En fait, le problème du premier commentateur d’aujourd’hui doit probablement résider dans son manque d’information sur l’Union européenne. Prétendre que les députés européens sont salariés par 3000 lobbies, c’est se situer dangereusement hors-sol. Si quelques brebis galeuses ont pu céder à de telles pressions, ce n’est certainement pas le cas de la très grande majorité des parlementaires européens, dont la rémunération légale est parfaitement transparente et qui n’ont guère besoin de se faire « acheter ».
        En outre, si on veut bien se pencher sur la problématique générale du lobbying, il n’est pas défendu de commencer par balayer devant sa propre porte: que dire, en France, du poids des banques ou d’organismes comme le MEDEF, voire la FNSEA, sur les politiques ?
        Alors, si le rêve est une chimère, qu’on me permette de me prévaloir de deux auteurs plus brillants que moi:
        – Mark Twain: « Ils ne savaient pas que c’était impossible… alors, ils l’ont fait »: cette illustration de la chimère pourrait à elle seule résumer tout le sens de la construction européenne depuis 1950
        -John Barrymore: « Un homme n’est vieux que lorsque les regrets ont pris chez lui la place des rêves ». Merci à Jean Monnet, à Robert Schuman, à Jacques Delors et à quelques autres de nous avoir confié la clé de ces songes qui caractérisent encore aujourd’hui une certaine jeunesse d’esprit.

        • Merci Gérard pour votre réponse singlante à ce lecteur qui se cache derrière un pseudo pour le moins anti Europe. J’approuve l’article initial d’Arthur Colin qui comprend que pour les Européennes il conviendrait de s’unir tous contre cette montée absurde de l’extrême droite un peu partout. Je signifie ici une chose: sympathisante pendant longtemps de la FI, pour vouloir changer de République, la Cinquième me paraissant dépassée, démodée avec ses cérémonies clinquantes et ses ors, son palais de l’Elysée digne de sa fondatrice, ses hommages rendus aux Invalides chaque mois et… Je souhait ais donc aussi un pouvoir attaché aux gens et à l’écologie, à la sauvegarde des plantes et des espèces en voie de disparition, tout ce que je voyais défendu par Mélenchon. Jusqu’à récemment où face au grave problème de la guerre en Ukraine, j’ai dû déchanter en voyant le peu d’intérêt que ce groupe attachait à la défense de l’Ukraine et par contre, heureuse de voir que le nouveau PS se détachait de cette option de la NUPES. Je me vois dans l’obligation de choisir, désolée de devoir le faire, car la défense de l’Europe reste une de mes préoccupations majeures dans ma vie de citoyenne française et portugaise, qui a vu combien l’Europe était bénéfique sur le long terme. Le pays où je réside à fait un saut qualitatif énorme des 50 denières années. On fête le cinquantenaire cette année de la belle révolution des œillets, pacifique et réussie… Malgré les récentes péripéties de notre politique saccagée elle aussi par la montée de l’extrême droite. Trop de gens ont la mémoire courte et les jeune d’aujourd’hui ne connaissent que la vie en démocratie et tous comptes faits une vie assez heureuse matériellement.
          Je continue à vous suivre mais je croise les doigts pour les prochaines Européennes.
          Danielle Foucaut Dinis

          • Chère Danielle,
            C’est avec un immense plaisir que je vois réapparaître votre nom parmi les signatures s’affichant sur le site de SLE. Je tiens donc à m’associer à la pertinence de vos propos concernant en particulier la problématique du « cas Mélenchon ».
            Tout en saluant ses incontestables talents d’orateur et la constance de son engagement à gauche, je dois avouer que j’ai été moi aussi refroidi (ou échaudé, c’est selon) par quelques excès de sa part.
            Ainsi, sa complaisance à l’égard de quelques mafieux d’Amérique latine ne me semble guère augurer d’une orientation vraiment démocratique… et cela a même contribué à déteindre sur la gouvernance que « El Ventilador » entendait imposer à son mouvement. De même, l’échec de la NUPES, qui lui est largement imputable, a montré les limites d’un tel cartel électoral en dépit de la réelle sympathie que celui-ci pouvait inspirer à ses débuts. Quant à l’idée de 6 ème République, rendons à César ce qui lui appartient: c’est déjà dans les années 60 qu’un éminent politologue de la carrure de Maurice Duverger en avait fait le titre d’un livre.
            Merci d’avoir aussi attiré notre attention sur le cinquantième anniversaire de la « Révolution des œillets » au Portugal… un événement que SLE devrait célébrer à sa façon en tant que préfiguration de la marche démocratique de ce pays vers l’Union européenne. Peut-être vous sentiriez-vous inspirée de rédiger un article à ce sujet ?

  2. Arthur Colin a le mérite de qualifier lui-même le titre de son article de « boutade », ce qui permet de se concentrer sur l’essentiel de son propos, à savoir l’analyse des votes. Dans un ensemble démocratique, quelle que soit sa taille, le compromis est nécessaire entre des personnes et des groupes qui ne partagent pas les mêmes opinions. Dans la plupart des démocraties, à l’exception regrettable de la France, ceci conduit à des rapprochements qui aboutissent à des « programmes de gouvernement », qui produisent des effets. Il est donc important de voter, quoiqu’en dise le commentaire précédent, pour peser dans ce délicat exercice qui témoigne de la vivacité de nos processus démocratique.
    Je ne suis pas parvenu à ouvrir le fichier mentionné sur les votes. Mais je ré-essaierai car cette analyse me semble effectivement essentielle

    • Si en France on n’assiste pas à des recherches de majorités parlementaires autour de « programmes de gouvernement » cela est dû, je pense, à l’article 49-3 qui permet au gouvernement de gouverner même contre l’assemblée. Nous n’avons pas besoin d’une 6ème république, supprimer l’article 43-3 suffirait.

  3. Elargir tous les républicains de Renaissance, centre gauche, centre droit, gauche sociale démocrate…..Sauf La France insoumise, et le Rassemblement national.

    • Arrêtez de diaboliser LFI, ce sont d’authentiques démocrates de gauche. Certes leur leader n’est pas toujours diplomate, mais ce n’est pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain. Si nous voulons vaincre l’extrême droite et les périls qu’elle fait courir à nos démocraties, nous devons rester unis.

  4. S’agit-il d’un poisson d’avril (dont Arthur Colin a le secret) avant la date ? Comme si Renaissance pouvait être assimilé à un mouvement de gauche aussi bien d’un point de vue environnemental que social, qu’économique. Il ne suffit pas d’être pro-européen pour être de gauche !

  5. Cet article donne évidemment envie de commenter, c’est écrit pour! Le débat est nécessaire à la construction de majorités d’idées utiles, c’est ce dont nous avons besoin, et non pas des polémiques continuelles (suivez mon regard).
    Mais les statistiques auxquelles il se réfère ne sont guère éclairantes. Il se trouve souvent des occasions où les groupes « de gauche » votent ensemble CONTRE. Ce qui serait plus intéressant serait d’analyser quand les députés votent ensemble POUR un projet. NUPES ou RENAISSANCE sont des tags pour affiches électorales, pas la représentation d’un projet, encore moins considérant la construction européenne.
    Partout dans les démocraties, les gouvernements résultent maintenant de coalitions entre groupes parlementaires, fractions de tendances autrefois claires (droite et gauche c’était simple) qui peuvent se défaire, parce que ce qu’ils ont en commun se distingue moins nettement qu’avant. Il fut même un temps où la Russie représentait le communisme, même dévoyé, mais ce projet (c’en était un) faisait quand même clairement partie de « la gauche ».
    Identifions donc les valeurs, les biens communs, les projets à promouvoir, dans un monde où l’Europe n’est plus qu’une petite partie du monde menacée par de grands empires, prêts à (nous) faire la guerre pour dominer à leur tour, ou simplement pour parer les effets du changement climatique à venir.

  6. Ouf… !

    Notre époque est bien celle de l’amalgame, du sophisme à tous les étages, celle du non sens partagé, du tout en même temps, de la confusion généralisée, du click and collect, du binaire réducteur, du like ou pas, de l’IA, l’Idiotie Artificielle mondialisée, de la merdiocratisation des valeurs, de l’idiolâtrie du vide consumériste ! Marion Aubry a un nez, notre «Bel ami » aussi , donc marions-les !

    La réal politique se décide dans les services secrets classifiés des ambassades, en toute opacité. Elle n’est pas un rêve, un « narratif », concocté par des cabinets conseils au service de la finance comme le disait si justement le « socialiste » Flamby, fiction reprise en chœur par une élite de tartuffes soit-disant « pensants » et « bien-pensants », accrochés à leurs petits privilèges, leur pouvoir, leur petite notoriété, leurs vanités, leur « irremplaçabilité » illusoire, comme des bigorneaux à leur rocher.

    La réal politique n’est pas ce conte de fée construit pour envoyer des peuples au casse-pipes, peuples qui vont se faire massacrer à reculons, pour qui toute guerre est un drame non choisi, mis en scène par des puissants, des profiteurs, qui mourront dans leur lit, guerres qui n’ont jamais rien résolu, n’ont laissé que ruines et larmes, n’ont fait que préparer la suivante, guerres emballées dans le papier cadeau des quincailleries fumeuses philosophico-idéologiques, moralo-religieuses, les forces du bien, du mal, la comptine pour endormir les enfants épuisés le soir, encouragée par des hymnes, des trompettes et des tambours belliqueux et barbares !

    La réal politique n’a rien a voir avec la morale, elle est froidement cynique, n’est qu’un rapport de force entre des intérêts sonnants et trébuchants de pouvoirs divergents !

    Ce qu’attendent les peuples de l’UE, s’ils attendent quelque chose de ce « binz » lointain, c’est un choix entre la politique actuelle d’une UE macron-compatible, ultra-libérale, du tout privé, du tout payant, où les États se vendent de plus en plus aux GAFAMX, où les lobbies, aux dépends de notre santé, de celle de nos enfants, de celle de notre planète, bien commun, sont chargés de la transition écologique à leur rythme et selon leur profit, ou choisir une UE où les peuples pourraient contrôler leurs élus, partager un peu de leur pouvoir décisionnaire, une plus juste redistribution des richesses et une UE sociale, solidaire qui garantisse à tous le même accès à une vie digne (logement, santé, école, transports, sécurité…), une société du referendum de proximité plutôt qu’une société du sondage, de la surveillance institutionnelle, du faux débat (« Proposez, je dispose et j’impose!) !

    Tout le monde sait que cela ne fera pas l’objet des élections UE franco-françaises, que l’on en sera réduit au duel Macron-Le Pen, à une préfiguration de la présidentielle de 2027, au Le Pen = Poutine, guerre en Ukraine, puissance nucléaire française et favorisation des entreprises françaises, profiteuses de la reconstruction !

    Le rêve américain imposé par Macron a déjà converti une grande partie de la jeunesse qui, à coup de bon plans sauvages et nombrilistes, de start up, de folowers naïfs et envieux, ne pense qu ‘à prendre le max d’oseille pour tirer à Dubaï jouir de ses bitcoins !

    Et enfin, comme dans toute rhétorique classicouille, l’heure de la confiture « citationelle » : « La bêtise humaine, comme la mer, donne une idée de l’infini. », « On croit se battre pour la patrie et on meurt pour des industriels. », « Un homme qui ne pense pas par lui-même, ne pense pas du tout. », « La démocratie c’est le matraquage du peuple par le peuple, pour le peuple. », « Les gens qui pensent en rond ont les idées courbes. », le désordre c’est l’ordre moins le pouvoir. »…

    • Une fois de plus, je partage nombre de vos commentaires.

      Juste une remarque au sujet de ce qui me paraît être une illusion d’optique: prétendre que l’UE est un « binz lointain », c’est regarder la réalité par le petit bout de la lorgnette, une manière de procéder qui déforme la distance. Bien au contraire: il faudrait un volumineux ouvrage pour recenser les progrès auxquels « Bruxelles » a contribué en faveur du quotidien des citoyens.
      Malheureusement, en dépit (ou à cause) de la surabondance d’informations, le filtre souvent opéré par les médias occulte cette réalité.

      Permettez-moi de terminer par une question en liaison avec ce que je viens de souligner: avez-vous déjà eu la curiosité de consulter le site « Europa », où, loin d’une approche « propagandiste », l’action des différentes institutions européennes est expliquée au jour le jour ?
      On accède facilement à ce site via Google.

  7. On la voit tout les jours l’alliance Gauche caviar du PS, Renaissance de Macron/ finance, plus les LR le parti du Patronat. Et pas seulement au nibeau des « valeurs »….

  8. Bonsoir.

    L’Europe telle qu’elle est correspond t’elle à nos attentes, représente t’elle et travaille t’elle dans l’intérêt des européens, est-elle sous influence, se préoccupe t’elle de sa finalisation pour jouer à jeu égal avec les autres grandes puissances ?

    Quand on aura répondu à ces simples questions, on y verra plus clair et ce n’est pas ces possibles jeux d’alliance politiciens dans le plus mauvais sens du terme qui vont y répondre.

  9. Merci Arthur pour cette claire analyse de la situation… Qui ne m’étonne pas. Elle confirme la force du Parlement européen de recherche permanente de consensus entre forces politiques pro-européennes. Merci également Gérard pour des paroles claires et nettes, les signatures sous pseudo ne me plaisent pas.

  10. Merci pour cette boutade éclairante.
    La difficulté dans l’analyse des votes au Parlement européen est que souvent pour identifier les désaccords de fond il faut identifier les votes sur des amendements, ce qui requiert une analyse beaucoup plus fine et chronophage. Un ou deux exemples comme les péripéties autour du vote de la taxe carbone donneraient plus de vie au propos. Un détail, Orbàn a voté contre Timmermans mais n’a pas mis son veto (le vote est à la majorité). Ce sont les gouvernements PPE qui s’y sont opposés. En 2019 Cameron et Orbàn avaient voté contre Juncker, sans succès.

  11. Provocateur, mais du bon sens, les partis « démocratiques » devraient faire front commun contre la cinqueme columne de collaborateurs.

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