Le nouveau livre de Guilllaume Klossa, Fierté européenne, donne un portrait particulier de la construction européenne. Loin d’y voir une simple alliance d’intérêts fondée sur l’efficacité commune, il rappelle que l’Europe repose sur un projet de civilisation en réponse aux horreurs de la seconde guerre mondiale – que nous avons nous-mêmes appelé ici le Pacte de 45. Il souligne que cet élan profond des sociétés européennes est toujours en cours, et qu’il s’agit du moteur réel de la poursuite de l’aventure notamment quand la solidarité s’impose face au coronavirus.
Si vous voulez rencontrer Guillaume Klossa, une séance de présentation et de signature du livre aura lieu ce samedi 4 à 17h en présence de Clément Beaune, à la librairie les cahiers de Colette, 23 rue de Rambuteau à Paris
1. A écouter ses détracteurs, le projet Européen est un rêve technocratique enchaîné dans les processus administratifs, et en instance permanente de décès par désaffection des peuples. Comment expliquez-vous qu’il survive et se renforce à chaque crise qu’il rencontre ?
Le projet européen est bien plus qu’un projet technocratique, c’est dès le départ un projet politique et civilisationnel d’ampleur porté par des personnalités et des citoyens d’horizons très différents émanant de tout le continent. Dès avant la fin de la 2eme guerre mondiale, naît l’idée qu’il faut tout faire pour fonder un monde meilleur qui tire parti du meilleur de la civilisation européenne et sache prendre ses distances et « métaboliser » sa face occulte dont on ne prendra conscience que progressivement avec le procès de Nuremberg puis la découverte des goulags soviétiques. On oublie combien le procès de Nuremberg a bouleversé l’opinion européenne et ouvert la voie à un désir d’inventer collectivement un autre système politique.
La CECA puis la CEE qui naissent dans les années cinquante ne sont qu’un pilier économique et industriel d’une dynamique plus large, plus systémique et plus continentale.
Il y a dès début un puissant volet juridique lié aux droits fondamentaux avec la Convention européenne des droits de l’Homme, voulue par René Cassin, un très proche du Général de Gaulle qui avait rédigé pour lui les statuts de la France libre.
Il y a également un volet médiatique avec la création de l’Union européenne de Radiotélévision qui va créer en 1955 le fameux concours eurovision de la chanson, mais aussi scientifique avec le CERN et sportif avec l’UEFA …
Sans le rideau de fer qui divise l’Europe, la dynamique d’intégration aurait été dès le départ continentale.
Et si les Américains ont contribué à faciliter l’intégration économique économique, ils n’ont fait qu’accompagner un mouvement plus profond qui s’ancrait dans une dynamique sociétale favorable à l’unité européenne.
On ne peut comprendre la résilience du projet européen que si l’on comprend son origine. L’intégration européenne n’est pas une idée folle surgie des seuls esprits – par ailleurs remarquables – de Monnet et Schuman. Elle correspond à une aspiration bien plus profonde des sociétés de notre continent.
2. Qu’est-ce qui fait la singularité du projet européen ? Qu’avons-nous à offrir à nos citoyens et au monde ?
Je vous invite à lire Fierté européenne. C’est tout l’objet de la réflexion qui est menée. Quelques pistes, c’est dès le départ un projet qui est multinational dans ses origines. Partout en Europe se trouvent des citoyens qui souhaitent un projet européen qui garantisse la paix et civilise les relations entre les Etats mais aussi contribue à leur démocratisation dans le cadre du respect de l’Etat de droit. Il y a aussi dès le départ l’idée qu’il faut fixer des limites, des limites à la souveraineté nationale afin de limiter les pulsions guerrières, des limites à l’arbitraire du pouvoir politique afin de protéger de manière effective la dignité de la personne et aujourd’hui des limites à notre pouvoir de transformation du monde afin de protéger notre environnement et garantir un avenir aux générations futures. Un autre élément structurant est le principe d’égalité entre Etats pour que leurs relations ne se limitent pas aux rapports de force.
Les objectifs sont simples : au rapport de force, on substitue le rapport de droit avec un droit commun. On fixe comme nouvelle normalité l’état de paix au lien de l’état de guerre.
3 La convention sur le futur de l’Europe ouvre des possibilités de réformer nos institutions. Quelles devraient être les cibles prioritaires ?
Procédons par étape. Il faut d’abord que la convention ait effectivement lieu et pour cela, il est clé que la société civile et les leaders d’opinion se mobilisent à l’échelle de l’Union. C’est un acte courageux du président Emmanuel Macron de l’avoir proposée alors qu’il n’y a pas de majorité évidente au Conseil européen.
Quant aux objectifs prioritaires, ils sont à mon sens triples, renforcer la démocratisation de l’Union pour en faire une vraie puissance démocratique, renforcer son efficacité – via notamment une généralisation de la règle de la majorité qualifiée ou simple, quitte à innover sur les modalités de la majorité qualifiée – et préparer le terrain à une vraie défense européenne.
C’est une très bonne chose à court terme que la Suède et la Finlande, qui disposent de deux armées de grande qualité, sortent de leur neutralité et rejoignent l’OTAN. Ces deux pays auront d’autant plus de facilité à rejoindre le moment venu – quand Trump ou un de ses alliés reviendra au pouvoir aux Etats-Unis – une défense européenne.
Construire L’Europe c’est bien… Construire le Monde ce serait mieux…
Pour l’instant, il n’est que prédation…
L’homme au centre, n’est rien… Juste un rouage corvéable dans la machine du profit…
Incapable de changer les règles commerciales qu’il aura lui même fixé, ces règles qui en fait ne respectent rien de l’homme ou de sa nature, il ne fera que subir la lente dégradation du système.
Si l’Europe « L’Heure hope » apparaît comme un espoir de sortir de cette spirale mortifère, alors il nous faudra encore mélanger les langues quitte à tous nous embrasser… Car pour l’instant, nous sommes tous en train de nous embraser.
Putain clame que l’occident est rempli de Néo-nazis… Mais il n’a pas tout à fait tort… Mais lui aussi aura suivi la voie de cette violence propre à ne pas mettre autour de la table blanche ce qui fait son essence, son reflet, son image, tel un miroir.
Au lieu de s’asseoir autour de la table et de discuter pour changer et partager ce monde, on se l’accapare et on le détruit.
Au centre, la première victime… l’humanité… On pourra crier ou hurler nos différences mais nous sommes tous semblables. Sur l’autel de la puissance, nous révélons notre fragilité.
Nous ne sommes même pas capables de nous entendre… sauf quand il s’agit de profiter sur la misère des autres.
Demandez donc a Zemmour ou Lepen ou aux généraux de la tribune ce qu’ils en pensent vu la vague migratoire due à la crise alimentaire sans précédent provoquée par leur pote Putain de Russie qui se prépare…
Ah mais oui… ils ne connaissent qu’une chose… écraser la gueule de l’Autre…
mais ils oublient une chose… Dieu et sa Loi…
Il appartient à Dieu de pardonner tout comme il lui appartient de convoquer quiconque vers lui…
La vie, la mort… La psychologie du temps long….
Tous les noms sont écrits mais il y a ceux que l’on nomme, et ceux que l’on tait.
Pour Putain ou Trompe… Dieu s’est exprimé…
Entre eux deux… aucune différence… esclave d’un patron ou esclave du goulag… aucune différence… Et ils nous tapent sur la gueule pour l’idée de LEUR bonheur…
Je crois que c’est L’heure de régler les comptes…
L’enfer est pavé de bonnes intentions qui souvent justifient, mènent aux plus grands désastres au non du bien commun.
Ce ne sont pas tant les idées, les sentiments généreux, l’emballage, les masques bienveillants qui comptent que l’implacable réalité des faits et leur enchaînement dont les conséquences montrent où l’on va logiquement: l’Allemagne se réarme ainsi que toutes les armées du monde, les gouvernements se font de plus en plus autoritaires face à leur population, leurs rivalités s’exaspèrent, le dialogue se fait de plus en plus difficile, le consensus, la guerre froide se réchauffe, le mot guerre est de plus en plus prononcé: guerre contre tout: contre le covid, contre les maltraitances…On voit bien que dans la réalité l’UE reste divisée justement parce qu’elle n’a pas voulu réaliser l’UE des peuples, des cultures qui réduirait le pouvoir des quelques uns qui la dirigent
Mais on ne vous demande pas votre avis…
Vous allez suivre Navalny vous…
En tout cas, soyez rassurés… Nous avons l’arme nucléaire… La Guerre n’aura pas lieu….
Au pire Putain essaiera t’il d’affamer tous les pays du Monde dans l’espoir de les voir débarquer en Europe…
Plus on est de fous, plus on rit…. Zemmour, Lepen et les généraux de la tribune se feront une joie de les accueillir….
La question : Ils vont faire quoi quand cela va se produire ? Parce que cela va se produire, parce que le modèle social Européen va être mis à rude épreuve…
La fierté Européenne ? Et si l’on parlait des fiertés capitalistes et communistes ?
Le modèle social ? ils n’en ont rien à foutre…
Ils ne pensent qu’à leurs gueules… l’un s’accapare et l’autre confisque… Tous vos droits
Réaliser l’Europe des peuples en adoptant comme langue commune une langue étrangère dont les valeurs sont loin des nôtres, est irréaliste.
On a essayé en Belgique et cela nous a conduit à risquer l’éclatement du pays.
Une langue éprouvée comme l’Espéranto, serait plus adéquate, pour de multiples raisons. Mais son prestige est nul, car les langues dominantes n’ont cessé de le dénigrer de la façon la plus abjecte.
«Pas de culture, pas d’histoire, pas de littérature, pas de natifs, pas d’âme»… etc. Tout est faux, mais on le répète quand même.
Bonjour.
Dans ce monde de brute, un écrit dans ses paragraphes 2 et 3 qui nous permet de rêver, arriverons nous à concrétiser ce rêve ?
Pour maintenir cette paix dans notre Union Européenne, comme le rappelle cet article, nous devons finaliser sa construction rapidement pour devenir forte et uni, avec si nécessaire un premier cercle de nations volontaires pour atteindre ce but, les autres suivront, j’en suis persuadé.
Après, elle pourra s’améliorer par notre action pour devenir un exemple à suivre.
Je rêve, je rêve, je rêve, MARTIN LUTHER KING, ou es tu ?
Soyez courageux… Tout reste à construire du mot humain….
La main… à l’origine même de l’étymologie des mots économie et écologie. Oikos nomos, oikos Logos. La loi de la maison, l’étude de la maison.
humer comme le verbe sentir, ou ressentir ce que le 1er sens, le plus proche du cerveau, celui qui touche d’abord du nez aura pour conséquence… humer ce que fera votre main… Son acte et ses conséquences.
Pour un souffle de vie, d’élan vital ou d’hormones, la vie ou la mort.
La Main, dont la racine indo-européenne est MAN…. qui signifie aussi la maison. Nous ne sommes pas si loin du Oikos grec… mais la maison dont les trois premières lettres sont identiques… qui la construit ?
Si ce n’est la main, l’organe le plus éloigné du cerveau.
La fierté d’être Européen c’est déjà de savoir d’où l’on vient et qui nous sommes.
Car nous ne sommes pas qu’un nombre avide de foot ou de netflix.
Pour tous les identitaires comme Zemmour ou Rieu… L’homme n’est que sensibilité… blanc, noir, juif, musulman, chrétien, pédé, chauve ou cul de jatte… nous ne sommes que de la peau… de la politique.
L’Europe est un espoir pour le restant du Monde.
Un monde de tolérance, de fragilité, et d’hume man ité…
le préfixe ité renvoie à la pierre, au fossile telle une meteore ite.
Respect pour Zemmour ou Rieu ou qui que ce soit qui apportent aussi leur pierre à l’édifice.
Remerciez Dieu… et surtout ne l’oubliez pas… car lui ne vous oubliera pas.
Vous me direz la main n’est pas un organe mais juste une terminaison… je vous répondrais Oui… mais c’est elle qui s’aime
et ité est un suffixe…
Oui… ça suffixe comme ça toutes vos conneries…
Merci Vercingétorix
La fierté Européenne… Allez donc expliquez ça à La famille Le Pen qui pourrit la France depuis plus 50 ans..
Heureusement Zemmour va continuer le travail avec ses potes les généraux…
Voila la ruine de la France et de l’Europe…
Il faut quand même féliciter les Français qui ont bien compris malgré la discorde que ces nazes auront semé, que c’est la ruine qu’ils nous promettent..
Vivement les législatives…
je retire ce que j’ai dis… ils vont m’envoyer leurs clebards en uniformes…
Nous n’oublierons pas… Tant mieux parce que moi j’oublie jamais… Et j’oublie surtout pas que c’est la guerre promise s’ils arrivent au pouvoir ces daubes…
La fierté européenne ne peut naître que chez eux qui se sentent européen avant tout au regard des résultats de la politique communautaire.
A l’heure actuelle, la seule définition de l’identité européenne est fournie par l’extrême-droite, laquelle l’assimile au fait d’être « chrétien » càd blanc. Cette définition de l’identité européenne l’amène à vouer aux gémonies les Européens de couleur, assimilés arbitrairement à des islamistes ou envahisseurs musulmans, mais aussi à encenser le régime russe, très clairement europhobe comme le souligne cet essai.
La quasi-totalité des Etats membres sont atlantistes et hostiles à l’eurofédéralisme. Les institutions communautaires sont tout autant atlantistes (TAFTA, identité européenne de sécurité et de défense) et anarcho-capitalistes. Résultat: 1°Le Brexit n’a pas abouti à autre chose que le lancement de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe. 2°Chaque Etat membre à sa manière, sans soutien des institutions communautaires mais en contournant la plupart des contraintes du marché commun. 3°L’Invasion de l’Ukraine n’a pas eu d’autres effets que la réanimation de l’OTAN malmené par Trump jusqu’à ce qu’une nouvelle Administration Trump ou assimilé arrive au pouvoir.