Grève chez Dacia : l’Europe sociale à l’heure du conflit

La grève chez Dacia illustre les enjeux sociaux de l’intégration des nouveaux Etats membres à l’Union européenne. La rapidité du rattrapage économique avive les tensions économiques, et cela passe immanquablement par des conflits. Leur libre expression est, tout compte fait, un symptôme positif de démocratie sociale.

C’est aux syndicats de Dacia de mener la grève, de conduire les négociations, et de signer un accord s’ils le jugent nécessaire. La capacité des salariés Roumains à se mobiliser démontre que la convergence sociale en Europe est possible, autrement que par un nivellement par le bas. Elle souligne également l’importance du rôle du dialogue social pour y arriver.

Au-delà du conflit actuel se pose le problème de la vision à plus long terme de l’industrie en Europe et des restructurations à venir. L’anticipation sur les évolutions économiques est la clé pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain. L’investissement dans l’innovation et dans la formation est essentiel pour l’emploi en Europe. C’est un axe de la stratégie de l’Union pour la compétitivité de son économie qui nécessite une relance vigoureuse.

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

Soutenez notre action !

Sauvons l'Europe doit son indépendance éditoriale à un site Internet sans publicité et grâce à l’implication de ses rédacteurs bénévoles. Cette liberté a un coût, notamment pour les frais de gestion du site. En parallèle d’une adhésion à notre association, il est possible d’effectuer un don. Chaque euro compte pour défendre une vision europrogressiste !

Articles du même auteur

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

A lire également