Invitation : « Identité(s) nationale(s) versus identité européenne : le Danemark » jeudi 31 mai

Cher(e) ami(e),

 

Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine réunion de Sauvons l’Europe. Elle aura comme thème « Identité(s) nationale(s) versus identité européenne : le Danemark ».

 

A l’heure de la crise de la Zone Euro et du réveil de certains nationalismes, l’association Sauvons l’Europe poursuit, en partenariat avec la Maison de l’Europe, un cycle de tables-rondes autour de la question de l’identité européenne et du désir de « vivre ensemble ». L’occasion ainsi de s’interroger sur les différents contextes nationaux au sein desquels s’est forgée cette identité. Est-elle commune, multiple ou aussi plurielle que les 27 Etats de l’Union ?

 

Et au Danemark, qu’en est-il ? Les Danois se considèrent-ils comme des Européens à part entière alors même que leur adhésion aux règles de l’Union est partielle ? Quelle influence exerce la monarchie sur cette identité ? Quels sont les résultats du modèle social de flex-sécurité, tant vanté en France ? Et en matière de développement durable, quels sont les objectifs à atteindre dans l’Union par la présidence danoise ? Cette société danoise est-elle aussi riche et paisible qu’on le pense, alors même que des fictions à caractère politique, comme Borgen, tendent à battre en brèche cette image d’Épinal ?

 

Avec la participation de Solveig GRAM-JENSEN, journaliste, correspondante de Presseurop, Courrier international et Jyllands-Posten, Bjørn WILLUM, journaliste, correspondant pour la radio-télévision danoise et Jens GODFREDSEN, administrateur/analyste à l’Ambassade du Danemark.

 

Cette rencontre sera modérée par Kinga GREGE, responsable de l’événementiel de Sauvons l’Europe et proposée en partenariat avec l’Ambassade du Danemark.

Inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles par couriel

auprès de Renaud Léon : europe1@paris-europe.eu

Jeudi 31 mai 2012

18h30 – 20h00

Maison de l’Europe de Paris

35-37 rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris

L’équipe de Sauvons l’Europe

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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7 Commentaires

  1. Vous posez la question si l’Europe « Est-elle commune, multiple ou aussi plurielle que les 27 Etats de l’Union ? »

    Malheureusement il y eut une forte volonté et une solide philosophie européenne à 6, il existait une Europe des intérêts communs à 15. A 27 c’est du n’importe quoi, lisez :
    « Hongrie : le retour en force du néo-paganisme
    Posté par hu lala • 17 mai 2012 à 7:51
    Par Vincent Baumgartner et Corentin Léotard
    « Les néo-païens sont de retour en Hongrie ! Dernière preuve en date de leur influence grandissante, leur don au Kazakhstan d’un « arbre de la vie » de 9 mètres de haut en l’honneur de leurs « peuples frères des steppes ». Cet « életfa » symbolise dans la mythologie hongroise la résistance au Christianisme et constitue un élément essentiel des croyances táltos, les chamanes hongrois. Plus significatif encore, une scène extraordinaire s’est déroulée quelques semaines plus tôt au sein du parlement hongrois : Ojun Adigzsi See-Oglu, un grand chamane venu de la République russe de Touva aux confins de la Sibérie, s’est livré à une danse rituelle devant la Sainte-Couronne, le symbole du christianisme en Hongrie. Ces anecdotes illustrent un renouveau identitaire plus profond et une contre-culture qui prend de l’ampleur.

    vous trouvez l’article en entité sur le site :

    http://www.hu-lala.org/2012/05/17/hongrie-le-retour-en-force-du-neo-paganisme/#

    Vous ne pensez pas que ça fait réfléchir ?

    Et que font le Conseil, la Commission ou le Parlement Européen pour résoudre la crise humaine, morale, écologique de l’Europe bien plus préoccupantes que la crise financière créée de toute pièce par des financiers avides de gains.

    Réagissons.

    Cordialement.
    Guy

    Cordialement.

  2. [ Les blés sont sous la grêle, l’orage ne cessera pas de sitôt. La fatalité ne promet jamais l’effondrement, dont la cause majeure s’avère l’irresponsabilité de l’être biologique. Dès maintenant, la mondialisation laisse entrevoir le pire dessein pour la communauté de destin à l’aube du troisième millénaire. Le temps est venu de tourner la page. Un jour viendra, les temps mauvais finiront. S’évanouir le temps du songe. Y-songes-tu ? Le mensonge s’éteindra, la vérité vaincra. ]

    Liberté, Égalité, Fraternité. La République s’incarne en Marianne audacieuse et libre.
    Assurer la continuité de la République, ce sont respecter les engagements pris et poursuivre le service rendu au public. La lettre et l’esprit de la République, ce sont le sens du devoir et l’intérêt général. L’universalité des valeurs républicaines ouvre des pistes de progrès pour le bien de la communauté de destin et de dessein. Derrière l’exercice de la démocratie, la vie jaillit. Cette vérité-là, nous la sublimons car elle libère la conscience collective. Dessinant un meilleur chemin, le travail dans la substance nous conduit à des batailles de confiance et à de justes réformes dénuées de tout intérêt catégoriel. Les rudes batailles divisent, les partitions peintes d’intérêts personnels bafouent les peuples en souffrance.

    Changer de modèle de développement poursuit le redressement durable pour toutes les populations européennes. Les Européens se hâtent avec lenteur de bouger les lignes garantissant le contrat démocratique entre le politique et le citoyen, la restructuration de la vie politique via de nouvelles règles et normes en démocratie, développement durable, justice sociale, indépendance d’expression et d’information, réforme de l’école, de la recherche et de l’enseignement supérieur et restauration de la compétitivité et de la confiance nécessaire des entreprises. En ce qui concerne la jeunesse, la formation et l’éducation doivent sensibiliser les plus jeunes à la conscience de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, à l’exaltation du travail et à la découverte du monde.

    Pierre-Franck HERBINET, sherpa, politologue, membre de la Société Civile Européenne et de la diplomatie mondiale, milite en faveur de l’acception fédérale de la construction européenne.

  3. POUVOIR l’EUROPE. Pouvoir lutter contre les peurs europhobes. Pouvoir imaginer cette envoûtante acception fédérale de la construction européenne. Pouvoir envoûter l’euroscepticisme ambiant. Pouvoir poursuivre ce rêve étoilé, avec exemplarité et avec plénitude, entre élégance et perfection. Des cercles restreints à la rue, POUVOIR brandir avec une fierté inégalée l’idéal européen. N’y eut-il plus ambitieux projet de civilisation ? « L’Europe n’est plus fière d’elle-même, elle ignore qu’elle est LE modèle: un petit coin de paradis. A l’aune des valeurs de liberté, de justice, de démocratie, d’équilibre, elle est exemplaire, et même exceptionnelle. Un peu de fierté, que diable ! L’humilité interdit toute stratégie; la conscience de soi l’autorise. »

    Envoûtant ! Envoûté ! A la lumière du passé éclairant l’avenir, Pierre-Franck HERBINET, espère « creuser un sillon européen », sincère, absolu, influent et vertueux. Nul besoin de rêver l’illusoire, mais de sceller sa propre destinée dans la veine de l’administration de la cité, si noble soit-elle. Faire entendre l’unicité de nos voix et incarner pleinement « l’accord parfait majeur » au service de l’intérêt général européen. Dépositaire légitime de l’idéal fédéraliste, notre génération de transition appelle à la création d’un CODEX européen, durable, juste et visionnaire. De points de vues en poings de vues, le chantier communautaire est considérable à l’aune des problèmes économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux. La polémique enfle. Le peuple gronde. Les élites conseillent. Les politiciens sont moqués. Il convient de faire émerger de novatrices solutions. Un objectif prioritaire de l’avenir économique de nos sociétés européennes consistera dans un esprit de réciprocité, à un juste partage des richesses pour remplacer la croissance infinie et l’accumulation désordonnée de profits détruisant la pérennité de nos écosystèmes européens. Au sein de l’Union européenne, favorisons une économie solidaire favorisant un système, dont la vocation est le financement de l’économie et non la spéculation, étendons les principes démocratiques à l’Europe médiatique, juridique et économique. Garantissons l’égalité et la parité aux femmes européennes, offrons la liberté de conscience et de parole aux peuples européens, la promotion d’une laïcité européenne forte.

    Requiem pour la culture européenne du compromis ? Vaste débat, aussi fascinant soit-il ? Priés, sommes-nous, de rétablir la vérité au sujet de l’organisation de la culture, de l’organisation et des mécanismes décisionnels de l’Union européenne ? Composée de pays européens démocratiques, l’Union européenne, fière de son idéal, a emprunté d’étranges détours, pour autant son mode de fonctionnement est unique, puisque les nations souveraines coordonnent leur souveraineté pour une influence puissante sur la scène internationale. Pour truisme, le partage de la souveraineté délègue des pouvoirs décisionnels aux institutions communautaires. Loin d’être une pensée de combat braquée contre elle, la culture du compromis est la garantie des choix de conscience. Le « triangle institutionnel » définit les politiques et arrête les actes législatifs s’appliquant au sein de l’Union. Par exemple, la Commission propose de nouveaux actes législatifs, le Parlement choisit de les adapter, les États membres de les appliquer, la Commission de les veiller. Si les règles et les procédures sont stipulées dans les traités, la base juridique conditionne la procédure législative suivie, que sont principalement la codécision, la consultation et l’avis conforme.  » L’art de la politique, c’est de concilier le désirable avec le possible ».

    A l’espace public territorial apparaît l’espace public virtuel. Pouvoir exister par l’entremise des médias web est un art littéraire moderne. De l’âpre logistique des rues bruyantes à la suave douceur des milieux autorisés, l’art d’écrire sur le web sublime la libre expression, la libre pensée et le libre accès informatif. Les points de vues succèdent aux poings de vues. La polémique enfle. Que le cyberpugilat commence avec ferveur ! Comme un trésor oublié aux abords du village pluriel, les cyberstructures, en leur qualité d’instrument numérique, portent l’espoir d’une irrigation numérique optimisée. L’éclosion publique du responsable politique de demain ne prendra son envolée qu’ à la condition d’utiliser avec loyauté et avec transparence ses nouveaux espaces numériques, ouvrant ainsi une nouvelle ère numérique. ECCE HOMMO.

    « Chaque pas est un but ».

    Pierre-Franck HERBINET

  4. Ipso facto le traité de l’Élysée, la France et l’Allemagne se réconcilièrent. A l’aube du troisième millénaire, l’ordre mondial se caractérise par une instabilité incessante. D’une mobilité accrue des capitaux, des biens et des services, ainsi que des êtres humains, le XXIème siècle s’ouvre sous le signe d’une compétition internationale libre et non faussée. La Turquie s’énergise, la Chine s’hégémonise, le Japon s’angoisse et l’Europe se modère. Consciente de sa responsabilité historique, l’Europe résiste face à ce cauchemar ambiant contrariant l’idéal fédéraliste. Le vieillissement des populations augmente les dépenses sociales, la monnaie unique périt sans une intégration politique et fiscale, les peuples refusent de céder de la souveraineté nationale. Lasse des atermoiements, des turbulences, des fractures, du vampirisme, de l’essoufflement et de la cacophonie, l’Europe humaniste, stable et durable ambitionne une résurrection politique et une affirmation économique dans la concurrence mondiale. Du désendettement en soutien à la croissance, l’Europe des grands défis se bâtit avec ambition, comme en témoigne les chantiers des véhicules électriques, de l’internet à très haut débit, des réseaux ferrés à grande vitesse et des infrastructures terrestres, fluviales et aérospatiales. De l’unicité de leurs voix, les élites médiatiques et visionnaires exigent une régulation innovante de la finance, à une réforme en profondeur des banques centrales, à un rétablissement les comptes publics, à une conscience européenne et à une intégration politique plus forte.

    N’y eût-il l’exception européenne ? Moderne et étonnante, pure et sublime, créative et solidaire, diplomate et négociante, pleine et universelle, l’Union européenne réussira la flamboyante odyssée à l’aune des immenses défis du XXIème siècle. Loin du rouge sang des abattoirs de l’euroscepticisme, pétillent les chevaux d’Europe à la robe bleue étoilée. Oscillante entre mystères et bonheurs, la mariée étoilée au collier de pluie se voile. De toiles en voiles, ainsi s’étoile l’acception fédérale de la construction européenne.

  5. ‘Europe est notre avenir.

    Mystère, passion, suspense. L’important, ce sont les idées fédérales, cette seconde virginale, cette égérie insaisissable. Exquise esquisse, délicieuse idée, Europe seras-tu fédérale ? Tout ce qui est rare est fragile. Aux villes martyres, aux effroyables accidents, aux temps mauvais, les eurosceptiques se mêlent à la foule réunie pour les obsèques de l’acception fédérale. Soudain, un fédéraliste arrive pour orner d’un ruban bleu étoilé OR la sépulture de la déesse EUROPE. A l’assaut de la lumière du monde, la vieille Europe impulse l’évolution des mentalités vers plus de liberté, d’égalité, de dignité, de cohésion, de jumelage et de commerce international. Rendant hommage aux Pères fondateurs, dans une allocution émouvante, Pierre-Franck HERBINET demande la défense et la reconnaissance des – Lieux de mémoire – inscrits au patrimoine européen de la vieille Europe. Au sein de cet endroit idyllique, la jeunesse de l’Union européenne se souvient de ses bains de sang fratricides et refuse la tentation du repli confessionnel.

    Pierre-Franck HERBINET appelle à une jeunesse européenne, solidaire et responsable, populaire et élitiste, n’ayant de cesse de s’ériger en rempart de tout fondamentalisme.

  6. Et quand bien même des voeux pieux maintes fois prononcés, l’Europe se meurt. A l’heure à laquelle l’Europe recule, Mesdames de Sarnez et Goulard se lamentent, « mais que faire ? ». « Il faut la donner à aimer », alors que les peuples la refusent. On a tout essayé, me semble-t-il. Effectivement, les nœuds de résistance sont complexes à dénouer. Déjà, notre créature ne parvient pas à surmonter les égoïsmes nationaux, elle paraît lointaine, elle inquiète, les avancées communautaires sont très faibles. La méconnaissance des symboles (hymne, drapeau etc.) explique cet échec. D’autre part, les institutions sont méconnues. Quelle est la fonction de la Commission européenne, de la Cour de Justice et de la Banque Centrale ? Le « Marché » domine tout, la pauvreté explose, la dignité humaine recule. L’année 2005 fut l’année marquant le renversement de la tendance. En France, la non-ratification du Traité donne à cet instant un signal puissant à nos élites, d’un refus catégorique de ce projet d’Europe fédérale, projet de civilisation sans équivalent, dans lequel « le rapprochement des économies garantit un projet politique » ambitieux, ayant le devoir de « contribuer à un monde meilleur ». Sachant que la paix est un « acquis communautaire », le reste est considéré comme secondaire, sauf que, « la grandeur de la France passera par la dimension européenne » et que, l’insuffisance de coordination entre les Etats provoque des réponses faibles, comme ce fut le cas lors du Sommet de Copenhague.

    Face à de tels échecs, quand les responsables politiques au sommet de l’Etat vont enfin comprendre que l’approche intergouvernementale est un acte manqué ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pour négocier avec le Président OBAMA, mieux vaut parler d’une seule voix que de morceler les intérêts d’un continent « allant de l’Atlantique à l’Oural » en 27 petites voix, qui se coupent la parole, qui font un brouhaha insupportable, et surtout qui font le bonheur du Président américain ! Certains problèmes ne peuvent se résoudre qu’à l’échelle européenne ! Aucun pays n’a le droit d’imposer ses décisions à un autre. Un Etat a le droit d’exprimer son désaccord en utilisant son droit de véto. Non content d’être anti-démocratique, ce droit pénalise lourdement la construction européenne. Tandis qu’un vote à la majorité qualifiée apparaît déjà comme étant une alternative intéressante. Contrairement au troc, la monnaie permet de lutter contre la violence naturelle de l’Homme. Justement cette monnaie existe, c’est l’Euro. La Banque Centrale Européenne permet aux Etats-membres d’emprunter. Les échanges sont réglementés. La stabilité économique permet la paix. Est-ce-que les eurosceptiques peuvent infirmer, que les fonds européens financent des projets régionaux de qualité et assurent la création de nombreux emplois ? Depuis un demi-siècle, le Fonds Social Européen investit dans le capital humain, le Fonds Européen de Développement Régional promeut la cohésion économique et sociale et réduit l’écart de développement entre les régions. Le Fonds Européen d’Aménagement et de Développement Régional développe une politique au profit des zones rurales. L’Europe défend une valeur fondamentale : la solidarité. L’année 2010 est l’ « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ». Ce phénomène est muti-causal et il n’est pas l’apanage des pays les moins développés. A Paris, à Milan, à Barcelone, à Berlin, à Londres, les plus fragiles d’entre nous meurent sur les trottoirs dans l’indifférence totale des citoyens. Quant à la pauvreté, il y a toujours un décalage troublant entre les vœux pieux et les résultats des politiques menées.
    L’Europe se meurt. Certains jours, les Européistes ont le sentiment d’avoir fait le tour du problème. Sinon, que faire demain, que nous n’ayons pas déjà fait ?

    Démocratement,

    Pierre-Franck HERBINET

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