Les primaires socialistes ont représenté une belle rencontre entre un parti et une nation. Il aura fallu plus d’un demi-siècle à la gauche française pour se réconcilier tout à fait avec la cinquième république au travers de cette formule de « primaires » qui permet enfin de surmonter le caractère «césarien» des institutions de 1958. Le succès des primaires met fin à plus d’une vingtaine d’années de fausses divergences et de vraies ambitions. Voilà ouverte une voie qui détermine un «momentum possible » pour un candidat sans pour autant revêtir pour ses concurrents malchanceux le caractère tranchant d’un dernier concours à la française…
Ces primaires vont maintenant opérer un dernier choix de personne dans un contexte difficile. En Belgique nous disposons d’un observatoire privilégié concernant les nuages qui s’amoncellent sur notre continent et plus particulièrement la crise générale de confiance qui tétanise nos contemporains. Crise de confiance entre communautés linguistiques ici en Belgique, crise de confiance entre nations au niveau Européen, crise de confiance au sein même de l’économie de marché. S’il est bien un défi qui traverse notre continent, c’est celui du retour de « l’Europe confiance ». De même, après un quinquennat ni facile ni à refaire, l’aspiration légitime d’une majorité des électeurs français pourrait bien être celle de la « France Confiance ». Le retour de la confiance avec toute la transparence qu’exige aujourd’hui cette promesse passera par la question générationnelle et par l’Europe. Il faudra mettre des mots sur l’enfermement et la désespérance des nouvelles générations au moment même où les Indignés campent à Bruxelles. Il faudra également assumer un réel « Big-Bang » européen au service de ces mêmes générations.
Plus que de s’affronter, il sera temps pour nos deux finalistes ce mercredi d’affronter les questions difficiles : le dialogue entre les générations qui est la condition même du réveil de nos économies, ainsi que l’acceptation ou pas d’une « Europe des minus et des lilliputiens». Voilà où se trouvera certainement la prime au vainqueur ! Voilà également des interrogations qui intéressent bien des amis de la France.
Henri Lastenouse
Il faut se débarrasser des critères dans lesquels on nous enferme : en mélangeant les mélopées maintes fois ressassées aux affirmations percutantes dont le seul effet est leur détonation et non le sens qu’elles devraient traduire. Toute cette agitation politique et médiatique est-elle réellement une analyse critique des problèmes rencontrés, ou est-elle seulement un éclairage sur des échanges de défis, d’évitements, de contournements, d’efforts contraints des candidats pour conformer leur aspect à un modèle : indignation permanente, réplique facile, mépris hautain de l’interlocuteur, soin excessif du coup de peigne et du pli impeccable du pantalon, recherche désespérée de la cohérence. La cohérence est-elle la vertu cardinale ? Les régimes totalitaires n’en ont-ils pas abusé ?
Les électeurs aspirent à un retrouver une confiance dans leur devenir, mais pour autant faut-il qu’ils croient trouver un nouveau sauveur ? Ne vaudrait-il pas mieux qu’ils soient plus scrupuleux, désirent une démocratie plus accessible où leur avis compte encore, une fois les élections terminées ?
« Affrontements » et « finalistes » font partie des commentaires des matches de boxe et de foot. C’est essentiel pour relater la vie sportive, ça ne l’est plus quand nous devons éviter que la prise en charge du bien commun pour les affaires publique soit remplacée par la soif de satisfaire son ego. Si nous devons déléguer des pouvoirs en matière de politique, il nous faut un garde-fou qui nous laisse maîtres de la situation quoiqu’il arrive, un recours possible, comme celui du référendum d’initiative populaire qui existe en Suisse et dans d’autres pays.
Beaucoup prétendent que la politique est un métier comme un autre. Est ce réellement compatible avec la démocratie ? Ne devrait-on pas être investi de pouvoir pour un temps limité, et ne pas perpétuer et multiplier ce temps par le cumul de mandats ? Ne pourrait-on éviter ainsi que se constitue une caste de politiciens ayant perdu le contact réel avec la vie de leurs concitoyens et préoccupés, une fois qu’ils sont élus, d’organiser essentiellement leur réélection si bien que ce souci prime sur tout et devient un état non pas transitoire, mais permanent de la vie politique ? Ne détourne-t-on pas ainsi l’attention des électeurs sur l’application réelle des mesures qu’on leur a proposées et auxquelles ils ont souscrit par leur vote ?
Bonjour
grand succès en effet que ces primaires socialistes
un gros regret toutefois…..les débats ont été très majoritairement sur des thématiques tres franco-françaises et , à part MONTEBOURG , les « impétrants » sont restés très vagues pour ne pas dire muets sur la problématique majeure et capitale pour l’ AVENIR , dans cette terrible crise qui déboussolle tout le monde,comment agir à l’International et pour l’EUROPE , seule voie de sortie par le haut….
A croire , qu’ils croient tous les 2 que c’est en interne que les problèmes vont etre resolus…quelle vision rabougrie et ringarde du MONDE et de la Politique
cdt
elb
Pas tout à fait d’accord M Le Bolzer.
Utilisez internet et vous verrez que le Projet socialiste pour 2012 comporte de nombreuses pages relatives à l’Europe et à l’international.
D’autre part, lors du débat sur BFM tv, Mme Royal a rappelé qu’elle est favorable aux ETATS-UNIS d’EUROPE.
Et on parle déjà d’elle comme future Ministre des Affaires Etrangères….
BIen cordialement,
jf.
Impetrare= obtenir;
POUR L’INSTANT nous mêmes et nos enfants n’ont obtenus que la dette que Sarko et …. (Merkel) veut faire payer aux peuples Européens par prêts sur le dos du contribuable.
L’impétrante Ségolène n’a obtenu que l’allégeance à
mais pas la parité que demande Martine
AUBRY.
Quel reniement ?
Ok avec Alain.
Assiste à une réunion où une fondation islandaise explique que la bas la nouvelle constitution est écrite via un site participatif sur internet et que la mairie doit répondre chauq emois aux citoyens via le net sur les priorités du mois
parfaois, la banqueroute a du bon !
Certes Henri, mais pour ton info:
http://www.socialismeetvinblanc.fr/2011/08/01/democratie-participative-islande-et-europe/
Arthur