Il faut panthéoniser Marc Bloch, tout simplement parce que L’Etrange Défaite n’est pas un manifeste réservé à l’aile souverainiste. Cher Max Gallo, cher Alain Finkielkraut, cher Alain-Gérard Slama, vous n’avez pas le monopole de L’Etrange Défaite. Ce livre est à nous tous et pour nous tous. Vous y voyez un sursaut patriote, des lignes qui valent pour la République d’aujourd’hui, oublieuse de sa nation, de ses traditions, avachie dans l’hédonisme internationaliste, livrée aux appétits cosmopolites.
Vous y lisez l’élan d’un peuple sans culotte, vous rappelez Valmy et Reims, une seule et même chose au fond : un pouvoir souverain garant d’une France indissoluble et originale. Vous conduisez Marc Bloch au Panthéon dont les lourdes portes se refermeront sur la malheureuse hypothèse européenne, vous rompez avec ce détestable pouvoir surgi du nulle part des bureaux bruxellois. Vous citez le « Pourquoi je suis républicain » de Bloch et sa finale (nous sommes en 1943) : « Les faits l’ont aujourd’hui prouvé : l’indépendance nationale à l’égard de l’étranger et la liberté intérieure sont indissolublement liées, elles sont l’effet d’un seul et même mouvement.
Ceux qui veulent à tout prix donner au peuple un maître accepteront bientôt de prendre ce maître à l’étranger. Pas de liberté du peuple sans souveraineté du peuple, c’est à dire sans République » (p. 220). Nous aimons aussi Marc Bloch. Parce que sans doute nous le lisons avec les yeux de 2006 et non à l’aide de ces étranges lunettes qui font voir la France de Zidane comme celle de 1943.
C’est Marc Bloch, le réaliste, qui nous fait voir le monde tel qu’il est, c’est Marc Bloch, le lucide, qui nous dévoile un pays de vieilles badernes et de pisse-copies, c’est Marc Bloch, l’exigeant, qui nous fait réclamer des réformes, c’est Marc Bloch, le prophète, qui nous inspire les voies de la modernité et du courage. Sévère, jamais nostalgique, Marc Bloch pense la politique de demain pour le monde d’après-demain. Nous lisons dans L’Etrange Défaite :
« Le chef-lieu de canton, qui est notre petit centre économique, semblait à notre porte. Cette année, où il nous faut, pour les personnes les plus ingambes, nous contenter de bicyclettes et, pour les matières pondéreuses, de la voiture à âne, chaque départ vers le bourg prend les allures d’une expédition. Comme il y a trente ou quarante ans ! Les Allemands ont fait une guerre d’aujourd’hui, sous le signe de la vitesse. Nous n’avons pas seulement tenté de faire, pour notre part, une guerre de la veille ou de l’avant-veille. Au moment même où nous voyions les Allemands mener la leur, nous n’avons pas su ou pas voulu en comprendre le rythme ; accordé aux vibrations accélérées d’une ère nouvelle. Si bien, qu’au vrai, ce furent deux adversaires appartenant chacun à un âge différent de l’humanité qui se heurtèrent sur nos champs de bataille. Nous avons en somme renouvelé les combats, familiers à notre histoire coloniale, de la sagaie contre le fusil. Mais c’est nous, cette fois, qui jouions les primitifs » (p. 67).
L’âge de l’humanité est aujourd’hui européen, supranational. Le martyre de Marc Bloch n’aura pas été vain.
L’histoire se répète inlassablement puisque chacun y trouve son intérêt…
Mais le combat ne se situe plus que sur le front de la Guerre… Ce front, et le nombre de ses morts gravé dans nos mémoires.
Nos mémoires, ont en écrit détonne… Des plus jamais ça, des cris du coeurs et des coups de crayons qui laissent a la fin place au silence…. le silence… le silence. Rien que le silence… Plus un mot….
La Guerre, elle est de partout… En Ukraine, dans les villes, les sociétés, les entreprises…. De partout… Sur tous les continents, dans tous les pays… partout.
Elle est déjà mondiale.
Bien sûr ça fait quand même un peu peur d’aller se foutre sur la gueule… alors on le fait autrement.. de façon plus pernicieuse, retorse ou perverse..
Alors les patrons vous privent de vos droits fondamentaux en crachant sur les chartes qu’ils vous font signer… Tant qu’ils s’engraissent et puisqu’ils s’accaparent tout… Des exemples ?
Prenons Volkswagen qui crame ses délégués syndicaux au moment où le scandale sur les normes anti-pollution éclate ou alors les travailleurs brésiliens, forcés de disparaître…
Le Patron de Total qui s’écrase mystérieusement le Falcon sur un tractopelle, là au milieu de la piste d’atterissage en Russie..
Ne parlonsd pas d’Orpéa ou de Coallia… Mais il est vrai que pour enrichir son parc immobilier rien de tel qu’un parc..
Un parc pour les vieux, un pour les handicapés, un pour les juifs, un pour les ouïghours, et le top à l’échelle d’un continent, un pour les négros…
L’histoire ? Mais quelle histoire ?
Celle que les Geheimnichtrager, les porteurs du secret, ont porté sur leurs dos dans le plus grand secret de l’idéalisme allemand…
Nous venons d’atteindre le point G… vous voyez il est pas difficile à trouver… le point Godwin, ce moment où on parle de… qui vous savez.
7-1-6… C’est ainsi et 1-6 soit t’il…. L’histoire se répète… puisque les hommes laissent faire.