Pour déjouer les pronostics et se faire élire Président de la République, le candidat Emmanuel Macron avait su amalgamer plusieurs traditions politiques que le bipartisme maintenait séparées : la social-démocratie et le social-libéralisme du côté gauche de l’échiquier politique, le centre chrétien-démocrate et enfin, du côté droit du spectre politique, la droite libérale et humaniste. L’europrogressisme est un dénominateur commun de ces traditions, à l’exception de celle de la droite libérale, d’où le soutien exigeant apporté par Sauvons l’Europe à la candidature d’Emmanuel Macron. En outre, la position exprimée par l’ancien ministre de l’économie, courageuse pour un candidat prétendant à la victoire, sur les réfugiés nous avait convaincu.
Par ailleurs, aucune de ces traditions politiques ne porte en elle la méfiance à l’égard de l’étranger. C’est pourquoi, il est effarant de voir le ministre de l’intérieur Gérard Collomb, sans aucun doute soutenu par le Président, s’engager dans cette trajectoire qui a fini de frôler la xénophobie pour y entrer de plein pied et ce, avec un aplomb des plus surprenants. En affirmant que « certaines régions sont en train de se déconstruire parce qu’elles sont submergées par les flux de demandeurs d’asiles » et que « si nous restons sans réaction, ce sont quelques centaines de milliers de personnes qu’il nous faudrait accueillir chaque année en France. (…) Peut-on penser que nous pourrions construire chaque année une ville de taille moyenne pour accueillir ces réfugiés ? », M. Collomb s’est positionné, au-delà de l’aspect factuellement faux de ses propos, dans une autre tradition politique bien française : celle de l’extrême-droite.
Hélas, cette sortie est loin d’être un dérapage isolé mais s’inscrit dans la lignée du projet de loi asile et immigration qui contient des dispositions plus qu’inquiétantes. Que l’on songe à l’expansion possible des formes de « délit de solidarité », l’extension de la durée maximale de rétention en centre de rétention administrative (CRA) de 45 à 90 jours ou au refus de créer une exception de rétention pour les familles et les mineurs. Lorsque l’on sait comment une détention peut être traumatisante pour un mineur, et on ne parle pas que de mineurs de 17 ans et 364 jours, mais aussi d’enfants, cette dernière disposition est particulièrement honteuse. Et ce n’est pas l’engagement appréciable du ministre à effectuer des travaux dans les CRA pour aménager la qualité de la rétention qui pourra apaiser notre inquiétude. En outre, la ligne dure sur le sujet des réfugiés se manifeste aussi dans l’attitude des pouvoirs publics comme en témoigne l’incident franco-italien de mars dernier.
On pourra sans doute apporter une explication politique à ce durcissement : résultats électoraux en Allemagne et en Italie, pression de l’extrême-droite et de la droite sauce Wauquiez en France, PS en convalescence, pardon, en renaissance, qui permet à Macron de négliger son flanc gauche. Cependant, la petite politique politicienne ne doit jamais être le prétexte à mettre les valeurs fondamentales au second plan. L’épisode de la déchéance de nationalité doit le rappeler à notre classe politique.
Ce projet de loi a vu l’apparition d’une « fronde » au sein du groupe parlementaire LREM de l’Assemblée nationale. Quand on sait comment le dernier quinquennat a vacciné tout ce que notre pays compte de politiciens contre ce type de mécanisme, on mesure à quel point le projet de loi a pu choquer jusque dans les rangs des députés macronistes.
Le Président de la République aurait tout intérêt à ne pas prendre à la légère ce premier coup de semonce. Il ne doit pas oublier qu’il doit son élection à la dialectique qu’il a réussi à imposer au monde politique : ET de droite ET de gauche, efficacité économique ET humanisme républicain. Qu’il néglige l’un de ses deux hémisphères et son originalité, source essentielle de son capital politique, aura disparue pour l’installer dans la banalité d’un parti de droite qui ne pourrait à terme que se faire supplanter par les forces de droite et d’extrême-droite classiques.
De plus, en dépit des sondages, il ne faut pas oublier qu’un grand nombre de Français, se situant dans un spectre allant du centre droit au centre gauche, et donc cœur de cible électoral du Président, exècre la stigmatisation de l’étranger et l’alimentation du sentiment xénophobe. Or, une fois qu’il est perdu, cet électorat est des plus difficiles à reconquérir. Manuel Valls et ses raidissements identitaires n’ont-il pas éloigné d’avantage du PS les « bobos-mondalistes » que les frasques de François Hollande ?
La majorité présidentielle doit donc revenir à la ligne tenue par Emmanuel Macron lors de la campagne électorale. Celle qui avait su recréer un espoir alors que les modérés, de gauche ou de droite, semblaient condamnés à la défaite. Il avait notamment repris notre proposition d’instaurer un Erasmus euro-méditerranéen. Cette mesure nous parait essentielle car elle permet de rapprocher les peuples de l’espace euro-méditerranéen, à une époque où les passions tristes menacent de les éloigner peut-être irrémédiablement.
Monsieur le Président, il n’est pas trop tard.
« La tentation radicale » est une étude très récemment publiée sous la direction de Galland et Muxel, Ils introduisent notamment « un indicateur d’absolutisme religieux construit à partir des deux opinions selon lesquelles « l’islam est la seule vraie religion » et « la religion a raison contre la science pour expliquer la création du monde ». 75% des jeunes musulmans des lycées partagent entièrement ou plutôt la première opinion, et 81% la seconde. Cette radicalisation religieuse ne constitue pas une rupture générationnelle avec les parents. Ces jeunes déclarent en effet avoir été élevés religieusement et ne font pas état de conflits avec leurs parents à propos de la religion. Il s’agit donc d’une radicalisation religieuse dans un
milieu lui-même religieux » (je cite Telos-FT)
Gardant cela en tête, il est évident que le fait que les migrants soient aujourd’hui massivement des musulmans joue obligatoirement dans l’attitude des Français et celle du gouvernement quel qu’il soit. Ce fait doit être pris en compte explicitement dans toute discussion concernant l’accueil des migrants.
Les absolutistes religieux identifiés par Galland et Muxel rejettent des éléments constitutifs fondamentaux de notre République. Comment neutraliser ce danger, tout en élaborant une attitude généreuse, conforme à l’humanisme qui fait lui aussi partie de ces éléments ? C’est à cette question qu’il faudrait proposer des réponses.
Je suis un supporter de Sauvons l’Europe…. Mais en totale dsaccord avec cet article. Je ne suis pas contre l’aménagement de certaines dispositions, notamment sur les mineurs.
Mais je suis contre continuer à accueillir les réfugiés en masse. Nous avons droit à l’immigration choisie, personne ne pointe du doigt le Canada qui a fait ce choix.
Et la majeure partie des réfugiés sont sous qualifiés. Ils ne vont jamais au Moyen Orient ou en Asie car finalement l’Europe est protectrice et attractive.
Et surtout nous avons le droit de CHOISIR notre société de demain, et ne pas se la laisser imposer par les choix migratoires qu’il faudra gérer pendant 50 ans.
Que tout ceux qui prônent l’acceuil massif et sans limite des réfugiés demandent un référendum sur la question. Nous verrons s’ils le gagnent. Mais ils ne le feront pas, car ils savent le perdre. Ils espèrent donc imposer leurs idées par la voix médiatique. Refusons cela.
Bonjour,
Merci à Fabien Chevalier pour cette position humaniste et lucide.
La migration est une réalité, soyons à la hauteur du défi, en portant à l’échelle européenne une ouverture progressive, partagée, organisée des frontières. Si nous ne le faisons pas, nous risquons de glisser vers la fin de la démocratie et de ressembler un jour au régime hongrois actuel. Si nous le faisons, en répartissant les personnes accueillies dans toute la France et l’Europe, ces personnes souvent qualifiées ou prêtes à apprendre et à s’investir pour leur pays d’accueil, seront la source d’un nouveau dynamisme, y compris en termes économiques.
Vous devriez vous renseigner , la Turquie, le Liban , la Jordanie … ont accueilli ces dernières années plusieurs centaines de milliers de réfugiés . En France, nous sommes bien loin de ce nombre.
Je suis toujours très perplexe face à cette posture qui consiste à jeter l’anathème sur quiconque exprime la moindre réticence devant cette immigration institutionnalisée en le traitant immédiatement de raciste, de xénophobe ou d’islamophobe, inévitablement d’extrême-droite…
Pourtant, je puis affirmer en ce qui me concerne, que je suis toujours très accueillant avec les différentes personnes que j’invite chez moi.
Je me considère très ouvert, respectueux et intéressé par les différentes cultures, coutumes, religions, langues de tous les pays du monde.
Cependant, la porte de ma maison est fermée à clé le soir et je ne laisse entrer aucun inconnu pendant la journée.
Serais-je raciste ?
Aujourd’hui, il est à l’évidence politiquement correct d’ouvrir aux quatre vents la porte de la maison France, nul contrôle des mouvements de personnes aux frontières, inexistantes, que le traité illégitime de Lisbonne interdit et d’inviter tout le monde à se sentir « comme chez lui ».
N’importe qui peut donc entrer, aller et venir et ces « n’importe qui » ont des droits, apparemment aucun devoir et bénéficient d’une préférence de traitement flagrante par rapport aux citoyens français.
Mieux même, nous sommes censés les accueillir avec enthousiasme et considérer que leur arrivée est « une chance pour la France ».
Il n’ont pourtant pas vraiment l’intention de devenir Français, ne sont là qu’à cause des interventions militaires illégales de la « communauté internationale » dans leur pays et n’ont que peu de respect pour le pays dans lequel ils débarquent, voire pour quelques-uns caressent plutôt une certaine tentation de vengeance.
Sans qu’ON n’ait jamais demandé l’avis, encore moins l’accord des Français, les voici aujourd’hui sommés de faire bon accueil à des hordes d’étrangers qui trouvent portes closes du côté de leurs pays « amis ».
Lesquels pays amis, qui auraient vocation à accueillir leurs « presque » compatriotes les refusent, sans subir, eux, la moindre critique de nos mondialistes zélés…
J’en déduis qu’il est donc politiquement correct d’être dociles et bienveillants avec la politique que nous imposent nos « zélites » et que les moindres objections nous font tomber immédiatement du côté des parias.
Je ne suis pas d’accord du tout avec vous! Ouvrez les yeux! Sortez-vous quelquefois de chez vous? Quasiment 1/3 de Paris est submergé par l’Afrique! Les rues sont jonchées d’immondices, les murs tagués, des rues entières de boutiques vendent des articles destinés à des africains: cosmétiques , perruques, plats exotiques , fruits et denrées importées …partout des femmes en boubou, turban et savates, des barbus avec des barbes de 6 mois , des mousmées embobinées dans leurs draps, voilées ….les avez-vous vus ou êtes vous aveugles ?j’ai fait travailler des afric
je rappelle ce que Mitterrand disait des centristes qui se prétendaient ni de droite ni de gauche : ils ne sont ni de gauche, ni de gauche. Nous avons un président qui se prétend et de gauche et de droite. Disons plus simplement qu’il est plutôt et de droite et de droite.
Je suis d’accord avec ce texte de Sauvons l’Europe. D’abord je reviens sur l’élection de 2017. Je ne fais pas partie des électeurs qui ont choisi Macron uniquement pour éliminer le FN. Une autre raison essentielle de mon choix était que Macron était le seul candidat à ne pas avoir fait campagne pour le non en 2005. C’est donc bien en tant qu’européen que j’ai voté comme je l’ai fait.
La France doit prendre sa part dans l’accueil raisonnable des migrants en Europe. Ce que clairement nous ne faisons pas, tout particulièrement pour les demandeurs d’asile, qui ne sont d’ailleurs qu’une partie des migrants. Les italiens ont raison de nous reprocher notre « frilosité », et nous avons donné des arguments qui ont joué dans le score des populistes italiens.
Dernière remarque. Contrairement aux affirmations de la droite française, notre pays a toujours été un pays d’immigration. Zola, qui fut une conscience en publiant « J’accuse » au moment de l’affaire Dreyfus, était fils d’immigré. L’immigration culturelle n’est donc pas nouvelle. Mais n’oublions pas les nombreux français des Hauts de France descendants de mineurs polonais. Remarquons les sonorités italiennes ou portugaises fréquentes dans les entreprises de plomberie ou du bâtiment!
Quant à l’islam, il n’est pas interdit de réfléchir. N’ayant jamais lu le coran, je ne commenterai pas le récent appel. L’islam est il compatible avec la démocratie ? Pour le moment probablement non! Mais si on avait posé la même question à propos du catholicisme au XIX° siècle, il aurait fallu faire la même réponse.
Je partage largement votre point de vue. Permettez-moi d’ajouter une considération en regard d’une situation dont, dans mon adolescence, j’ai été le témoin dans le quartier alors très populaire de la rue de Charonne: à savoir l’implantation de populations africaines que le gouvernement Pompidou faisait venir par bateaux entiers pour des chantiers à réaliser dans Paris. Disons qu’il s’agissait d’une immigration « sollicitée »… dont on peut penser que tous les acteurs ne sont pas nécessairement retournés dans leurs pays d’origine.
En fait il y a eu beaucoup d immigrations de natures différentes Par exemple l’arrivée tragique des harkis, voir L’art de perdre d Alice Zeniter, elle-même descendante d immigré algérien
Merci de ce papier excellent qui doit rencontrer l’adhésion de beaucoup d’entre nous e bien au delà
Gérard Collomb descendant de Jules Moch!
J’adhère totalement au contenu de cet article. Pour moi la Terre appartient aux humains et les frontières n’ont pas lieu d’être. C’est certainement utopiste mais c’est ce que je pense profondément. Hélios Lopez
Laissez donc la porte de votre maison grande ouverte…
J’ajoute qu’être généreux, c’est bien, mais il faut d’abord pouvoir se le permettre.
C’est-à-dire par ex. qu’accueillir des milliers de migrants dans un pays qui compte des millions de chômeurs, ça n’est pas vraiment de la générosité, c’est de la stupidité ou de l’aveuglement.
Quelle naïveté ! sous prétexte que M Macron se réclamait de l’Europe vous avez dès le départ appelé à voter pour lui sans vous soucier s’il y avait d’autres candidats pro européen qui revendiquaient à la fois de vraies réformes de l’UE mais aussi le maintien et le développement des solidarités nationales et internationales.
Aujourd’hui vous paraissez surpris et vous envoyez vos suppliques. Désespérez-vous car vous n’aurez aucun retour, ni inflexion de ce Jupiter. Pire les mesures budgétaires qui ont été prises pour peu que la croissance fléchisse creuseront à nouveaux le déficit et naturellement nous en paieront la facture sous la pression de la commission et de l’Allemagne.
On a beau être un européen convaincu, il ne faut pas perdre la tête pour des soleil éphémère.
Je vous remercie pour cet article et prise de position qui correspond parfaitement à mon opinion à ce sujet. Je pense que LREM fait une grossière erreur en poursuivant cette politique. Quand les actes ne correspondent pas aux paroles la crédibilité se perd. L’immigration est une chance pour un pays, la France ne manque vraiment pas de place, des études démontrent l’apport financier positif substantiel de l’immigration mais certains manquent d’intelligence et d’autres de cœur.
qu’est ce qu’on peut lire comme conneries sur ce forum, de niaiseries confites de bienpensance immigrationnistes quand je lis par exemple
– « la France ne manque vraiment pas de place » certes mais de la place il y en a plein au Sahara, ce dont la France manque c’est de sous parce que nous croulons sous les impôts et les dettes, alors si pour vous ce n’est pas un problème accueillez donc ces gens chez vous dans votre château
– « des études démontrent l’apport financier positif substantiel de l’immigration »oui, on aimerait bien savoir lequel surtout pour ceux qui habitent Porte de La Chapelle, ou à Roubaix, St Denis et ailleurs
au fait de quelles études s’agit-il ?
au risque de manquer et d’intelligence et de cœur (mais je m’en fous) votre débilité immigrationniste ne peut qu’apporter le raidissement de tous ceux qui veulent bien accepter des étrangers, ceux qui auront demandé la permission, sur la base des critères que nous aurons établis comme aux Etats Unis, mais surtout pas sous formes de vagues submersives encadrées par des assoces gauchisantes qui ne respectent pas les français de France et veulent nous infuser tous ces malheureux qui seraient bien mieux en Arabie Saoudite qui a en commun leur langue, leur religion, et le mode de vie
Bien dit ! Je me sens moins seul.
C’est toute la différence entre une immigration choisie, telle qu’elle l’a été pendant des décennies, faisant de la France une terre d’accueil et cette immigration imposés (par qui ?) face à laquelle il est malséant d’être réservé et qui nous vaut un discours médiatique constant pour fustiger un « racisme français » qui n’existait pas à l’origine, mais qu’on est en train de provoquer.
J’ajoute que j’ai été très surpris de découvrir une étude démographique de l’ONU, qui préconise précisément cet afflux d’immigration pour des questions de vieillissement de la population.
http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/replacement-es-fr.pdf
Ce qui est inadmissible, c’est que la raison nous est cachée, comme elle l’est toujours dans les médias et qu’une fois de plus, c’est une décision politique qui nous est imposée.
Ceci explique sans doute en partie cela.
Chacun choisit son opinion et chacun choisit son langage. C’est néanmoins trop facile de discréditer l’autre en évoquant qu’il habite un château et vous me qualifiez de gauche. Vous n’en savez pourtant rien du tout.
Le niveau des impôts et dettes de la France et les difficultés des habitants de Porte de La Chapelle,Roubaix ou St Denis, ne sont de loin pas majoritairement de la responsabilité des immigrés. Ce ne sont certainement pas les immigrés mais bien des « français de France » qui sont responsables de la fraude fiscale de 60 à 80 milliards d’euros par an et cela depuis de nombreuses années sans que l’État réagisse. Nul besoin d’être de gauche pour savoir.
Vous voulez connaître les études. En voici quelques-unes :
https://www.atd-quartmonde.fr/n54-limmigration-coute-cher-a-la-france/
shttps://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration
http://www.oecd.org/fr/els/mig/PMI-2013-chap3-impact-fiscal-de-l-immigration.pdf
http://www.bsi-economics.org/625-immigration-france-impacts-economie
https://ideas.repec.org/p/ctl/louvir/2010044.html
https://ideas.repec.org/p/cep/cepdps/dp1043.html
Je vous en souhaite bonne lecture. J’estime que ces études doivent être nuancées mais qu’elles démontrent, au minimum, que l’immigration n’est pas un coût pour l’État – et cela sans même tenir compte de la valeur des services rendus et des biens produits par les immigrés ni du bénéfice réalisé par les entreprises « françaises de France » sur ces services et produits par les immigrés.
Je suis d’accord que l’Arabie saoudite devrait accepter des réfugiés. Les « français de France » qui vous représentent au gouvernement se contentent malheureusement de leur vendre des armes pour faire travailler des ouvriers « français de France » (et autres) et les entreprises « françaises de France ».
Une réglementation de l’immigration est certes nécessaire, mais elle doit tenir compte de faits établis et non de préjugés et ressentiments infondés.
Si la question de cœur ne vous intéresse pas, c’est votre choix. C’est pourtant, me semble-t-il, ce qui constitue une valeur fondamentale de la France.
Et finalement, je réfute votre qualification de « débile ».
Franchement vous vous égarez et dites même n’importe quoi lorsque vous qualifiez Manuel Valls de xénophobe…