La Commission européenne a dévoilé le contenu de son plan d’investissement pour stimuler l’emploi et la croissance.
Annoncé en juillet, précisé en novembre, discuté lors du Conseil européen des 18 et 19 décembre 2014, et validé par le Parlement européen, autant d’échéances qui marquent une nouvelle dynamique et une volonté politique de mettre en œuvre des engagements pris, y compris lors de la campagne aux élections européennes de mai dernier.
Ce plan repose sur trois volets :
– La création d’un Fonds européen pour les Investissements Stratégiques (FEIS) garanti par de l’argent public afin de mobiliser au moins 315 milliards d’euro pour la période 2015/2017
– La mise en place d’une réserve de projets crédibles, associée à un programme d’assistance pour fixer les investissements en fonction des besoins prioritaires
– Une feuille de route ambitieuse destinée à rendre l’Europe plus attrayante pour développer les investissements et supprimer les obstacles réglementaires.
D’après les estimations de la Commission européenne les mesures proposées pourraient accroître le Produit Intérieur Brut – PIB – de L’Union européenne de 300 à 400 milliards d’euro aux cours des trois prochaines années et créer jusqu’à 1,3 millions d’emplois.
Le FEIS existera en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissements – BEI – Ce fonds devrait soutenir des investissements dans les infrastructures, en particulier celles des réseaux à haut débit et des réseaux énergétiques, des transports dans les centres industriels, mais aussi l’éducation, la recherche et l’innovation, les énergies renouvelables ainsi qu’auprès des PME.
La totalité des mesures devraient être adoptées de manière à ce que ce nouveau Fonds européen puisse être mis en place d’ici à juin 2015. D’ores et déjà vers juin 2016, il est prévu que la Commission européenne et les Chefs d’Etat ou de gouvernement feront le point sur la mise en œuvre des décisions prises, des progrès réalisés et si nécessaire adopteront d’autres options.
La Confédération Européenne des Syndicats veut du concret :
« Il ne suffit pas de dénoncer et s’opposer » déclare Bernadette Segol la Secrétaire générale de la CES, et de poursuivre « …nous avons fait des propositions…, nous avons mis sur la table un plan d’investissement ambitieux de 2% par an pendant dix ans, qui peut représenter quelque 11 millions d’emplois créés. Dans le même temps un contrat social pour l’Europe a été proposé, fait de gouvernance économique, de dialogue et de négociation et d’un droit social européen »
La CES a « une vision de l’intégration européenne et nous nous battons pour la faire valoir ».
Avec cette nouvelle démarche de la Commission européenne, la CES y voit « un changement dans l’orientation des politiques, on nous promet un plan d’investissement, une Europe sociale triple A et du travail décent… mais promettre n’est pas suffisant. Il faut agir !! »
La CES compte bien « mettre la nouvelle Commission européenne devant ses responsabilités. » et d’insister « On nous promet des investissements, nous allons voir ce qui va être fait…On nous promet de développer un dialogue, nous allons voir si ce dialogue sur la gouvernance économique, le social s’installe avec les acteurs sociaux nationaux avant que la Commission européenne établisse ses recommandations à propos des priorités dans chacun des Etats membres. »
2015…pas 1993 ??
En 1993, Jacques Delors, Président de la Commission européenne, rendait public le Livre Blanc intitulé : « Croissance, compétitivité, emploi – Les défis et les pistes pour entrer dans le XXIe siècle »
Il fut adopté, par les différentes Institutions européennes de l’époque, mais son contenu n’a quasiment jamais été mis en œuvre. Alors chiche !!
Ce Plan d’investissement proposé est le premier depuis 1993. C’est à nous de veiller et d’agir pour que celui-ci, qui est une démarche et orientation novatrices pour faire bouger et réveiller l’Europe, puisse se mettre en œuvre concrètement à la hauteur de nos ambitions et des attentes des citoyens.
Jean-Pierre Bobichon, Membre fondateur de Sauvons l’Europe
à J’ean-Pierre Bobichon,
A pas très feutrés, nous allons partager la vision du BRICS, à savoir, que la Monnaie doit devenir l’outil de fonctionnement du Politique et de l’Economie. C’est revenir à ce que la Général de Gaulle avait rétabli en France le 3 Septembre 1944. Félicitations.
Mais aurons-nous le courage de reconnaître que nous nous sommes trompés le 3 Janvier 1973, en mettant fin à cette organisation de vie en société, pour adopter la Pensée-Unique.
Je m’attends en première étape, de la part de la Commission Européenne, à vouloir mixer les deux organisations, ce qui serait poursuivre l’enlisement dans lequel nous pataugeons depuis 40 ans. Aurons-nous le courage de choisir ? Il faut que le système économique et le système financier soient compatibles avec la Démocratie.
Très cordialement. Pierre.Bellenger@wanadoo.fr
Pour le moment, que savons-nous ? La réalité : un appel à l’investissement privé qui n’existera pas et/ou la mise en place d’un impôt européen auquel les contribuables français ne pourront pas échapper . Et tout ça pour strictement rien. Chaque pays est libre d’investir dans ses infrastructures comme il l’entend. Construire une usine à gaz en laquelle aucun économiste sérieux ne croit et qui fait rire toute la presse, on appelle ça « le réveil de l’Europe »…
Les millions d’emplois générés par l’usine à gaz… Passons sur le comique de l’histoire .
Partagez déjà 21 milliards en 28 pays, sur cbien d’années ? La France n’y aura pas droit (dette).
Avant de « mettre « mettre la nouvelle Commission européenne devant ses responsabilités. » comme le demande le CES, il faut encore lui en donner les moyens. Les échafaudages compliquée visant à un effet de levier de 15x la mise de « fonds publics » est de la pure incantation tant qu’on n’a pas pas développé le cadre qui assure le remboursement des fonds à lever au départ du secteur privé. (voir mon article sur mon site web.
@paul Goldschmidt : je suis d’accord avec vous sur le miracle de la multiplication des petits pains.
Mais généralement, l’Institut Thomas More ne fait pas preuve de dilettantisme, dont acte.
Là où l’Institut et moi divergeons , c’est l’impôt supplémentaire que ça va générer pour les Français .
Je me pose d’ailleurs la question : Junker le Fraudeur n’a t’il pas lancé cette fumisterie pour en arriver au constat d’impossibilité avec son corrolaire, taxation des peuples, paupérisation des nations et dépeçage accéléré des pays sous domination de l’UE. Junker n’est pas un idiot, rien est gratuit dans les annonces de ces personnages . D’ailleurs, ça vous a préparé la route pour venir aussitôt derrière et en arriver à la taxation dans un grand élan fédérateur .
Il n y a augmentation d’impôts que si la France décide de ne pas diminuer la TVA française du montant de la réduction de sa contribution budgétaire. Il est impossible de demander à l’Europe de stimuler les investissements si on ne lui en donne pas les moyens. Aucun prêteur ne s’engagera dans uin programme d’investissements dans les PME, les services à l’éducation etc.. sans avoir la moindre assurance d’où viendront les fonds pour rembourser son prêt. Si les investissements arrivent « à bonne fin » c’est à dire que le gouvernement Grec rembourse sur mettons les 10 du prêt les ordinateurs offerts aux « enfants de tessalonjique », il n’ y aura pas besoin de prélevezr sur la « réserve » constitué par les prélèvements suggérés et l’ensemble pourr
suite) au pro rata des obligations budgétaires de chaque pays (et non en fonction de la contribution directe des citoyens au fonds de garantie)Ainsi sezra instituée une solidarité entre européens au lieu de chercher de manière illuisoire la solidarité entre Pays Membres.
Constanza (Roumanie), s’ en sort mieux que Cadix (Espagne)! Chômage en baisse aux alentours de 20%, terminaux pétroliers, tourisme en hausse! La mer Noire est de plus en plus fréquentée, grâce à un bon ensoleillement, accès sur la mer..
La Dacia de Renault est construite en Roumanie, et engendre 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires! ..
À comparer Cadix a + 30 % de taux de chômage! L’ Espagne va pas bien du tout….
Il nous faut avoir, le plus tôt possible, présentation et discussion ( au Parlement, à la Commission et dans les Etats membres concernés) de projets d’envergure européenne, mais surtout aussi concrets que possible. Exemple: un projet ( qui allie R et D et plan industriel) sur les nouvelles infrastructures en matière de production et de distribution de l’électricité, dans une optique 100% économico-écologique (ex; : visant entre autres à la mise en place généralisée de ‘smart grids’)
Bien sûr ce domaine est marqué par le ratage retentissant que constitue, selon moi, la cession d’Alstom à General Electric, alors qu’une association avec Siemens aurait été bien préférable. Essayons quand même
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20141125trib6d4e0c131/plan-de-relance-europeen-le-coup-de-bluff-du-magicien-juncker.html
Article de la Tribune qui vous intéressera . Nous avons tous les mêmes conclusions sur les propositions du roi des fraudeurs et sur l’inutilité de l’histoire.
Quant à l’impôt européen , un ami du Quai me dit que c’est un vieux rêve fédéraliste surtt repris par l’UDI et qu’ils prennent n’importe quel prétexte pour avancer leurs pions
Encore un mot sur les emplois créés : pratiquement rien et pour l’essentiel , encore de la main-d’œuvre importée qui tirera les salaires vers le bas.
Sans compter le non-respect de l’environnement, on sera troués par des Sievens, des Notrz-Dame des Landes pour enrichir les élus corrompus, on aura la ligne TGV Poitiers-Limoges (le grand dada hollande/chirac) qui sera sûrement très rentable, nous sommes tous certains de l’affluence record de cette ligne magique (retoqué par le Conseil d’état mais le coquin essaiera de passer en force ). Etc etc …