Citoyens français et européens, nous sommes tous attachés à un équilibre juste entre les réussites qui propulsent notre continent et les solidarités qui soutiennent nos sociétés.
C’est ici et maintenant que nous devons agir pour le bien de tous et mener cette « Paradise Guerilla » sans relâche, sur tous les terrains et sans attendre. La France peut et doit devenir l’un des fers de lance de cette cause.
Le contrôle fiscal de Google s’est achevé récemment par un fiasco judiciaire, Google prétendant ne pas exister en France et donc ne pas pouvoir y payer d’impôts. Or cette question était adressée il y a deux ans par un amendement à la loi de finances que nous avions suscité et que le Sénat avait adopté, avant que le Gouvernement de l’époque ne l’étouffe. Sauvons l’Europe et Marie-Noëlle Lienemann, Vice-Présidente du Sénat, redéposent un amendement sur ce point de droit qui permet aux multinationales du numériques de prétendre n’avoir aucune activité économique en France. Nous avons besoin de votre soutien pour le pousser! Mais ce n’est qu’un premier pas, et c’est un ensemble d’actions que nous allons entreprendre contre ces géants de l’évasion fiscale!
Signons et faisons signer l’appel « Paradise Guerilla », pour que des mesures immédiates et efficaces soient prises pour lutter contre l’évasion fiscale.
Enfer social, et en même temps Paradis fiscal, est-ce vraiment notre avenir ?
Citoyens français et européens, nous sommes tous attachés à un juste équilibre entre les réussites qui propulsent notre continent et les solidarités qui soutiennent nos sociétés.
Des dizaines de milliards d’euros fuient chaque année l’Union européenne sans avoir contribué le moins du monde à faire progresser notre modèle de société. Comment allier efficacité économique et justice sociale si les plus fortunés refusent de contribuer au financement de nos solidarités et aux investissements d’avenir ?
Fruit du travail des Européens, dépensés en achats Google, Facebook, Apple ou Nike par l’ensemble des acteurs du Marché unique, ces petits ruisseaux font de grandes rivières dans les banques irlandaises et hollandaises et finissent océans aux rives des paradis fiscaux. Ces tendres jardins sont bien arides pour 99 % des citoyens européens !
Après les dernières révélations des « Paradise Papers », qui pourra encore prétendre qu’il ne savait pas ? Ce n’est pas à l’habileté de quelques grandes entreprises que nous faisons face, mais à une industrie de la dissimulation financière.
Laisser se perpétuer, en 2018, comme chaque année, l’ensemble des comportements, montages et mêmes des fraudes qui affaiblissent nos entreprises et nos services publics (éducation, santé, sécurité…) relève de notre seule responsabilité !
Nous avons trop entendu promettre la fin des paradis fiscaux, l’imminence d’un accord international…bref, qu’il suffisait d’un peu de patience. Ne nous cachons plus, une année de plus, derrière les efforts louables de l’OCDE, ni les réactions en cours de l’Union européenne. Elles porteront leur fruit, c’est certain. Un jour… si la négociation entre Etats est mise sous pression par les citoyens.
C’est ici et maintenant que nous devons agir pour le bien de tous et mener cette « Paradise Guerilla » sans relâche, sur tous les terrains et sans attendre. La France peut et doit devenir l’un des fers de lance de cette cause.
Dès le budget en cours d’examen parlementaire, elle doit voter des dispositions anticipant les réformes internationales et européennes pour forcer à des mises en œuvres rapides, et permettre ainsi en 2018, une contribution plus juste des GAFA et autres multinationales à l’impôt et au bien commun. Engageons-nous dans cette première action susceptible de rapporter 10 milliards d’euros pour la France, et poursuivons sur d’autres terrains pour que 2018 ouvre vraiment une nouvelle ère de contribution fiscale des multinationales !
Parfaitement d’accord avec ce texte, je le diffuse partout où je peux… et nous devons pousser nos dirigeants à se positionner fermement sur ce créneau. Il serait bon que l’Allemagne se mette dans les pas de Macron qui me semble (pour l’instant) aller dans le bon sens si ses mesures d’austérité nous amènent à un progrès économique et à plus d’emplois, ce qui permettra ensuite un assouplissement et à une répartition plus juste des richesses.
La question est : A-t-il vraiment cette intention à long terme ?
Il faudrait aussi sanctionner certains états américains comme le Delaware…
Le monde de l’argent est devenu fou. Les Etats deviennent totalement incapables de le réguler et l’UE encore plus. Quand une loi dite européenne permet de condamner un Etat de rembourser un impôt soi-disant illégal, là, les multinationales démontrent à la fois leur puissance et leur capacité de nuisance. Combattre les paradis fiscaux, certes, mais combattre d’abord le monde de la finance, banquiers, systèmes boursiers, multinationales à fric, semble une urgence absolue avant d’avoir de nouveaux krachs qui appauvrissent un peu plus les Européens et rendent impossible une politique juste et équitable