Sauvons l’Europe soutient cet appel, signé par plus de 500 personnalités européennes : « Ukraine : nous ne pouvons baisser les bras ». Il a été publié dans de nombreux journaux européens (Allemagne, Italie, Espagne, Ukraine, Belgique, Lituanie…).
Retrouvez la liste des signataires, dont Fabien Chevalier, Président d’honneur de Sauvons l’Europe, sur le site L’Européen.eu.
Appel aux Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la coalition Ramstein
L’aide militaire bilatérale à l’Ukraine de certains Etats européens reste extrêmement modeste. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg et la France figurent parmi les plus parcimonieux de la coalition Ramstein. Ce faisant, ils profitent de la générosité de leurs alliés, tournent le dos à leur leadership passé et sapent la cohésion de l’Europe.
Les aides militaires bilatérales du Danemark (3,5 milliards d’euros), de la Norvège (3,6 milliards d’euros), des Pays-Bas (2,5 milliards d’euros) dépassent celles de la France, de l’Italie et de l’Espagne. La contribution des Etats-Unis s’élève à 44 milliards d’euros, celle de l’Allemagne à 17 milliards, celle du Royaume-Uni à plus de 6 milliards.
L’économie de guerre appelée de ses vœux par le Président de la République française dès le mois de juin 2022 ne s’est pas traduite dans les faits. Si la production des canons automoteurs Caesar a bien été multipliée par deux, celle des obus, pourtant considérée comme prioritaire, ne dépasse pas 3000 obus par mois alors que les besoins mensuels ukrainiens se chiffrent en centaines de milliers d’unités.
Alors que le volume de l’aide militaire de l’ensemble des pays de la coalition Ramstein a atteint son niveau le plus bas depuis de nombreux mois, à un milliard d’euros par mois, la Russie a augmenté son budget de la défense de 68%, le portant à 106 milliards d’euros. A comparer avec le budget de l’Ukraine : 43 milliards d’euros.
Dans pareil contexte, le débat entre les tenants d’une aide « aussi longtemps qu’il le faudra » et ceux qui soutiennent qu’il faut fournir « tout ce dont l’Ukraine a besoin pour gagner aussi vite que possible » semble obsolète. Il faudra faire l’un et l’autre : fournir des armements en quantité et en qualité d’une part, le faire dans la durée, de l’autre. Un signal fort et emblématique d’un soutien qualitatif et quantitatif dans la durée, devrait être donné, en premier lieu, par les pays qui se sont montrés jusqu’ici les plus parcimonieux.
Quatre escadrilles de Rafales pour l’Ukraine
Si, comme l’a affirmé son PDG, Eric Trappier, Dassault Aviation est en mesure de doubler ses capacités de production, la France pourrait fournir rapidement au titre de l’aide militaire bilatérale à l’Ukraine deux escadrilles de Rafales (24 appareils) et, avec l’accord des autres pays membres de l’Union européenne, deux escadrilles supplémentaires au titre de la Facilité européenne pour la Paix (FEP). Coût : environ 5 milliards d’euros.
80 hélicoptères d’assaut NH90 italiens
Gageons que Roberto Cingolani, le PDG de Leonardo, ne manquerait pas de relever le défi de doubler les capacités de production du NH90, permettant à l’Italie de fournir rapidement une quarantaine d’hélicoptères d’assaut et, toujours avec l’accord des autres pays membre de l’Union, une quarantaine d’autres au titre de la FEP. Coût : 3,5 milliards d’euros environ.
Ces signaux forts constitueraient indubitablement un encouragement pour la fourniture par d’autres pays de la coalition de centaines de missiles Patriot, ATACMS, Taurus, Storm Shadow, ainsi que de 150 F-16 en plus des 60 déjà prévus.
Comme l’a encore montré le Mémorandum de Budapest, les garanties de sécurité ne valent pas, la plupart du temps, le prix du papier sur lequel elles sont imprimées. La fourniture d’armements en quantité et en qualité constitue aujourd’hui la seule réelle garantie de sécurité que nous pouvons apporter à l’Ukraine. Demain, « immédiatement après avoir gagné cette guerre », elle fera, comme l’a déclaré le Président Biden, « partie de l’OTAN. »
Assez de « l’Europe, c’est la paix » … vite, une troisième guerre mondiale ! Après avoir étendu l’Otan jusqu’aux portes de la Russie, après avoir décrété en toute occasion qu’on allait l’isoler, la saper, faire effondrer son économie, construit 12 bases de la CIA en Ukraine qui de son côté affamait et bombardait le Donbass pendant huit ans (sous couvert d’accords de Minsk jamais respectés), le méchant Poutine a réagi et lancé une opération militaire spéciale. L’Europe est scandalisée ! « On voulait étendre l’Otan jusqu’à Moscou » gémit Mme von der Leyen, désemparée devant tant de cynisme. Depuis on envoie des armes et des conseillers, mais « pouce mouillé: on n’est pas cobelligérants, hein. Vous n’avez pas le droit de nous tirer dessus! ». Ah non sûr: il ne faut pas baisser les bras. Encore un petit effort, la 3e est à notre portée. Toujours les Allemands qui commencent, toujours les Américains qui empochent la mise… à moins que cette fois-ci le scénario se renouvelle…?
Je ne suis pas certain que le pouvoir Russe actuel nous demande si nous voulons ou non participer à la guerre. C’est un fait la guerre est là. Et nous n’en sommes pas vraiment surpris puisque cela fait une quinzaine d’année qu’elle nous a été déclarée. Que nous n’ayons pas voulu y croire, bien sûr. Que nous n’en voulions pas, bien sûr. Mais la seule question présente qui vaille, c’est de savoir si nous voulons la gagner ou la perdre.
Soyez objectifs et realistes et vous aurez la solution
Je partage entièrement vos opinions. Mes parents ont souffert du nazisme, et voici que par mes impôts je contribue à armer et financer l’Ukraine et ses mercenaires nazillons (Azov et autres). Etat ukrainien qui commémore chaque année le SS Stepan Bandera, érige des statues en sa mémoire et appose son nom sur des plaques d’avenues et de rues.
Ce n’est pas l’Otan qu’on voulait étendre jusqu’à Moscou, mais l’Europe de la coopération pacifique entre les peuples. Cela aurait peut-être été possible avec Gorbatchev.
Vous êtes naïf… J’ai vécu en Russie pendant les années 90 et j’ai vu la « coopération fraternelle » de l’occident se déployer dans toute sa splendeur. C’était encore pire que les sanctions. Pourtant ça coopérait dur : Eltsine et sa clique signaient tout ce que L’UE, les US et autres Blackinsey ou Mac Rock lui suggéraient : profit immédiat pour l’occident, bienfaits vagues mais inéluctables (à long terme hein) pour la Russie. Ou alors « c’est le prix à payer pour la démocratisation… » le pillage digne des colonies. D’où d’ailleurs la méfiance des russes dès qu’ils entendent « démocratie » et « libre jeu des marchés ». Comme dhab les Ukrainiens ont le cul entre deux chaises et la moitié croit voir un sauveur dans la personne de l’envahisseur. Ils commencent à comprendre que l’occident les aide comme il a aidé avant eux l’Irak, puis l’Afghanistan, puis la Libye ou avant encore la Somalie. Il a fait de son mieux, puis s’est lassé…
Nous sommes nombreux ici, de gauche, à déplorer la prédation des puissances financières auprès des pays pauvres, et nous en sommes nous même, les travailleurs, les premières victimes.
Dans les années 90, dans l’euphorie qui a suivi la chute du mur de Berlin, je pense que vous n’avez pas été assez méfiants vis à vis des requins du capitalisme contre lesquels nous luttons nous aussi pour construire un monde meilleur, plus juste et plus fraternel.
Pourquoi ne pas parler de négociation de paix. Armement à tout prix, bruits de bottes dans le. Monde. Vous n’ avez que cela à proposer. L ‘Ukraine dans l’OTAN
une erreur qui mènera à une instabilité en Europe . Il y a marre de s vas en guerre!
La paix : une aspiration commune. Mais la paix se négocie-t’elle ? Non, ce qui se négocie c’est les conditions de la paix. Et cela signifie donc des sacrifices de part et d’autre. La question est donc de savoir d’abord ce que nous sommes prêt à sacrifier. Alors ouvrons le débat : quelle part de vous-même êtes-vous prêt à offrir ?
La question étant un peu abrupt je me permets de vous renvoyer au « Petit prince » de St-Exupéry et à son dessin des baobabs, au message qu’il envoie aux enfants : « enfants, méfiez-vous des baobabs… » ; et à la raison pour laquelle l’auteur estime que ce dessin est le plus beau de l’ouvrage : « parce que j’étais animé par le sentiment de l’urgence. »
Poutine ne nous attaquera pas si nous avons une chance de le vaincre. Par contre si nous sommes divisés et affaiblis il ne se gênera pas. Surtout si Trump est élu et qu’il nous laisse tomber. Le plus urgent aujourd’hui, face à la montée des périls dans le monde, est de construire ensemble une Europe de la défense crédible et efficace.
une europe de la défense credible et efficace ??
a construire d’urgence ??
contre celui qui a fait sauter le northstream ?
Bonjour.
Cet article fait abstraction de l’incompétence monstrueuse de nos gouvernants actuels nationaux et européens dans cette affaire.
Monsieur CHEVALIER, vous constatez vous même le manque de préparation, d’unité et de solidarité en n’en tirant de conclusion.
Ne fallait ‘il pas bien se préparer avant de ce lancer dans cette folle aventure ?
Avant de déclencher un tel conflit, ne fallait ‘il pas créer une armée européenne, une industrie d’armement européenne doté des mêmes bases de fonctionnement ?
Non, on y es allé, les cupides à l’œuvre pour enrichir les USA grâce à l’achat d’armement, au détriment de la main d’œuvre européenne, accentuant notre appauvrissement et surtout en étant responsable de la situation actuelle en ayant créé la pénurie dans l’armement de l’UKRAINE .
Oui, aujourd’hui, nous sommes face au mur, encore une ième fois, vous avez raison, comment va t’on pouvoir se regarder dans les yeux si nous les abandonnons, va t’on vraiment se donner les moyens pour contrer la RUSSIE .
Si ce n’est pas le cas, cela peut-être terrible, il semblerait qu’il y est des similitudes avec des événements aboutissant au déclenchement de la seconde guerre mondiale ( CHAMBERLAIN, DALADIER, etc….) .
Dans des précédents commentaires, depuis longtemps, je n’ai cessé d’écrire à ce sujet, certains d’entre nous, dans les écrits que je lis, refusent de voir cette réalité, continuent de penser selon un modèle qui me semble dépassé, n’oublions que la bonne gouvernance est dans l’anticipation, notion malheureusement largement oubliée depuis longtemps.
Il serait bon que Fabien CHEVALIER prenne le temps de nous dire si les observations ci-dessus de Nonàlaguerre sont exactes ou non. Car Nonàlaguerre contredit de façon argumentée l’article que nous commentons.
Il serait également intéressant de nous dire si, oui ou non, Natacha POLONY raconte des bêtises quand elle affirme dans le dernier « Marianne » que, avant le déclenchement de la guerre d’Ukraine en février 2022, la CIA avait implanté en Ukraine 12 bases secrètes aux portes de la Russie, menaçant ce pays.
Parce que, si ce qu’écrivent Nonàlaguerre et Natacha POLONY est exact, nous sommes face à une manipulation des opinions publiques occidentales analogues à celle faite par les USA en 2003 à propos de l’Irak.
Sauf que, cette fois-ci, c’est avec notre sécurité à nous que joueraient les USA, si cette hypothèse de manipulation était exacte. Et envoyer nos soldats se faire tuer dans ces conditions serait un peu problématique, non ?
Serais-je le seul lecture inculte à ignorer ce qu’est la coalition de Ramstein ? Pour le cas où j’aurais, exceptionnellement, quelques compagnes et compagnons de route dans cette méconnaissance, je précise, après recherches, qu’il s’agit d’un groupe de contact à ambition mondiale regroupant 56 pays créé en 2022 en réaction à l’invasion de l’Ukraine. Elle tire son nom d’une base aérienne allemande où la coalition a vu le jour.
Sur le fond, enjambons les nostalgies munichoises développées par un(e) certain(e) « Nonàlaguerre » pour passer aux choses sérieuses.
Ainsi, cette personne semble négliger un élément qui, en diverses circonstances, a montré que, pour les autocrates russes, la vie humaine ne compte guère: déjà Staline l’avait prouvé, non seulement dans le contexte des « purges » internes à l’URSS, mais aussi en envoyant au casse-pipe des centaines de milliers de soldats « soviétiques »; de nos jours, son clone du Kremlin réédite l’exploit, non seulement vis-à-vis du peuple ukrainien, mais aussi vis-à-vis des jeunes soldats russes, qu’il n’hésite pas à sacrifier.
Notre commentateur semble en outre n’avoir qu’une conscience très relative d’une donnée fondamentale: à savoir que l’ « opération spéciale » conçue comme brève à la veille de l’invasion s’est en fait installée dans la durée grâce à la résistance des Ukrainiens. Pour approfondir les réflexions à ce sujet, je crois utile de renvoyer à deux « papiers » publiés le 11 mars sous l’égide de « Libération »: un billet signé François Hollande sous le titre « La France face aux guerres » et un entretien avec l’historien François Gomart affirmant que les Européens sont en train de comprendre que la guerre d’Ukraine est l’affaire d’une génération.
Qu’on me permette enfin de souligner que l’appel faisant l’objet de nos commentaires me rappelle un autre élément qui a marqué le milieu familial de ma jeunesse, particulièrement sensible à la guerre d’Espagne: à savoir l’incompréhension, pour des personnes favorables aux Républicains, face à la trop grande prudence manifestée par des responsables du Front populaire pour l’envoi de matériel de guerre aux résistants anti-franquistes. Il ne serait pas inutile que nos dirigeants méditent ce faux pas.
Bonjour Monsieur VERNIER.
Qu’ils méditent également le manque d’anticipation dont ils font preuves, sources de maintes maux dans divers domaines mais qui est catastrophique quand il s’agit de la guerre.
Incompétence et cupidité.
L’OTAN a le choix entre deux maux: disparaître ou devenir mondiale. Autrement dit l’adversaire n’est plus la Russie , c’est la Chine.
Mais pour cela il faut d’abord gagner la guerre contre la Russie.
Et alors on pourra reconstruire et vivre dans un monde meilleur…
Oui c’est ça… Alexandre, Napoléon, Hitler, en ont rêvé, l’otan est leur digne successeur. Son optimisme fait plaisir à voir. « Battus par l’Afghanistan, on part en guerre contre la Russie… et la Chine ! What could go wrong ? Comme on dit.
S’agissant de Napoléon et d’Hitler, aucun historien digne de ce nom ne devrait négliger le fait que le froid « sibérien » coutumier de la Russie, puis de l’URSS, s’est avéré un facteur de déroute – plus que l’intelligence purement stratégique de l’état-major russe (sauf à considérer que cette complicité climatique était calculée).
Quant au stratège d’opérette qui domine actuellement le Kremlin, on peut se poser de légitimes questions quant à son programme au-delà de la gestion de son ordre mafieux.
Du reste, si, en plus des conseils de lecture « brève » que je me suis permis de prodiguer dans une précédente réponse, vous souhaitez approfondir la réflexion, je crois judicieux de vous renvoyer à un ouvrage intitulé « Vladimir Poutine: l’accusation », publié en livre de poche chez Fayard à la fin de 2023.
Entre autres qualités, cet écrit porte une triple signature: celle du regretté Robert Badinter, celle de Bruno Cotte, ancien président de chambre à la Cour de cassation et celle d’Alain Pellet, ancien président de la Commission du droit international des Nations unies. J’ai eu le plaisir de côtoyer ce dernier lorsque j’animais un séminaire de droit européen à l’Université de Nanterre. Effectivement, avec un tel ouvrage, on retrouve l’esprit de Zola dénonçant les anciens anti-dreyfusards.
Stratège d’opérette qui s ‘en sort plutôt très bien face à une coalition de 30 pays qui patauge dans la semoule et qui n’a su gagner qu’une guerre : celle du mensonge . Quand à l’état mafieux, il est de notre coté et transnational, il prend son ADN chez Blackrock, Rothschild , Claude Shwab et son Great Reset, et il apparait bien plus à l’œuvre à l’ouest pour saper l’intérêt des nations au profit d’une poignée d’oligarques et de leurs institutions corrompues ( BM, FMI, OMS UE etc ) dont nos Macron, Trudeau, Scholtz, Sunak ne sont que les représentants de commerce que à l’est où on ne peut nier qu’ils savent s’organiser efficacement et patriotiquement pour sauver la peau de la fédération de Russie que les néo-cons et leurs serviles valets d’Europe rêvent d’exploser depuis 1992. Et d’ailleurs , en passant, stratège d’opérette qui vient d’être réélu à 84% de 74% de participants mais qui bien sûr selon nos vues éclairées ne sont tous autant qu’un paquet d’imbéciles aveuglés par la propagande .. De même pour désormais 3/4 de la population mondiale ( Chine, Inde, Afrique, Amérique du Sud) qui semble ne pas être dupe des causes prétendues par le camp du bien ( tout occupé en ce moment même à d’intenses activités colonialistes telles que l’extermination des populations palestiniennes ) de ce désastre en Eurasie. Heureusement planant au dessus de cette vaste plèbe planétaire imbécile, existent des esprits éclairés pour voir dans notre grossière propagande pro-atlantiste l’esprit de Zola dans l’affaire Dreyfus .. 🤣
Il est hors de question de gaspiller des milliards et les vies de nos soldats pour permettre au régime fasciste et raciste de Kiev de remettre ces sales pattes sur la Crimée et le Donbass dont la population à 95% ne souhaite qu’une chose: rester russe, échapper à ce régime ultranationaliste qui leur interdit de parler leur langue, qui s’attaque à leur religion, qui leur impose 11 fêtes nationales en l’honneur de notoires criminels de guerre nazis comme Bandera » Père de la Nation » et Shukevich , qui leur envoie des milices néo-nazis pour les massacrer quand ils protestent ( massacre d’Odessa et de Mariupol 2014 ), qui multiplie les crimes de guerres en bombardant depuis 2014 les civils du Donbass et particulièrement de Donetsk et ses environs sans aucun autre objectif militaire que le pur plaisir de terroriser et d’assassiner des » sous êtres « .
Que demandait la Russie pendant les négociations d’Avril 22 à Istanbul :
1/ Que l’Ukraine soit neutre et ne rentre pas dans l’Otan
2/ Que l’on respecte les accords de Minsk pour le Donbass
En échange de quoi les russes acceptaient de rendre les territoires occupés du Donbass et acceptaient même que l’Ukraine puisse garder son armée.
Boris Johnson est vite venu faire capoter tout cela. Avec notre aide militaire plus les sanctions économiques la Russie allait s’effondrer.
Deux ans plus tard et 440 000 morts ukrainiens plus tard, la situation est de plus en plus en désespérée en Ukraine. Et désormais il est hors de question qu’ils récupèrent le Donbass devenue russe depuis les referendums. Alors ??? Continuer à envoyer des milliards ? Faire durer le carnage ? Escalader le conflit ? Pour masquer l’évidence : la Russie a gagnée !.. Plus on tardera à négocier , plus l’Ukraine y perdra jusqu’à éventuellement disparaitre.
Mais n’a t on pas dit quelque part en Amérique » Jusqu’au dernier ukrainien ! » ??
Enfin pour conclure il serait souhaitable que les va t en guerres aussi bornés que mal renseignés de notre soi disant » camp du bien » réfléchissent ne serait ce que deux secondes à cette question: LES USA ACCEPTERAIENT ILS QUE LE MEXIQUE, SOUDAIN CLAMANT SA HAINE DES AMÉRICAINS SUITE À UN COUP D’ÉTAT SOUTENU PAR LES RUSSES, RENTRE DANS UNE COALITION MILITAIRE SINO-RUSSO-IRANIENNE ??? Merci aux braves toutous que l’on a bien dressés pour qu’ils aboient dès qu’ils entendent le mot Poutine de bien vouloir faire cet effort avant de nous enfoncer dans une 3eme guerre mondiale et nucléaire dont personne ne sortira gagnant.