« Si j’étais né en 17 à [Vienne] sur les ruines d’un champ de bataille » disait ce cher Jean-Jacques Goldman… La situation s’en rapprocherait-elle aujourd’hui ?
Une fois pardonné cet abus historique, la convergence des idées – voire d’idéologie – entre ces deux Etats (Autriche et Hongrie) a de quoi inquiéter. Si nous avons évoqué à plusieurs reprises les violations répétées des droits de l’homme commises par le gouvernement de Viktor Orban, l’Autriche voisine semblait globalement échapper jusqu’à présent au mouvement – paradoxalement européen – de montée des idées xénophobes et eurosceptiques, si l’on met à part la percée de Jörg Haider aux législatives de 1999.
Le présent étant une notion relative à l’instant où l’on se place, celui-ci est révolu et a même la facétie de revenir a minima à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, avec la large victoire d’un candidat d’extrême droite au premier tour d’une élection présidentielle en Autriche. Norbert Hofer, candidat du Parti de la Liberté (FPÖ) a mené campagne sur deux thèmes principaux à l’originalité déconcertante : la lutte contre l’Europe (est-ce encore bien utile de la mentionner ?) et celle contre l’immigration (à peine prend-t-on le temps de préciser « illégale »). Les députés sociaux-démocrates et les chrétiens conservateurs de la majorité au pouvoir, face à cette percée de l’extrême-droite, ont adopté mercredi 27 avril une loi inédite d’ « état d’urgence » migratoire : permis de séjour limité dans le temps pour les réfugiés syriens, afghans ou irakiens, plafonnement du nombre de réfugiés qui seraient accueillis cette année, contrôles aux frontières… La majorité au pouvoir, au-delà d’une démagogie électorale certaine, aurait-elle décidé d’apprendre les leçons hongroises chaque soir pour mieux les réciter le lendemain ?
Six candidats se présentaient à cette élection. Cinq d’entre eux sont âgés de 64 à 74 ans et ont obtenu des scores historiquement bas, notamment les 2 candidats des partis traditionnellement au pouvoir : Rudolf Hundstorfer, candidat du Parti social-démocrate, et le conservateur Andreas Khol, ont ainsi recueilli 11,2 % chacun. Devinez qui est le « petit jeune » de la course qui, du haut de ses 44 ans, a rassemblé près de 40 % des suffrages ? Norbert Hofer, candidat du Parti de la Liberté, affrontera donc Alexander van der Bellen, candidat indépendant soutenu par les Verts dont il est l’ancien chef de file, lors du second tour prévu le dimanche 22 mai. Marine Le Pen a d’ailleurs adressé, sans surprise, ses plus « sincères félicitations à [ses] amis du FPÖ pour ce résultat magnifique », saluant tacitement la politique de dédiabolisation entamée par le parti autrichien, à l’instar du Front National en France. En effet, lors des dernières élections présidentielles, le FPÖ avait présenté une candidate ouvertement proche des milieux néonazis… Certaines bonnes vieilles habitudes ont toutefois la vie dure, et Norbert Hofer se targue de toujours porter une arme avec lui afin de se protéger comme il se doit de l’insécurité engendrée par l’invasion barbare, qu’elle soit syrienne, irakienne, africaine (ce beau pays !) etc.
Difficile de relativiser ou se donner bonne conscience en se masquant derrière un faible taux de participation : les Autrichiens ont été près de 70 % à se rendre aux urnes. Certes, la fonction présidentielle reste essentiellement honorifique dans cet Etat, mais ce résultat n’en constitue pas moins un désaveu criant des politiques actuelles – nationale et européenne – et représente une crise de valeurs que l’on pensait immuables, sur lesquelles l’Union européenne était fondée.
Si l’euroscepticisme n’est pas une donnée nouvelle du côté des nationalistes de tous bords, il l’est en revanche du côté de ceux qui croient en l’Europe telle qu’elle était voulue par ses pères fondateurs : humaine, ouverte et pacifique. Incapacité à gérer la crise des migrants, pourtant peu nombreux au regard de ceux qui attendent au Liban, en Turquie ou en Jordanie, (dés)accord avec la Turquie à un prix inconcevable, qu’il soit financier ou humain (bien que finalement, cela ne coûte pas si cher de renvoyer les migrants en Syrie)… L’Union européenne ne saurait se renier à ce point face à une crise qui, au-delà de la mettre à l’épreuve, est une occasion manifeste pour renforcer la coopération entre les Etats membres tant elle souligne à quel point celle-ci est indispensable.
Perso, je suis d’accord qu’on pose des limites à l’immigration : quand on voit ce qui se passe régulièrement au niveau de la criminalité (vols, viols, agressions etc), un contrôle et une régulation s’imposent !!! On ne peut pas nous dire « désolé, les caisses sont vides » et distribuer à tout-va l’argent qu’on a cotisé !!! On ne peut pas laisser venir comme bon leur semble, des gens avec une mentalité qui n’est pas du tout la nôtre et qui ne cherchent pas à s’adapter !!! Par ailleurs, encore récemment, les terroristes de Belgique ont reconnu être venu par le flot des migrants… Plutôt, je voudrais qu’on donne la chance à chacun mais au moindre écart de parole ou de comportement = renvoi au pays immédiat !
Bonjour, il se trouve que les enquêtes criminologiques montrent une moindre criminalité des immigrés par rapport aux nationaux à revenus égaux. Ce qui est parfaitement logique: les immigrés sont des gens qui ont voulu avoir une autre vie à un autre endroit; il ne sont pas venus voler et piller, ils pouvaient le faire confortablement chez eux.
« Une moindre criminalité des immigrés » : c’est déjà cela en trop : quand on on va dans un pays, on est reconnaissant pour ce qu’on reçoit et se comporte bien !!!
Expliquez voir cela aux victimes du 31 décembre par exemple. A Cologne (viols justifiés et excusés par l’imam…), Zurich, en Suède (plus de 1’000 femmes depuis le début 2016, excusez du peu…), en Norvège (100 % commis par des immigrés selon les données des flics) où les viols sont 6 fois plus nombreux qu’à New York (pas peu dire…), au Danemark où un mufti a déclaré que les femmes qui refusent le voile étaient « candidates au viol » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Par ailleurs, vous aurez remarqué ma réflexion de la fin de mon 1er commentaire : donnons la chance à chacun mais au moindre écart c’est DEPART IMMEDIAT (aux frais de l’ambassade du pays d’origine : pas de raison que les gens déjà victimes paient en plus le voyage…).
« Le faire confortablement chez eux » : non, ils connaissent l’état de leurs prisons et savent que chez eux, ils se font couper la main ou lapider s’ils font le 1/10 de ce qu’ils osent faire chez nous. Mais là, ils se savent protégés voire excusés…
Votre nom est « sauvons l’Europe » : je suis d’accord avec ce sauvetage ! Elle en a besoin au rythme où vont les choses…
L’Autriche a toujoursj été un pays catho-réactionnaire, à l’exception, durant de courtes périodes, de Vienne, avec une avant-garde intellectuelle et prolétaire.
Il faudrait tout de même que nos brillants géopoliticiens s’en rendent compte.
Et aussi que le FPÖ n’est pas simplement un parti néo-nazi.
Ou une fois de plus on ne comprendra pas ce que nous enseigne l’histoire.
Ah bon ! Vienne la rouge, la guerre civile, les gouvernements sociaux-démocrates, faudrait mieux connaître l’histoire autrichienne !
Je ne voudrais pas vous manquer de respect mais vous ne répondez pas du tout à ce que j’ai marqué !
Et quand bien même ils réagissent : c’est leur bon droit de décider de ce qui se passe sur leur terre ! Accepteriez-vous que vos voisins vous imposent des visiteurs dont vous ne voulez pas au nom de l’hospitalité de l’immeuble/du quartier dans lequel vous vivez tous ?
… un peu simpliste comme réflexion … A ce titre, tout est permis … et n’importe quoi ! Depuis quand un pays se gère comme un immeuble ??
Au passage, si l’Autriche ne souhaite pas adhérer aux valeurs de l’Europe, elle peut la quitter, c’est ça le bon sens, et l’honnêteté.
Vous qui savez tout (du moins qui le pensez) n’avez même pas compris qu’il s’agissait d’une métaphore ? L’immeuble serait l’Europe et chaque famille un pays. Oui, on vit ensemble, en voisins, avec en guise de parties communes les ressources naturelles. Si une famille ne débarrasse pas correctement ses poubelles ou envoie ses fumées de barbecue posé sur le balcon, incommode ses voisins. En quoi cette allégorie vous dérange-t-elle ?
« Au passage, l’Autriche peut quitter l’Europe » : tous les étrangers qui critiquent la France et l’Europe en général et ne souhaitent pas adhérer à leurs valeurs peuvent les quitter aussi ! Ils ne sont même pas encore bien arrivés sur le sol européen, ils critiquent déjà la façon dont ils sont reçus ! Libération titrait à sa une « A Calais, les migrants pas vraiment emballés par le camp de containers ». Qui leur a demandé de venir ? Mais si on dit cela, les gauchos bobos se lèvent et crient au racisme, au populisme*…
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C’est ce que l’Autriche veut éviter :
Documentaire sur la BBC : A Londres, 70 000 immigrés se sont installés dans le quartier Est ces dernières années, provoquant la fuite des Blancs car on leur a fait clairement comprendre qu’ils ne sont plus à leur place.
Les mots d’un habitant .
Ca vous parle ???
Ce qui parle aussi c’est que les londoniens dans un scrutin certainement démocratique viennent d élire un maire d origine pakistanaise!
Forcément les « Londoniens » ont élu un Paki : si la plupart des Anglais ont déserté la place parce qu’on leur a fait sentir qu’ils n’étaient plus chez eux, cette même place a été prise par des Pakis et des étrangers en général. Je vous laisse deviner pour qui ils ont voté… Surtout qu’il a joué sa carte « de pauvre étranger sorti d’une cité parmi 6 frères et soeurs mais qui a réussi ». Il a surtout réussi grâce au fric des Anglais qui ont payé ses études !
Par ailleurs, ce gars n’a, de loin, pas obtenu la majorité absolue. Les candidats sont éliminés après le 1er tour pour ne garder que les 2 qui avaient le plus haut scrutin. Le second candidat le talonnait de près.
Par ailleurs, il y a certainement encore quelques aveugles English qui n’ont pas compris qu’ils foncent droit dans le mur. Tout comme en France où certains continuent de voter pour les gauchos bobos malgré des résultats au 4ème sous-sol et une situation économique gravissime. Si, si, il y en a encore… De moins en moins, mais il existe encore des masos !
Si on fait de l histoire il faudrait parler de la denazification En Allemagne elle a été lente du temps d Adenauer mais elle a fini par se faire L Autriche fut considérée comme une
victime d Hitler et de ce fait bénéficia d une denazification nettement plus légère!
Sauf que … les enquêtes qui ont suivi ont d’une part, abaissé sérieusement le nombre initial de « ces délinquances », d’autre part montré que des « nationaux » avaient profité de la présence de migrants pour pratiquer leurs actes délinquants et enfin, que certaines victimes, n’étaient en réalité victimes de rien, mais étaient affabulatrices.
Sans minimiser les actes odieux qui ont pu être commis, c’est vite oublier que nos chers compatriotes « français », soit près de 3 millions, vivant à l’étranger, ne sont pas tous des anges et des modèles de civisme.
Qui êtes vous pour vous permettre de juger et de condamner … sans rien savoir au final ?
La Justice est là pour faire son travail.
Ah, vous voulez dire que sur par ex 10 viols annoncés, il n’y en avait « que » 5 commis par des migrants ? Oooooh, ben alors, ouf, ce n’est pas si terrible ! En fait, il n’y avait pas que des migrants Syriens, Irakiens en effet. Il y avait aussi des Africains du Nord. Tiens donc, aussi des étrangers à l’Allemagne… Mais cela, apparemment tellement mieux informé que moi, vous le savez bien. Vous avez juste « oublié » de le mentionner…
Par ailleurs, si la Justice dont vous parlez est celle qui fait relâcher les criminels « pour bonne conduite » et qui sont repris, bracelet électronique au pied commettant à nouveau des exactions, alors on est traaaaaaanquilles hein ? Je n’ai pas besoin de vous citer de statistiques parce que vous diriez encore qu’elles sont truquées. Il n’y a qu’à ouvrir le journal, papier ou télévisé, pour constater les dégâts… Certains journalistes témoignent même que, pour ne pas attiser les passions, on leur demande de changer les noms pour qu’un Youssouf devienne Michel !
Bien entendu, il y a toujours des brebis galeuses qui profitent de la masse. Et c’est justement pour cela que je dis « nous avons assez de racaille chez nous, pas besoin d’en importer ! ».
Toutes ces enquêtes me laissent rêveur, du moins en France où les statistiques ethniques sont illégales Alors citer ces « enquêtes » sans préciser leur origine est peu convaincant
Bonne reponse
Que de mensonges et de bêtises vous racontez vraiment n’importe quoi vous les affiliés à un pouvoir du nouvel ordre mondial.
Toujours dans le délire « populiste »?
Bizarre, mais dès que quelqu’un n’est pas d’accord avec les idées des bobos gauchos, ceux-ci les traitent illico de populistes ! Un peu facile. vous n’avez pas autre chose à proposer : le CD est rayé…
Ne serait-il pas raisonnable de lancer le débat d’une Europe plus restreinte aux pays partageant les mêmes valeurs et projections sociales, politiques et de relations internationales?
Grande question. En réalité, les limites sont difficiles à fixer. Il y a quelques mois, personne n’aurait songé à ne pas citer l’Autriche dans les pays du coeur européen. Nous avons plutôt tendance à prendre le sujet à l’envers: que peut faire le cadre européen pour sauvegarder et soutenir ces valeurs chez ses membres?
Je reconnais qu’il est difficile de définir ce Coeur européen En gros la zone euro? Encore faudrait-il que tous les membres respectent les valeurs définies dans le traité de Lisbonne!
Ce débat n’est pas nouveau En 1995 deux députés CDU allemands, Schaüble et Lammers, ont proposé à la France une Europe »avec un noyau dur » Notre président de l époque n a même pas jugé utile de répondre !
La France fut résistante pendant la seconde guerre, et l’Autriche ne fut pas nazie…
Ces fantasmes peuplent la mémoire collective.
En France les livres sur l’odieux régime de Pétain ont contribué à la vérité, rien de tel en Autriche.
Les autrichiens ont voté pour un néo-nazi? Il y a quelques années l’Autriche avait été mise au ban de l’Europe après le succès de J.Haider et son alliance avec la droite démocratique.
Depuis les pays scandinaves, l’Autriche et la Hongrie, la Pologne et quelques autres, dont la France du FN, expriment le désarroi des peuples face à l’étiolement de leur vie.
Il n’y aura pas d’alternative, avant
soit l’effondrement de ces nouveaux extrêmes, au prix du sang pour les pays ravagés par leur calamiteuse idéologie
soit l’émergence et la recomposition politique de démocrates vrais.
Traiter l’Autriche de néo-nazi est malvenu : il est dans son droit de défendre son territoire contre des gens qui, avant même d’arriver, se disent venir en conquérants. Or, le conquérant à une époque tristement célèbre était un nazi.
Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu/entendu l’Autriche exprimer le souhait de conquérir le reste de l’Europe. Simplement de ne pas recevoir n’importe qui, sans distinction, chez elle comme font d’autres gouvernements irresponsables ! Ce n’est pas du tout la même chose !!!
J’ai des amis Nord-Africains et Sud-Américains (j’étais même mariée à l’un d’eux) donc n’ai pas de problème avec le fait que quelqu’un soit d’ailleurs. Dans la mesure où il/elle s’adapte à la façon de vivre d’ici (pas de voile, de pyjama avec la longue barbe, pas de halal et autres conneries du style qui n’ont rien à chercher chez nous) et tient des propos respectueux (pas de « nique la France » etc). Entre vouloir la mort de quelqu’un parce qu’il est d’ailleurs et le laisser faire tout et n’importe quoi, il y a un juste milieu. L’Autriche l’a trouvé…
Vous êtes dans la confusion totale … »ne pas recevoir n’importe qui, sans distinction, ». Vous vous sentes capable de faire cette « distinction » ? Bravo, eh bien, on vous attend !
Mais visiblement, ou plutôt, ce que vous n’avez pas vu : l’Autriche ne s’embarrasse pas d’une quelconque « distinction » …
La violence dont certains font preuve pour pouvoir forcer les barrières est déjà un critère suffisant (et visible pour les distinguer) pour savoir qu’une fois sur place, ils ne resteront pas calmement à attendre de recevoir ce qu’on leur donne mais continueront à exercer cette violence pour prendre de force ! Ceux sur Calais/Grande Synthe qui frappent les chauffeurs = pareil ! Ceux qui présentent de faux papiers montrent déjà qu’ils sont prêts à toutes les tricheries possibles pour atteindre leur objectif. Moi, je ne serais pas capable de distinguer les faux papiers des vrais mais les autorités le peuvent…
Par ailleurs, les prisons devraient être débarrassées de tous les immondices ont eu un comportement irrévérencieux et donc devraient retourner chez eux. Les « nique la France », les « Français sont des kouffars » par exemple ou les imams qui trouvent le viol des femmes européennes normal = DEHOORS !
Cela ferait de la place aux nouveaux venus auxquels on donnerait une chance de s’en sortir, charge à eux de mériter de rester par un comportement respectueux.
Mais non, chez nous en France, sous couvert de l’hospitalité, on laisse faire voire on leur trouve des excuses : « ils ont grandi dans une cité difficile », « ils n’ont pas eu une enfance heureuse » : bon sang, nos parents ont connu la guerre (donc enfance ni heureuse ni facile…) et n’ont pas mal tourné pour autant !!! Et le pire est qu’on s’en targue ! L’Autriche en revanche se dit « nous avons assez de rebuts à gérer chez nous, pas besoin d’en importer ». Et c’est son droit ! Qui êtes-vous pour lui interdire ???
Je vous cite Lina Murr Nehmé, franco-libanaise, professeur à l’Université Libanaise à Beyrouth, spécialiste de l’Islam, historienne et politologue « Ce n’est pas de la charité d’accueillir plus de gens que le pays ne le peut, car aucun peuple n’est parfait. Des frictions vont donc obligatoirement se produire. Et ce n’est pas de la charité de mieux traiter les étrangers que les Français pauvres. Il faut que tous soient bien traités, et pour cela, il ne faut pas dépasser la capacité d’accueil du pays. Et il faudrait que les politiciens cessent de traiter un problème humain grave comme une affaire qui peut leur procurer des voix aux élections, soit qu’ils la défendent, soit qu’ils la combattent. Pire : il leur arrive de modifier leur discours à ce sujet en fonction des sondages. »
Voilà ce que l’Autriche a parfaitement compris !!!!!!!!!!!!!
Faut-il en arriver là pour que vous compreniez ???
Vous avez vu ce que donne la générosité à Paris ?
Il s’agit de musulmans qui ont décapités des Chrétiens. Sourire aux lèvres…
En l’ocurrence, c’est le FPÖ qui jusqu’à cette année s’affichait néo nazi. Et Hofer souhaite la fin de l’indépendance Autrichienne.
Stop à l’invasion barbare de l’Europe et notamment de la France arrêtez votre propagande vous voulez détruire les peuples et leur souveraineté bande de traitre fasciste de sauvons l’Europe de merde !
Comme fasciste, vous êtes pas mal … il suffit d’invoquer votre piètre vocabulaire …
« Témoin de première loge » de l’évolution de la construction européenne depuis bientôt cinq décennies et très concerné en particulier par le fond de l’argumentaire développé par Solen Menguy au sujet de la situation en Europe centrale, je la rejoins avec détermination dans cet espoir que les Autrichiens battront l'(Ho)fer tant qu’il est (fa)chaud.
J’ai été en revanche sidéré par le vide précisément « sidéral » de certains commentaires, à commencer par le simplisme désuet de celui (ou celle) qui se dissimule courageusement sous le pseudonyme de « Populiste »: en attendant, le cas échéant, davantage de témérité de sa part quant à son identité – c’est, hélas !, une des grandes faiblesses des réseaux sociaux – j’inclinerais pour Kim-Jong un…
Quant à l’autoproclamée « franglaise68 », qui avance tout aussi masquée, ses propos sont, certes, plus élégants dans la forme. Mais, sur le fond, quelle vue réductrice !
C’est délibérément que j’omets les sportifs d’origine étrangère qui ont fait retentir la Marseillaise sur la plus haute marche du podium: l’énumération serait trop longue.
Qu’il me soit simplement permis d’évoquer, parmi tant d’autres, les noms de Marie Curie ou Georges Charpak pour la science; d’Hélène Ahrweiler, qui fut « un brillant » recteur de l’Académie de Paris; de Guillaume Apollinaire ou Romain Gary pour la littérature; de Charles Aznavour, Serge Gainsbourg ou Yves Montand pour la chanson… Le « Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France » publié sous la direction de Pascal Ory chez Robert Laffont consacre pas moins de 930 pages à ces célébrités venues de tous horizons. Ecrivant cela, je n’en oublie pas pour autant tous ces anonymes – tirailleurs africains, ouvriers des chantiers – qui ont donné de leur sueur, voire de leur sang, pour la sauvegarde ou la reconstruction de notre
pays.
Mais sans doute le mot de la fin devrait-il revenir au « frontalier » Raymond Devos, qui proclamait: « La France aux Français ? Ce ne serait plus la France ! «
L’autoproclamée Franglaise68 comme vous dites a le courage de publier son image contrairement à vous qui n’indiquez que votre nom… J’ai pris ce pseudo parce que je suis Française et mon ami Anglais. Autrefois, c’était Franco-Péruvienne parce que mon ex-mari est Péruvien (oh, un étranger !) Content ?
« Les sportifs d’origine étrangère qui font retentir la Marseillaise » : ils ne la chantent même pas ! Ou lèvent les yeux au ciel avec un air agacé ! Et vous allez sans doute essayer de me faire croire qu’ils gagnent pour que cet hymne retentisse ! lls gagnent parce qu’ils veulent le prestige et que la France leur paie les « sports-études » ! Mais le jour où ils gagnent bien grâce à cela, je vous laisse vous renseigner sur l’endroit où ils paient leurs impôts par reconnaissance…
Les célébrités que vous citez sont Européennes que je sache donc avec une mentalité bien plus approchante et compatible avec la nôtre. Non Syriennes, Irakiennes ou Nord-Africaines notamment comme ceux que Mme Merkel et sa clique veulent nous imposer ! Curie, Charpak, Apollinaire = Polonais, Ahrweiler = Grecque, Gary = Lithuanien, Montand = Italien.
De surcroît, ils sont venus en France sans crier ni scander des injures sur leurs conditions d’accueil comme les énergumènes qui veulent débarquer chez nous actuellement. Ils ont adapté leur façon de vivre à la Française, appris le Français pour le manier avec brio et voilà. De nos jours, la tendance est malheureusement à l’inverse et c’est exactement cela qui me hérisse. Pas le fait que les gens soient d’ailleurs ou aient une autre couleur de peau ! Si vous aviez lu mes premiers commentaires, vous auriez compris que ce n’est pas par principe que je ne veux pas d’étrangers en France mais ceux qui veulent imposer leur mode de vie alors qu’ils peuvent être contents d’y être reçus ! Avec une fille à demi Péruvienne, des amis Nord-Africains et Sud-Américains, je serais très mal placée, vous ne pensez pas ?
A vous lire, il n’y a que la France qui bénéficie de la présence d’étrangers pour sa culture, sa science, etc. Vous passez donc sous silence tous les soldats Français morts à l’étranger pour y maintenir la paix (rien que 219 depuis 2000, excusez du peu…). Les familles des casques bleus/militaires apprécieront… Outre toutes les personnes assassinées encore récemment par des gens d’origine étrangères. Les attentats à Paris, ça vous parle ? Oui, c’était des Français mais de quelle origine, hein ? Européenne ? Si vous répondez oui, cela doit être dû au mouvement tectonique…
A voir les vidéos de certains barbus en pyjama qui proclament que bientôt les gens de sa race seront plus nombreux que les Français, je me dis qu’on devrait être au moins aussi vigilants envers ceux qu’on laisse s’installer sur notre territoire que le fait l’Autriche. Et je rétorquerai à votre dernière phrase « la France aux étrangers serait encore moins la France » ! Et ce n’est pas à l’Europe faite par des ronds de cuir jamais confrontés à la problématique de nous le dicter !
Si vous étiez une lectrice régulière de « Sauvons l’Europe », vous auriez constaté que, contrairement à ce que vous affirmez, mon « image » est périodiquement affichée au bas des chroniques que je publie sur ce site. Dernier exemple en date: l’article que j’ai signé le 22 février sous le titre « Bruxelles: label au poids dément ? » dans le but de contrer une idée reçue tendant à confondre superficiellement « Bruxelles » et « Commission européenne », alors que la consistance du microcosme bruxellois est autrement plus complexe – en raison, notamment, de la forte présence des intérêts nationaux des divers Etats membres de l’UE. Une suite à cet article est d’ailleurs prévue d’ici peu afin de dissiper un autre malentendu quant aux compétences respectives de ces derniers et de l’UE en tant que telle.
Je me permets d’ajouter que, pour ce qui transparaît de votre propre image, j’éprouve quelque peine à identifier ce que le petit rectangle fait apparaître sur le site. Mais, rassurez-vous, je ne vous en fais pas grief: cela doit tenir à ma piètre maîtrise de l’outil informatique.
Pour ce qui est des situations personnelles, j’évite en général, par pudeur, de m’étendre sur mon propre cas. Mais, puisque vous m’y invitez indirectement, je tiens simplement à préciser que je suis issu d’une famille ouvrière hongroise, émigrée à la fin des années 20, et que mon père, ayant quitté son pays natal soumis à ce qu’il convient d’appeler une dictature, a choisi, par reconnaissance pour son pays d’accueil, de servir comme engagé volontaire dans les rangs de l’armée française à la fois pour servir ce pays et lutter contre le nazisme… ce qui lui a valu cinq ans de captivité du côté de Nuremberg. Je préfère passer sur le mépris dont il a été l’objet, même après la fin des hostilités, de la part de quelques autochtones bien planqués à Paris qui se sont autoproclamés « bons Français » au prix de quelques arrangements avec la réalité. Vous comprendrez donc qu’il m’arrive de faire encore preuve d’une certaine « sensibilité » lorsque je crois percevoir des propos inutilement xénophobes qui confondent majorité bien intégrée et minorité activiste.
Quant aux sportifs d’origine étrangère qui font retentir la « Marseillaise » en haut des podiums, nous pourrions longuement épiloguer… voire être amenés à faire du cas par cas. Mais sans doute êtes-vous trop jeune pour avoir vécu les années 60 au cours desquelles le gouvernement français faisait venir par bateaux entiers des travailleurs africains susceptibles de contribuer, au prix de travaux pénibles dont les nationaux « de souche » ne voulaient pas pour eux-mêmes – on peut les comprendre ! – à l’essor de ce qui faisait encore partie des « Trente Glorieuses ». Ne négligeons donc pas le fait que nombre de ces sportifs sont les descendants, à des degrés divers, de ces expatriés. C’est pour toute ces raisons que le « rond-de-cuir » que j’ai été, loin d’être un « technocrate apatride », apprécie de vibrer encore aux exploits de SA France.
Cordialement !
Autant pour moi pour ce qui est de la photo : j’ai pris le train en marche.
Mes grands-parents paternels étaient également étrangers : Allemand pour mon grand-père et Suisse pour ma grand-mère qui se sont adaptés au mode de vie Français. Mon père, né en 1914, était donc Allemand jusqu’à l’âge de 24 ans. 1 an après sa naturalisation, il a combattu les Nazis. Il fit même partie des FFI jusqu’au jour où il découvrit que certains membres faisaient disparaître les biens des déportés et faisaient porter le chapeau aux Nazis. Mais il disait déjà, il y a plus de 40 ans qu’un jour, nous aurions des problèmes avec l’Orient. Bingo !
Vous évoquez avec raison que le gouvernement français faisait venir des étrangers par bateaux entiers. Et il est vrai que ces étrangers effectuaient des tâches que certains français ne voulaient pas faire. En revanche, ils bénéficiaient de soins auxquels ils n’auraient même pas rêvé chez eux dans leur pays, leurs enfants avaient accès à l’école. Je pense aussi que leur salaire, s’il n’était pas mirobolant, était sûrement supérieur à ce qu’ils pouvaient espérer chez eux.
Bon nombre de Polonais notamment sont venus dans le bassin potassique de Wittelsheim d’où est originaire ma maman : ils étaient contents et reconnaissants de trouver du boulot alors que chez eux, ils n’avaient rien !
S’ils ont accepté de venir, ils avaient sûrement à y gagner. Et s’ils sont restés, c’est que ce n’est pas si mal…
Pour autant, cela donnerait-il à leurs descendants le droit de cracher dans la soupe tel qu’ils le font de nos jours ??? Je vous invite à écouter ce que certains « rappeurs » osent hurler voire vomir dans le micro. Parmi les propos les plus « poétiques » on trouve « Nique la France », « il faut engrosser ces salopes de blanches » « faut claquer les keufs » etc. Désolée pour le niveau 🙂
Si des courageux ont combattu pour libérer la France de l’envahisseur, ce n’était sûrement pas pour la laisser se gangrener de la sorte par l’intérieur par ce genre de personnages ! Affirmer l’inverse serait les insulter au plus haut point ! Vous y serez sûrement sensible…
Par ailleurs, n’essayez surtout pas de me faire croire que les ancêtres de TOUS les étrangers qui débarquent en France ont servi de main d’oeuvre bon marché. Pour autant que je sois renseignée, les bateaux en question étaient chargés d’Italiens, d’Espagnols, d’Algériens, de Portugais, de Polonais, de Marocains, de Tunisiens. Mais pas de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans, d’Erythréens, d’Iraniens etc ! Certains trichent même pour pouvoir venir. Si c’était aussi mauvais pour justifier les propos « laudatifs » cités précédemment, ce ne serait pas le cas. Perso, quand je n’aime pas un endroit, je n’essaie pas de le changer mais le quitte.
Si vous contrôlez un peu qui vous laissez entrer chez vous cela signifie-t-il que vous êtes un mauvais hôte ? Je ne pense pas. Ainsi, il est normal que les pays européens aient le droit de contrôler qui ils laissent entrer sur leur territoire tout comme le fait l’Autriche.
Autre chose : aucun parmi tous les politiques, les artistes qui appellent à la solidarité, aucun n’a déclaré recevoir à leurs frais ceux qu’on appelle poliment des migrants. Serait-ce éventuellement qu’ils savent trop bien à quoi ressemblerait leur(s) propriété(s) après un court moment…?
Juste un tout petit exemple de l’amour de la France de la part d’un sportif vêtu du maillot bleu : « L’Algérie, c’est mon pays, la France, c’est juste pour le côté sportif et personne ne me forcera à chanter la Marseillaise ! ». Un type qui représente notre pays en ambassadeur face à d’autres dans une manifestation sportive dite fédératrice.
Avec cette réflexion, il résume la mentalité de beaucoup de « jeunes » qui l’idolâtrent. S’il disait « surtout, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes », cela reviendrait au même !
J’ose espérer que vous êtes fin pour sentir ce qui me gêne…
Ou serait-cela que vous considérez comme un bon Français ?
Pour ma part, compte tenu de l’extrême subjectivité de l’expression (cf.certains épisodes regrettables de l’ « épuration ») je me garderais bien d’écrire l’expression « bon Français » autrement qu’avec des guillemets… sans doute une petite réminiscence de l’Evangile: « Pourquoi m’appeler « bon » ? »
Ceci posé, je partage entièrement vos préoccupations concernant les déclarations maladroites d’un sportif de haut niveau. Mais doit-on pour autant généraliser à partir d’un cas particulier ? C’est ainsi que peuvent naître les pogroms. Citation pour citation, je ne suis pas insensible au propos de Guy Roux – l’emblématique ancien entraîneur de l’AJ Auxerre au temps de sa gloire dans le championnat de France et magistral découvreur de talents – qui, avec son bon sens imprégné de terroir, confiait récemment: « Si Benzema s’appelait Jean-Claude, on ne parlerait pas autant de cette affaire ».
A-t-on déjà vu un « Jean-Claude » regarder au ciel et cracher après la Marseillaise ? Il y a beaucoup de jeunes qui s’identifient à ce joueur comme à d’autres issus de l’immigration « ce qui étaient dans la dêche mais ont réussi ». Alors, s’il est pris pour exemple par autant d’entre eux, on peut imaginer ce que cela donne quand il a une réaction telle que cela… N’y avait-il pas eu des sifflets lors de notre hymne national lors d’une partie entre la France et l’Algérie sous Chirac ? Par ailleurs, que trouvez-vous à répondre à tous ceux qui affirment « je suis Français sur le papier mais dans mon coeur je suis avant tout musulman » ? Ce ne sont pas des statistiques mais bel et bien des jeunes de cités difficiles comme les nomment les journalistes dans les reportages. Que ne dirait-on pas si un catho ou un protestant ou encore un autre disait cela ??? Cela soulèverait un tollé parmi les « bien pensants gauchos » : « mais que dit-il là, on est pas d’une religion mais d’un pays » etc. Là, en revanche, c’est permis.
Un ami dans mon orchestre s’est fait traiter de raciste parce qu’il a accrocher le drapeau tricolore à sa fenêtre en l’honneur de la fête nationale !!! N’est-ce pas un comble quand on pense au nombre de jeunes gars morts afin que ce drapeau continue de flotter (apparemment même des jeunes de nos familles respectives…) ??? Dans le quartier à côté du mien, il y a un méli-mélo de nationalités rassemblés là parce que les loyers sont moindres (tout de même pas payés, en revanche, il y a de très grosses voitures sur les parkings…). Les services sociaux ont décidé d’installer des balançoires et des jeux pour les enfants. A peine étaient-ils en place puis réparés par la suite, qu’ils étaient hors d’état d’utilisation. Ils ont fini par être retirés de la place parce que leur entretien/remplacement continuel était trop coûteux compte tenu de la fréquence. Vous me direz « c’était de la mauvaise qualité ». Curieusement, les mêmes modèles installés au même moment dans mon quartier sont toujours en place (ceux d’origine…) malgré de petites réparations en raison des intempéries. Bizarre non ? Les gens du quartier voisin ont osé affirmer qu’il y avait de la préférence donné au nôtre alors qu’ils avaient droit à la même chose mais n’ont pas su l’apprécier…
Et que dire des « migrants » ayant suivi des femmes dans les vestiaires, déféqué dans les bassins, s’y sont masturbé ou y ont harcelé les petites filles ? Il a fallu leur installer des panneaux leur signifiant que cela était interdit !
Et cet Irakien qui a violé un petit garçon de 10 ans à Theresienbad à Vienne ? On ne peut pas franchement dire qu’il améliore l’image de ses je suis tentée de les appeler « congénères »… Et ils osent s’étonner que désormais on leur interdise l’accès aux piscines !!! Et pourquoi on n’en veut pas chez nous ? Mais qu’ils apprennent déjà à se tenir avant de venir ! Pas juste en touristes donc des résidents temporaires ou en travailleurs détachés Français à l’étranger évoqués par vos soins une fois précédente. Non, en personnes ayant décidé de sortir le violon afin de taper l’incruste et de vivre à nos crochets. Regardez bien les Vrais reportages, ce qui ne sont pas censurés par les chaînes à la botte du gouvernement lors desquels vous entendrez leurs affirmations…
Alors, je me doute bien que vous allez rétorquer la réponse bateau « mais on a aussi des gens de la sorte chez nous, il n’y a pas que des étrangers ». Ce à quoi je répondrai « justement, vous avez raison, on en a déjà bien assez chez nous à gérer, nul besoin d’en importer » ! Ce n’est pas être facho mais logique et lucide ! Et c’est ce que l’Autriche veut faire…
C’est merveilleux ! Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter puisque vous faites les réponses à ma place (du genre « je me doute bien que vous allez rétorquer »…). Je vous en laisse l’entière responsabilité… et surtout celle d’une rare maîtrise de l’amalgame tendant à généraliser quelques cas particuliers et sans doute très minoritaires.
Ah si ! j’ajouterai quand même deux références qui me tiennent à coeur:
– Pierre Perret:, à propos de potentiels beaux-parents pour Lily – celle qui arrivait des Somalies dans un bateau plein d’émigrés qui venaient de leur plein gré vider les poubelles à Paris: « nous ne sommes pas racistes pour deux sous, mais on ne veut pas de ça chez nous »
– Alain Souchon, dont la chanson « Poulaillers song » mérite d’être méditée dans son intégralité. Vos digressions montrent qu’elle conserve une étonnante pertinence.
Désolé si vingt-cinq ans de coopération au développement dans le cadre des politiques mises en oeuvre par l’UE faussent encore mon jugement.
Mais combien d’exemples vous faudra-t-il encore pour comprendre que la violence venue d’ailleurs se généralise ? Et que donc, la réaction doit se généraliser aussi pour que la proportion soit gardée ? Encore ces jours-ci, une serveuse en a fait les frais : « Nice: Elle sert de l’alcool pendant le ramadan, la serveuse se fait agresser ». Dans le même quartier, fin 2014, un boulanger avait été agressé parce qu’il vendait des sandwichs au jambon. Il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir !!!
Il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir: tout comme on ne fera pas boire un âne qui n’a pas soif… remarque qui, dans mon esprit, n’a rien de désobligeant, car je voue une grande amitié aux ânes. Cela pour dire que je suis bien conscient qu’en vous attachant aux exemples très parcellaires sur lesquels vous vous appuyez – quelques cactus qui cachent la forêt de cèdres – vous ne changerez pas d’avis… ce qui, finalement, importe peu et vaut autant pour moi.
J’ajoute que je ne vois pas qui seraient mes « petits protégés ». Il me semble que l’urgence de certaines situations dramatiques appelle des remèdes de court terme dans le cadre d’aides humanitaires ciblées, quelle que puisse être l’origine des victimes concernées. Là encore – au risque de heurter certaines sensibilités – une certaine culture personnelle me fait penser à la parabole du « bon Samaritain », cet étranger qui, à la différence des bien-pensants « nationaux », se soucie de l’homme blessé.
Cela étant posé pour les considérations d’urgence, je n’en oublie pas non plus – toujours au nom d’une expérience en matière de coopération avec les pays pauvres – que l’une des clés les plus appropriées pour sortir de l’engrenage reste l’encouragement au développement sur place de ces pays. Reste que la maigreur des budgets consacrés à l’aide, parfois combinée – je ne l’ignore pas non plus – avec la rapacité de certains dirigeants corrompus au détriment de leurs populations, ne facilite pas cet objectif. Il y a quelques mois, dans les colonnes de « Sauvons l’Europe », j’avais consacré une chronique au lien à établir entre aide d’urgence, réhabilitation à moyen terme et développement à long terme sous le titre « Mare monstrum: l’UE au-delà de la navigation à vue ». Vous y trouverez un argumentaire plus approfondi.
Peut-être aurons-nous encore l’occasion de partager nos vues dans un esprit de tolérance mutuelle ? Cordialement !
Beaucoup de cactus ensemble finissent par former une « forêt » aussi…Vu le nombre des cas, il me serait impossible de tous les répertorier. Ceux cités par mes soins ne sont que quelques illustrations de la réalité.
Les quelques cas qui ont vraiment besoin d’aide sont mis en avant par les bien pensants qui voudraient recevoir toute la misère de la terre (avec l’argent des autres…) pour laisser entrer n’importe quoi (le mot quoi choisi avec intention) sur le territoire. On nous parle des « pauvres familles qui ont besoin de notre soutien ». Certes, il y a des malheureux. Mais en proportion au nombre, si on analyse bien les images, les vidéos, les documentaires (même faits par les chaînes à la botte du gouvernement), on constate que la plupart sont des hommes jeunes donc dans la force de l’âge, seuls et agressifs.
Demandez voir aux chauffeurs routiers par qui ils se font agresser : par des gentilles familles ou par des imbéciles qui disent vouloir fuir la violence mais la font subir à ceux chez qui ils se rendent ?
La parabole du Christ ne dit pas que l’étranger sauvé par le « bon Samaritain » se retourne contre celui qui l’a sauvé comme le font ceux que j’ai déjà cités…
Vous avez raison sur un point au moins : la rapacité des dirigeants corrompus. Dans ce cas, au lieu de venir chez nous à faire preuve de violence, ces hommes devraient dépenser cette énergie à virer ces dirigeants. Nous, ici, n’y pouvons rien ! Pourtant, c’est nous qui portons les conséquences de nos décisionnaires même si on n’a pas voté pour eux (ouh lala loin s’en faut…) !
Par ailleurs, de nos jours, notre défendrait plutôt les agresseurs que le blessé !
La générosité et la mansuétude sont des qualités tant qu’elles n’atteignent pas le niveau de veulerie et laxisme. C’est ce que doivent se dire notamment les SDF de Nanterre mis à la rue au profit de « migrants ».
Juste une petite mise au point d’ordre « théologique »: dans la parabole, c’est le Samaritain qui est un « étranger », pas l’homme agressé et soigné par ce dernier…
Parce qu’avec les violences décrites dans mes autres commentaires, vous trouvez que ces gens se comportent en « bon Samaritain » ??? Alors là, c’est le comble de la mauvaise foi !!! Les brigands, ce sont eux qui débarquent sans être en règle, en trichant sur leur origine (font croire qu’ils sont d’Irak ou de Syrie parce qu’ils ont plus de chance d’obtenir le laisser-passer alors que bon nombre sont d’Afrique du Nord) et osent protester quand ils ne reçoivent pas ce qu’ils ont exigé. La personne blessée est chacun de nous qui se fait plumer à leur profit !!! Quand vous voyez le niveau des retraites alors que les gens ont bossé et cotisé toute une vie et qu’à d’autres, d’ailleurs, est versée une retraite sous le seul argument d’avoir atteint 65 ans, c’est proprement scandaleux !!!
Il est surprenant, sinon inquiétant, de constater qu’un simple « rappel aux faits » constitutifs du scenario d’une parabole provoque une telle fébrilité de votre part.
Passons sur le cortège des préjugés éculés dont vous vous faites le relais – par exemple le mythe des prestations sociales versées sans cotisations. Là encore, cet argument relève d’une grande confusion liée à une tendance excessive à la généralisation.
En fait, en relisant vos commentaires successifs, on constate qu’ils procèdent de ce que les politologues appellent le « syndrome du lampadaire » – c’est-à-dire le comportement de l’individu qui, ayant égaré ses clés, s’obstine à les chercher uniquement sous un lampadaire, au motif qu’il s’agit du seul endroit éclairé. Hélas ! lorsqu’on évoque une question aussi complexe que l’immigration, il faut se garder d’une approche simplificatrice (je n’ai pas écrit « simpliste »). Votre raisonnement semble tout à fait emblématique de ce dicton qu’aiment volontiers citer mes amis allemands: « le diable est dans le détail ».
Eh oui, vous voyez, il y a les éclairés et il y a les… illuminés. Perso, j’ai choisi la 1ère catégorie, ne vous en déplaise !
Il est surtout inquiétant de constater que ceux qui ne veulent pas voir ce qui se trame vraiment trouvent toujours une réponse pour rabaisser ceux qui ne pensent pas comme eux. Oui, c’est juste qu’on voit où les idées dites d’ouverture, progressistes nous mènent : droit dans le mur quand on constate la situation économique dans laquelle nous nous trouvons et nous enfonçons de plus en plus (la France va mieux parait-il…). Le bateau est plein, prêt à couler et pourtant on continue à recevoir des passagers : pardonnez-moi mais c’est n’importe quoi ! Si nos politicards de gauche ou de droite en place jusqu’à présent assainissaient les finances des Français, il y aurait de quoi recevoir les autres mais pas avant. Puisqu’on est dans les citations, allons-y « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Même dans un avion, les instructions sont d’enfiler son masque avant de vouloir s’occuper de celui de son voisin l’enfiler à son voisin : si on n’est pas en état, on ne peut pas se sauver ni lui. Et c’est bien logique ! Il en est une autre que nul doute vous connaissez « qui trop embrasse, mal étreint ». Et pourtant…
On ne peut que saluer (ce n’est pas de l’ironie) la distinction entre « éclairés » et « illuminés », assurément fort pertinente. Et, si vous me permettez de prendre les devants, il va sans dire que nous sommes certainement sur la même longueur d’onde pour clamer notre commune horreur à l’égard des « illuminés » qui ont ensanglanté Orlando et, ce matin-même, la banlieue où résidaient les deux policiers si lâchement abattus.
La seule nuance que j’ajouterai à votre comparaison « lumineuse » est que, parfois, l’éclairage provient d’une chandelle – connotation certes romantique, mais qui présente aussi le risque de se brûler, surtout si l’on approche trop la main, même dans le louable souci de protéger une flamme vacillante.
En outre, puisque nous ne sommes guère avares de citations, je suis surpris que vous ne m’ayez pas encore rappelé le fameux mot de Michel Rocard (dont, en vieux briscard – ça rime – je me sens toujours très proche): « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde ».
Parole sensée… mais dont un mot me semble porteur d’un sens dont on n’a peut-être pas compris toute la subtilité: le terme « TOUTE ». C’est la raison pour laquelle on peut penser que la démarche de la Commission européenne qui, à l’automne dernier, préconisait des quotas modérés de répartition des réfugiés, constituait une base de départ convenable. A mes yeux, Mme Merkel était prête à jouer le jeu… mais ce sont les autres Etats membres qui, à de modestes et rares exceptions près, n’ont pas suivi. En outre, on ne doit pas négliger le fait qu’à côté de ce mécanisme le dispositif européen prévoit – et ce depuis assez longtemps déjà – des accords de réadmission des migrants. C’est une piste qui, à ma connaissance, n’a pas encore été pleinement exploitée. Mais là, encore, ne confondons pas urgence et long terme.
Bien évidemment, je ne cautionne pas le geste d’un meurtrier qui voulait faire sa justice dans un pays qui originairement n’était pas le sien. Tiens tiens, ses parents n’étaient-ils pas précisément des immigrés ? Tout comme ceux qui ont commis les attentats chez nous en Europe. Les gars étaient soi-disant intégrés parce que nés là ! Voilà précisément où je voulais en venir : voici le résultat du syncrétisme à tout prix… En voilà le danger dans, si j’ose dire, toute sa « splendeur » (sans le côte mélioratif du terme, cela va de soi). Et voilà justement pourquoi il faut filtrer et au moindre doute mettre des barrières ! Le principe de précaution en sorte. A moins d’être masochiste et d’en vouloir encore…
Cependant, si je suis bien renseignée, les clients de l’endroit à Orlando étaient des gens pro LGBT. Or, on sait que ces gens-là, pour la majorité au moins, affirment avoir le droit à la filiation même si par nature, ils ne l’ont pas (et ce n’est sûrement pas pour rien…). Et certains s’exécutent en achetant à l’étranger (en Inde ou dans des pays où la pauvreté est particulièrement étendue) des enfants produits comme des marchandises. Certes, je ne me réjouis pas de la violence et encore moins du fait que quelqu’un d’ailleurs se mêle de la façon de vivre dans un pays (si ça ne lui plaît pas, il peut partir…), j’y vois là un signe de la providence (de Dieu, d’Allah, de Yahvé ou quelque entité non-humaine qu’il vous plaira) pour les stopper dans leur mode de vie « sodome-et-gomorrhesque » à travers son geste. Le sacrifice de ces vies-là (même si la façon est totalement horrible et condamnable) aura permis d’en préserver d’autres, la souffrance d’autres êtres en bien plus grand nombre.
Je vous concède que si la lumière peut provenir de la flamme vacillante d’une chandelle, elle peut être produite également par un projecteur qui, a contrario de la première est trop forte et peut aveugler ceux qui n’y prennent garde. Dans l’empathie exubérante, dans l’enthousiasme effréné, à vouloir en faire beaucoup, on finit par en faire trop…
Et, bien que socialiste, Monsieur ROCARD était dans le vrai au moins sur le point que vous évoquez (vous me proposez sa citation). Bien entendu, on peut jouer sur le mot « TOUTE ». Mais, au vu du rythme auquel les gens débarquent chez nous, par bateaux entiers, on est en bonne voie ! Les bateaux en question ne sont pas seulement des coquilles de noix (et quand bien même, beaucoup de petits font un grand nombre aussi). Dans le Monde, en mars 2016, depuis janvier, il y avait déjà 131 724 arrivants soit 43’908 un mois (en moyenne 1’480/jour). Et il ne s’agit que de chiffres officiels. Ne parlons même pas des officieux… Vous voyez ce que cela veut dire à la fin de l’année ? Cela fait déjà quelques années que cela dure et ce n’est pas fini… Il ne faut perdre de vue que cela suppose aussi le regroupement familial. Et les naissances sur le territoire donc d’attributions de la nationalité (sur papier) sous prétexte d’être né dans un pays. Comme si le fait qu’un boeuf naissant dans une écurie en faisait un cheval – métaphore pas insulte. Soit encore plus de monde !
Je donnais l’autre jour l’exemple du verre qui est plein : si on essaie de le remplir davantage, l’eau déjà présente est chassée par la nouvelle. Vous voyez bien l’image ? Les quotas ? J’ose espérer qu’il s’agit d’une plaisanterie ! Vous pensez sérieusement que les gens qui débarquent en Europe vont accepter de s’installer en République Tchèque ou en Roumanie ? S’ils ont quitté leur chez eux, c’est pour aller là où c’est le plus intéressant donc, ce seront toujours les mêmes qui vont se les coltiner. Puisque vous aimez les paraboles et autres symboles : un brave paysan avait un âne qui transportait toutes ses marchandises. Tous les jours, pour progresser plus vite, il le chargeait davantage. Les gens, sur son passage, le mettaient en garde sur le poids du fardeau trop important pour l’animal. Mais lui, orgueilleux et inconscient du danger, en rajoutait rien que pour contrer les commentaires. Eh bien, ce qui devait arriver arriva : l’âne, bien que jeune encore, mourut d’épuisement sous le fardeau devenu trop lourd pour lui…
La réadmission ? Là aussi, il s’agit d’une promesse qui ne sera pas tenue : le jour où ils auront goûté au fruit sucré, ils ne voudront plus s’en passer. Au point qu’il faille les payer pour qu’ils repartent (Leonarda & Famille sont les exemples les plus connus)…
Au fait, c’est le même Pierre Perret qui, avec la plume magnifique qu’on lui connaît, dénonce l’horreur du voile dans « la femme grillagée ». Cette même saleté de voile dont vos petits protégés qu’il ne faut surtout pas montrer du doigt sous peine d’être traité de raciste prônent pourtant le port…
Et voilà qu’au nom de la tolérance, on laisse s’installer des coutumes qui ne sont pas les nôtres :
En Allemagne, la justice est embarrassée par les migrants qui arrivent sur le territoire et qui sont déjà mariés selon les règles de la charia, avec des jeunes filles mineures. La Cour suprême fédérale a tranché en faveur des migrants : ils pourront rester mariés.
Le quotidien allemand Die Welt rapporte un nouveau problème lié à la crise des migrants de l’autre côté du Rhin. Parmi les milliers d’immigrés qui pénètrent sur le territoire, de plus en plus de jeunes filles mineures arrivent, accompagnées de leur mari. Le journal raconte le cas d’Alia et Amir. Lors de leur arrivée en Allemagne, la mineure de 14 ans a été placée sous la tutelle du ministère de la jeunesse, qui a saisi la justice. Impossible, selon lui, de laisser ces deux personnes ensemble, puisque ce mariage s’apparente à un détournement de mineure. Le tribunal décide donc de séparer le couple et de n’autoriser leurs rencontres qu’en présence d’un tiers.
Sauf que la Cour suprême fédérale a finalement annulé cette décision de la justice allemande. Les deux migrants sont donc autorisés à rester ensemble, ce qui crée un dangereux précédent dénoncé par les organisations internationales Unicef et Terre des Femmes. L’association SOS-Kindredörfer dénonce quant à elle les conditions de mariage de ces mineures, qui ont rarement le choix au moment de prendre un époux : « Les mariages de jeunes filles avec des hommes beaucoup plus âgés qu’elles sont surtout répandus en Syrie. Avant la guerre, dans 13 cas de mariage sur 100, au moins un des deux mariés n’avait pas atteint l’âge de 18 ans. Actuellement, cela concerne 51% des mariages. Il s’agit surtout de mariages forcés conclus dans les camps de réfugiés en Jordanie, au Liban, en Irak et en Turquie ».